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Vivre rugby !

Tout commence à la fin du XIXème siècle, à Toulouse. Des étudiants forment deux équipes : la Violette et les Sans-Soucis qui s’affrontent tout d'abord dans la cour de Fermat puis sur la Prairie des Filtres. Dès 1896, une rencontre amicale entre Toulousains et Bordelais attire 6000 badaïres (spectateurs). Et c’est parti pour la passion du ballon ovale ! En 1907, la fusion des deux équipes donne naissance au Stade toulousain, les fameux « rouge et noir » qui ont remporté depuis 21 fois le championnat de France et 5 fois la coupe d'Europe. Un peu partout dans la région, dans les bourgs et les villages naissent des clubs ; on en recense 120 en 1914. Lourdes, Castres, Tarbes, Carmaux ou Montauban ont été au tableau d’honneur à de multiples occasions. Et le club de Rieumes a vu sélectionner 12 de ses joueurs à l’international !

À Quinze ou à treize ? Pour les puristes, le vrai rugby se joue à 15 sur le terrain. Mais pour d’autres, c’est à 13 que tout se gagne. Tous deux sont originaires d’Angleterre. Le rugby à XIII, plus populaire, était surtout pratiqué par des ouvriers dans le nord du pays tandis que le rugby à XV se développait dans une sphère plus aristocratique et bourgeoise au sud de l’Angleterre. Introduit en France au début des années 30, ce dernier mit du temps à s’imposer. Il fut même interdit sous le régime de Vichy. Aujourd’hui, 38 pays et 140 clubs en France le pratiquent. Plus de la moitié se situent dans le grand Sud-ouest, de l’Aquitaine au Languedoc-Roussillon, avec comme équipes phare : le Toulouse Olympique XIII - fondé en 1937, le club a remporté un Championship (2021), une Coupe de France (2014) et six championnats de France - et l’Albi Rugby League XII - créé en 1934, six fois champion de France et vainqueur de la coupe de France en 1974.

Le rugby se pratique aussi au féminin. Depuis les années 80, Toulouse joue aussi bien à XIII avec les Roselionnes qu’à XV au Stade toulousain féminin, club né seulement en 2014 ! Petite précision : dans la région, on dit "ruby" avec l'accent !

Un grand bol d'air !

Sports d’hiver et sports de glisse

un large choix s'offre à vous dans les 24 domaines skiables de la région. Vous pouvez expérimenter ski de fond, ski alpin, raquettes, luge, chien de traîneau… sur 776 km de pistes. Rien que ça ! Du village traditionnel à la station ultra-moderne. En Ariège, 9 stations (dont 4 dédiées au ski de fond). Parmi leurs spécificités, Ax 3 Domaines bénéficie du label Handisport ; le Chioula offre aux randonneurs de superbes chemins forestiers au cœur de 5 000 ha de nature et 25 km de pistes balisées pour raquette ; le Plateau de Beille est le premier domaine de ski de fond des Pyrénées, la piste La Porteille, longue de 19 km, monte à 1967 m d’altitude ; au Monts d’Olmes, le ski de bosse est mis en avant avec une vingtaine de pistes sillonnant le cirque sur 21 km. La Haute-Garonne est la moins pourvue, seules 4 stations accueillent les amateurs de neige mais Luchon-Superbagnères est la station majeure qui bénéficie du dynamisme de Luchon (huit minutes en télécabine) pour profiter au max de l’après-ski.

 

Qui dit sports d’hiver pense automatiquement Hautes-Pyrénées. Une vraie identité avec 12 stations et de vastes domaines de plus de 100 km à Grand Tourmalet (La Mongie-Barèges) ou à Val d’Azun ; des spécificités originales comme les courses de chiens de traineau à Nistos en janvier ; les descentes nocturnes au flambeau, l’escalade de cascade gelée ou la plongée sous glace à Piau-Engaly ; du hors-piste à Luz-Ardiden ou des espaces enfants au Plat d’Adet de St-Lary-Soulan et pour les plus sportifs, une piste de près de 4 km, la Mirabelle, qui procure des frissons avec un dénivelé de 700 m.

Randonnées et cyclotourisme 

Près de 20 000 km de chemins et de sentiers de grande randonnée ! Très prisés, les chemins de Compostelle balisés en GR653 pour la voie d’Arles (via arlensis), GR65 pour la voie du Puy (via podensis) traversent la région et tout particulièrement le Gers ; par le nord : la Romieu, Larresingle, Eauze ou Nogaro ; par le sud : Gimont, Auch, Marciac. Le GR10 permet la grande traversée des Pyrénées d’une mer à l’autre, d’Ax-les-Thermes à Cauterets pour la région Midi-toulousaine. À pied, à vélo, à cheval : tout est envisageable. Fan de deux-roues, à vos guidons ! Presque 700 km de pistes cyclables réparties sur 23 voies vertes n’attendent que vous.

De leur côté, les lacs de montagne offrent de nombreux parcours de balades. Rien que sur le département des Hautes-Pyrénées, ils sont au nombre de 300. Petits ou grands, perchés sur d’anciennes moraines, ils sont accessibles en quelques minutes (lac de Bethmale - Ariège, de Lourdes - Hautes-Pyrénées) ou après plusieurs heures de montée (lac Bleu à 1928 m, le lac de Gaube à partir du Pont d’Espagne). Diverses boucles également et un GR7 autour du lac de Montagnès à Mazamet.

Équitation ou course hippique ?

