ZONA ARQUEOLÓGICA KOHUNLICH
Site occupé à partir de 200 av. J.-C., bénéficiant encore de cinq exemplaires visibles qui représentent le dieu solaire.
Le site est occupé à partir de 200 av. J.-C. quand sont édifiées des plateformes basses autour de la Plaza Ya’axná, recouvertes par la suite d'édifices imposants durant le Classique Ancien. C'est aux confins des VIe et VIIe siècles qu'est érigé le Templo de los Mascarones décoré de huit figures en stuc représentant le dieu solaire ; cinq exemplaires sont encore visibles, dont certains conservent des peintures noires et rouges originales. Durant le Classique Tardif (600-900 ap. J.-C.), Kohunlich atteint sa plénitude démographique alors que se construisent la plupart des structures observées aujourd'hui ; la Plaza de las Estelas et le Conjunto de las Vías ou les structures résidentielles du Conjunto Pixa’an et du Conjunto de los 27 Escalones. Sa croissance allait se poursuivre au Postclassique Ancien (1000-1200 ap.J.-C.) puis la population se disperse et n'y revient que pour déposer des offrandes sur le haut des temples alors en ruine ; certaines parties des édifices rituels sont transformées et utilisées comme résidence. De part sa position géographique, c'était un passage commercial obligé entre la Péninsule et l'Amérique centrale. Les influences architecturales sont multiples, caractéristiques du style Petén (comme les moulures en tablier du Templo de los Mascarones) ou du Río Bec (en référence aux colonnes encastrées d'un grand nombre de structures de Calakmul). Autre spécificité du site, le système de captation des eaux de pluie le long des chaussées ou sur les bâtiments.
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Avis des membres sur ZONA ARQUEOLÓGICA KOHUNLICH
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