COLLÉGIALE DE HUY ET SON TRÉSOR
Collégiale pourvue d'une tour de plan carré, de la rosace Li Rondia, et de belles châsses dont celle de saint Domitien.
Sur le site d'un lieu de culte plus ancien, la première pierre de la collégiale, dédiée à Notre Dame, fut posée en l’an 1311. Le chœur fut terminé en 1377 et tous les travaux furent achevés en 1536. L’édifice est un mélange de gothique rayonnant du XIVe siècle et gothique flamboyant du XVe siècle. À l’extérieur, l’attention est attirée par l’énorme tour de plan carré autrefois surmontée d’une flèche incendiée en 1803. Une grande rosace, Li Rondia, la perce : il s'agit de la plus grande de style rayonnant du pays. Reconstruite dans les années 1870 après avoir été détruite pendant le bombardement de la ville en 1944, ses vitraux abstraits sont l’œuvre du maître verrier Raymond Julin. Sa restauration relativement récente (2007) la rend encore plus belle. C'est d'ailleurs une des merveilles de Huy.
À l’intérieur, dans la nef latérale droite, un escalier conduit à la crypte romane de l’église construite par Théoduin de Bavière (1066). L’abside centrale est ornée d’un grand Christ en croix de la fin du XIIe siècle.
Le Trésor. On peut y voir quatre châsses parmi les plus belles de Belgique, dont la châsse de saint Domitien et celle de saint Mengold datant du XIIe siècle. On y trouve aussi des objets découverts dans la tombe de Théoduin de Bavière, de très beaux vernis bruns et des émaux encore d’origine, de même que les épigraphies et les cuivres gravés. Parmi les émaux, signalons le médaillon de L'Arbre de vie, chef-d’œuvre d'art mosan réalisé vers 1160.
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