De nombreux centres, plus de 350 en Midi-toulousain, vous accueillent pour des stages découverte ou des balades équestres très diversifiées. Transhumance des chevaux de Mérens en période d’estive, découverte du pays cathare et baignade avec les chevaux, équithérapie pour mieux se connaître ou apprendre à lâcher prise… Par ailleurs, si les courses de chevaux vous intéressent, 17 hippodromes majoritairement installés sur l’ouest du territoire organisent des courses. Le Gers tient le haut du panier avec 6 d’entre eux, suivi par le Tarn-et-Garonne qui en compte 4. Sur la troisième marche nationale, l’hippodrome de la Cépière à Toulouse organise près de 50 réunions et 380 courses annuelles (trot, plat, obstacles) et ses infrastructures le classent pareillement parmi les tout premiers.

En passant par Tarbes, arrêtez vos pas au magnifique haras (ancien haras national propriété de la ville depuis 2016) bâti sous l’Empire en 1806, à l’origine de la race anglo-arabe. Visitez ses dépendances et découvrez l’histoire merveilleuse de la rencontre de l’homme et du cheval !

Dans les airs

Arreau est devenu le royaume du Deltaplane. Parapentes et deltaplanes atterrissent également en bordure du lac de Loudenvielle (Hautes-Pyrénées). À Nogaro (Gers), planeurs et petits avions décollent à côté du circuit automobile. Montgolfières (Lectoure, Albi ou St-Sever-de-Rustan) et hélicoptères (Préchac, Pamiers, Toulouse) permettent de prendre de la hauteur.

Au bord de l’eau : pas de côtes mais des rives !

Nautisme et sports d’eau vive.

Naturels ou artificiels, les lacs constituent aussi des zones de loisirs pour tous. Le lac de St-Ferréol d’une surface de 70 ha (Haute-Garonne) permet de faire de la voile, du pédalo, la baignade est surveillée. Le plan d’eau de St-Nicolas de la Grave (Tarn-et-Garonne) offre 400 ha dédiés au canoë, à la planche à voile et à la découverte des oiseaux de sa réserve ornithologique ! Le lac de l’Uby à Cazaubon-Barbotan (Gers) dispose d’une longue plage de sable fin dans un environnement très sauvage. Paddle, aviron (chenal de compétition internationale de 2 km), canoë sont disponibles à la location.

En outre, la région bénéficie de 250 km de voies navigables. Tout d’abord, les canaux : canal du Midi et canal de Garonne. On se promène sur les anciens chemins de halage, on franchit des écluses manuelles ou automatiques, on découvre la pente d’eau de Montech (Tarn-et-Garonne), unique au monde, qui permet de franchir un seuil de 14 mètres et remplace à elle seule 5 écluses ! Ensuite, une rivière anti-stress : la Baïse - remise en navigabilité en 1993. Encadrée d’une végétation luxuriante, ses berges sauvages vous enveloppent d’une douceur romantique. Dernière arrivée, la boucle du Tarn permet de relier Montech à Montauban sur 11 km.

Par ailleurs, torrents et rivières sont le paradis du rafting et du canyoning !

Sous terre

Un peu de spéléo, ça vous tente ? Découvrir les entrailles de la terre, se mettre au défi dans cette pratique très largement développée dans toute la zone montagneuse et sur les causses. À 10 minutes de Caussade : les gorges de l’Aveyron, coincées entre Tarn et Tarn-et-Garonne déroulent leur canyon sur une trentaine de kilomètres et la grotte de Bruniquel, site préhistorique majeur, offre un terrain d’exploration unique.

Se la couler douce !

Envie de se détendre ?

Les sources naturelles font la richesse de l’exploitation thermale. Appréciées par les Gaulois à Luchon et Bagnères-de-Bigorre, elles se développent sous les Romains à la recherche de leurs vertus médicinales. Les villes d’eau deviennent très à la mode au XVIIIe siècle. Aujourd’hui, la région se positionne au quatrième rang des villes thermales, essentiellement réputées pour les traitements des rhumatismes et des problèmes respiratoires. Au total, 28 stations où se faire du bien, en soin ou en détente : Barbotan, Cauterets, Ussat-les-Bains, Cransac… Spécificité des thermes de Luchon : un « vaporium » c'est-à-dire un bain de vapeur naturelle.

 

La pêche est une autre façon d’oublier le temps et de stimuler sa patience. La fédération de Pêche en Ariège compte près de 13 000 licenciés. Il faut dire que son patrimoine liquide est démesuré : 3 000 km de cours d’eau, 800 ha de plans d’eau. Truites et saumons de fontaine majoritairement. Au lac de Gimont (Gers) : 2 ha réservés à la pêche au gardon, sandre, tanche… et carnassiers (brochets, perches, silures...) dans la Gimone et l’Arrats, ou le Tarn. En Hautes-Pyrénées, il existe un parcours de 11 km en no-kill, où les poissons doivent être relâchés. On peut pêcher l’écrevisse en été. 

Avis futé : les non titulaires d’un permis de pêche peuvent acheter une carte vacances valable durant 15 jours consécutifs, entre le 1er juin et le 15 septembre.

Les jeux de boules sont variés.

Une partie de pétanque ? Évidemment ! Chaque placette a aménagé son boulodrome. Des concours et des parties tous les jours. On est dans le Midi, tout de même ! Une partie de quilles ? Oui, mais pas n’importe lesquelles. Un jeu de « 9 ». Surtout pratiqué en Gascogne et en Bigorre sur un terrain en terre battue, le plantier. La quille est superbe, tournée dans du bois de hêtre, elle mesure 98 cm de haut. En son milieu, tournée dans le même morceau de bois, une boule de 16 cm de diamètre, pour l’équilibrer. 

Du golf, peut-être ? Du green, du green, du green. Partout en Midi-toulousain : 41 golfs dont 15 en Haute-Garonne. Vous pourrez overswinger, dropper, et pour les plus généreux accorder un mulligan !