DESIRON LIZEN

Cette enseigne a tout juste 40 ans. Elle est née de la passion d'un couple - Josette et René Désiron. Amoureux des beaux objets, d'art, du cinéma, ils décident de créer un espace (d'abord situé dans une petite galerie, à proximité de l'implantation actuelle de l'enseigne et aujourd'hui disparue) dédié à la vente de mobilier. Lorsqu'ils achètent une première maison rue des Clarisses, puis une seconde située juste à côté, c'est Pierre Herbecq qui les aménage comme autant d'espaces à vivre. Le tout est contemporain, cohérent, chaleureux et très ouvert. Ouvert comme l'était le magasin, lieu de rendez-vous des amis du couple. Un rendez-vous d'artistes. A l'époque, Marie-Astrid Pelsser, architecte d'intérieur, y vient avec ses clients. Puis, de fil en aiguilles, des liens se tissent entre elle et le couple au point de déboucher sur une vraie collaboration. Marie-Astrid Pelsser parle de vases communicants. Ses clients deviennent les leurs et vice-versa. Elle apporte le dessin, sa connaissance architecturale, des volumes. Eux, un vrai laboratoire de nouveautés qui permet à l'architecte de se frotter à ce que les grandes signatures du design font de beau et de plus novateur. Depuis 2004, suite au décès de Josette, puis de René Désiron, elle reprend totalement la direction de l'enseigne qui devient un véritable bureau d'architecteur au sein duquel se côtoient le designer liégeois Emmanuel Gardin (notamment connu pour son étagère RECTO VERSO et sa marque Linadura) qui dessine des pièces de mobilier spécifiques pour certains aménagements, mais aussi l'architecte et photographe Caroline Dethier et une jeune architecte d'intérieur en place depuis un an. Marie-Astrid Pelsser insiste sur l'importe du relationnel dans sa démarche de création. Son crédo : le temps nécessaire à la construction d'un intérieur serein et paisible. Un intérieur qui au-delà des marques (Cassina, Fritz Hansen,...) se veut le reflet parfait – et le plus intemporel possible – du mode de vie de ses clients.