ANASTASIOS-SEVASTI HOTEL ^{* * *}

La liste des récriminations est longue et je ne sais par quel sujet commencer…
Si l’accueil de la réceptionniste est aimable et souriant, le service s’arrête ici : votre valise de 23 kg, vous vous la trainer vous-même et vous vous débrouillez pour lui faire descendre les escaliers qui mènent à votre chambre…
Au passage un regard ne manque pas de vous faire comprendre qu’il faudrait vous dépêcher un peu..
Ladite chambre (n° 228) se trouve au bout d’un couloir semi-enterré… ce qui implique que la chambre est donc enterrée et fait plutôt penser à un trou à rat qu’à une chambre 3 étoiles, d’autant plus que la seule et unique fenêtre est à hauteur du parking de l’hôtel et donc des tuyaux d’échappements des voitures qui se déplacent.
La chambre : surchauffée, parce que le plafond de cette chambre est juste sous la rampe d’accès à la réception de l’hôtel. Rampe d’accès pavée de belles pierres noires qui emmagasinent bien la chaleur du soleil et la restituent aussi bien dans la chambre…
Donc nous nous précipitons sur le conditionneur d’air pour abaisser un peu la température, mais pas de télécommande… Je retourne à la réception où on m’informe qu’on me l’amènera plus tard (sic) – Pourquoi pas maintenant ?
A attendant, nous continuons l’examen de notre chambre et remarquons, pêle-mêle et dans le désordre
Réfrigérateur non dégivré (et donc surement pas nettoyé) depuis fort longtemps, le freezer étant quasi-bouché par la glace. Salle d’eau incluant wc, lavabo et bac à douche dans un espace étroit (1.5 m X 1.5m) et sans ventilation vers l’extérieur. Bac à douche sale. Joints noirs de moisissure. Rideau de douche en plastique, sale et taché, suspendu à une tringle métallique du plus mauvais effet et complétement inadapté (vous savez, quand on se douche, ça colle à la peau). Les serviettes de toilettes ont une couleur jaunâtre et suspecte. Pour en terminer avec l’hygiène, la brosse des wc aurait, compte tenu de sa couleur bizarre, un besoin urgent d’être remplacée.
En ce qui concerne la sécurité des clients, je me pose quelques questions quand je vois l’applique de la salle d’eau avec une ampoule nue : plus de cache de protection. Mais, évidemment, rien ne m’oblige à bricoler le système électrique de l’hôtel. Mais quand même…
Un peu dépités, nous décidons de faire un tour en ville et de voir au retour…
Comme promis, la télécommande du conditionneur d’air est bien là, et comme prévu un peu plus tôt dans la journée, les pierres noires de la terrasse ont bien restitué la chaleur : c’est une fournaise. Alors, nous décidons de rafraichir la chambre. Mais rafraichir ou dormir, il faut choisir. La pompe à chaleur de la chambre étant juste sous la fenêtre, je vous laisse imaginer le bruit… remarquez bien que si le bruit de la pompe à chaleur est un mal nécessaire, le passage des clients qui se rendent à la réception et marchent avec des talons qui claquent ou des clef qui tombent sur le sol de la rampe d’accès (qui je vous le rappelle se trouve juste au-dessus) est un agacement dont on pourrait se dispenser.
Mais, parce qu’il y a encore un mais… Si en plus du bruit vous ne supportez pas la lumière, alors, entre les volets à claire voie, le bizarre système de ventilation (qui en plus de l’air, laisse pénétrer la lumière) et le voyant « issue de secours » vous serez servi. D’autant que le couloir d’accès extérieur et les abords de l’hôtel sont parfaitement bien illuminés tout au long de la nuit.
A propos du « système de ventilation » et de son efficacité - et de l’hygiène – au coursde la nuit, de fortes odeurs de remontées d’égout ont bien empestées la chambre.
Au matin, avant de pouvoir prendre une douche plus que tiède, il nous aura quand même fallut laisser le robinet d’eau chaude ouvert pendant plus de 10 minutes afin que s’écoule l’eau d’une couleur orangée/sale.
Enfin, après une nuit, courte et ponctuée de diverses sonorités, nous avons quand même profité de notre petit déjeuner inclus. Là, l’accueil est inexistant. Pas un bonjour de l’employé de service. Hormis des fruits frais, tout le reste est complètement industriel : fromages, charcuteries, boisson fruitées, etc… Tout est sous plastique.
Et, à notre surprise, l’employé décide de se servir son petit-déjeuner. Si je ne vois pas d’inconvénient à ce que l’employé se nourrisse au frais de l’hôtel, je trouve quand même curieux qu’il le fasse en présence de clients et surtout qu’il se serve avec les doigts, alors qu’il y a des pinces prévues pour prendre la nourriture sans déposer ses miasmes sur la pitance de son voisin.
Voilà ce à quoi nous avons eu droit pour la modique somme de 100,42 € (taxes et frais compris), pour une nuit, dans ce charmant hôtel 3 étoiles.
Certes, nous n’y avons passer qu’une nuit et nous n’en connaissons donc pas les autres chambres, mais il va sans dire que nous vous recommandons d’éviter l’une des 5 chambres (n° 218, 219, 228, 238 et 258) dont l’accès se fait par le couloir semi-enterré.
Néanmoins, restons justes et impartiaux, il nous faut reconnaitre deux choses :
- L’hôtel est bien situé par rapport au centre de Mykonos et à 150 mètres de la station de bus « Fabrika »
A ce sujet, notez toutefois que pour vous rendre au port ou à l’aéroport, il vous en coutera en bus la faramineuse somme de 2 € par personne, alors que l’hôtel vous propose son service privé de transport pour 25 € (pour faire 3 km), alors que tout hôtel des Cyclades qui se respecte vous offre ce service pour peu que vous les préveniez un peu avant. C’EST HONTEUX !
- la literie de la chambre n° 228 est propre et excellente.

Pour infos : voir les photos jointes qui justifient mes récriminations