Guide de voyage Parc National De Korup

Ce parc, unique en son genre, couvre une superficie de 1 260 km² et est considéré comme l’une des plus belles et plus vieilles forêts tropicales humides du monde. Créé en 1986, la parc national est situé entre les localités de Eyumojock et de Mundemba. La richesse de sa faune et de sa flore réside en grande partie dans le fait que le site de Korup a survécu à l’âge glaciaire. Aujourd’hui, il ressemble à un musée de plus de 60 millions d’années. Des études scientifiques ont permis d’y identifier plus de 400 essences d’arbres et de nombreuses plantes médicinales. Quant à la faune, on dénombre plus de 300 espèces d’oiseaux dans le parc et 100 autres dans les zones environnantes, 174 reptiles et amphibiens et 140 espèces de poissons.Le parc national de Korup est une réserve de faune naturelle où l’on peut encore trouver quelques éléphants, buffles, antilopes, léopards ou chimpanzés. Les visiteurs, qui partent généralement de Douala, arrivent à Mundemba, en traversant d’abord Kumba, le port fluvial d’Ekondo Titi et Ekondo Nane (où l’on peut découvrir un vaste champ de pierres rondes) sur une distance de 250 km, dont 115 non bitumés (entre Kumba et Mundemba). L’état des routes rend le périple un peu plus difficile mais on peut également se rendre à Korup en bateau, à partir de Limbé, en traversant Rio del Rey pour gagner la rivière Ndian.Parmi les expériences incontournables qu’offre le parc de Korup : le Mana Suspension Bridge, immense pont en suspension au-dessus d'un cours d'eau, et qui offre une vue imprenable sur la canopée. Les personnes susceptibles au vertige devront toutefois s’abstenir. Il est également conseillé aux visiteurs de bien s’équiper avant de partir pour l’excursion (chaussures fermées, eau potable, produits anti-moustiques…). Les droits d’entrée sont acquittés auprès des autorités du parc, qui fournissent également les services de guides présents sur site. Des abris sont aménagés pour ceux qui veulent y passer une nuit et s’immerger encore davantage dans cette forêt luxuriante. Le confort y est très sommaire, à l’image du dénuement qu’impose un tel site, naturel et encore sauvage.