LE PAVILLON CHINOIS (KINA SLOTT)
À l'origine, le pavillon était de moindre dimension et construit en bois. Aujourd'hui, le bâtiment est de pierre et entièrement visitable. Achevé en 1769, il a fait l'objet d'importantes restaurations à la fin du XXe siècle pour que le public puisse le visiter. Ce curieux bâtiment est planté à l'est des jardins de Drottningholm. Il est unique en son genre. A la fin du XVIIIe siècle, les échanges avec la Chine, via la compagnie des Indes orientales notamment, permirent aux monarques suédois de découvrir la beauté des porcelaines, de la soie et de goûter au thé de cet empire lointain dont ils firent un jardin d’Éden. En s'inspirant des observations de voyageurs et notamment des croquis de l'architecte William Chambers, des peintres et sculpteurs suédois créèrent des « chinoiseries » qui mêlent aux influences asiatiques et aux symboles souvent faussés de la Chine impériale des ornements typiquement européens et suédois.
La pièce verte ou chambre des plaisirs. Ornée de représentations de la nature et de scènes de personnages chinois se relaxant, couverte d'une peinture d'un vert pâle, cette pièce donnant sur les jardins était, fenêtres ouvertes, un lieu où l'on s'adonnait aux plaisirs de la vie : lecture, musique, et dégustation de thé.
Les pièces jaunes et rouges. Meublées et constituées selon les dessins de William Chambers, ces deux pièces sont presque jumelles. Elles contiennent des signes de calligraphie chinoise qui ne veulent... rien dire !
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Réservez les Meilleures Activités avec Get Your Guide
Avis des membres sur LE PAVILLON CHINOIS (KINA SLOTT)
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.