L’archipel des îles Trobriand constitue un monde à part en Papouasie et au sein de la province de Milne Bay. A 370 km des côtes de la Nouvelle-Guinée, ces îles coralliennes ne présentent aucun relief d’importance et sont plutôt sèches. La population y est franchement de type polynésien et n’a que peu de contacts avec le reste du pays. L’archipel ne compte pratiquement aucune activité économique et la vie y continue à peu près comme autrefois, dans un grand respect des coutumes. Un « roi » dirige l’île et jouit d’un immense respect. Il sera de bon goût que les visiteurs lui signalent leur présence d’une manière ou d’une autre, mais toujours respectueuse. 
L’archipel tient son nom de Denis de Trobriand, un des officiers de l’expédition de d’Entrecasteaux.L’île la plus grande est Kiriwina, où se trouvent l’aéroport et la capitale Losuia, qui ailleurs serait qualifiée de village… On n’y trouvera ni banque ni supermarché, et il est important d’emporter avec soi beaucoup de petites coupures, surtout si l’on pense séjourner dans les villages. Les Trobriandais sont calmes et polis, mais se montrent très curieux vis-à-vis des touristes, qu’ils ne rencontrent pas souvent.La population de l’intérieur des terres vit uniquement de l’agriculture, tandis que celle de la côte profite de la pêche pour améliorer son ordinaire. Les Trobriandais sont également réputés pour leurs talents de sculpteurs et ils sont nombreux à faire le trajet jusqu’à Alotau pour vendre leurs œuvres aux Papous et aux touristes de passage. L’anthropologue Malinowski fit plusieurs séjours aux îles Trobriand et ses livres rendirent l’archipel célèbre, après la Première Guerre mondiale, pour de mauvaises raisons. Les îles furent surnommées « les îles de l’amour », en raison des mœurs sexuelles décrites par Malinowski. En effet, les adolescents y sont encouragés à multiplier les relations sexuelles avant le mariage, afin d’acquérir de l’expérience et d’être sûrs de choisir le bon partenaire. Cette « liberté sexuelle » atteint son paroxysme lors des fêtes célébrant les récoltes d’ignames, avec des danses et des chants d’expression très libre. Dans la société conservatrice de l’époque, les ouvrages de Malinowski suscitèrent mille fantasmes. En réalité, les règles de la société trobriandaise font partie d’un système très complexe et ne s’adressent certainement pas aux étrangers.La beauté des plages, des fonds marins et la richesse de la culture font de l’archipel une destination de rêve, mais les infrastructures restent rares. Les villages isolés ne sont accessibles qu’à prix d’or, en louant des bateaux, à moins d’accepter de voyager au gré de la population locale, ce qui peut prendre beaucoup de temps et se révéler assez incertain…Un festival, le Milamala, célébrant la récolte de l’igname, est censé être organisé chaque année, mais cela reste très aléatoire. Se renseigner auprès du Tourist Bureau d’Alotau.

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Photos et images des ÎLES TROBRIAND

Enfant et son cacatoès. Philippe Gigliotti
Retour de pêche à la tortue. Philippe Gigliotti
Danses dédiées à la récolte des ignames. Philippe Gigliotti
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