" Ceux qui cherchent le paradis sur terre devraient se rendre à Dubrovnik " écrivait l'infatigable dramaturge-voyageur George Bernard Shaw au début du XXe siècle. L'adage s'avère particulièrement pertinent hors de la période juillet/août, lorsque les hordes de visiteurs ne prennent plus d'assaut cette cité-joyau dalmate, au sud de la Croatie. Car si Dubrovnik est bien la Perle de l'Adriatique, le secret a été largement ébruité ! Fort d'un patrimoine bâti exceptionnel, blotti au pied du mont Srđ, Dubrovnik offre ses paysages verdoyants, son littoral méditerranéen et ses traditions culinaires sans retenue.
La splendide vieille ville de Dubrovnik
C'est dans la vieille ville de Dubrovnik, à l'abri de remparts que tout se passe depuis le XIIe siècle, lorsque Raguse, la latine, et Dubrava, la slave décident de s'unir. Elles comblent alors le bras de mer qui les sépare et se dotent de fortifications renforcées au fil des siècles. C'est ainsi que naît le Stradun, la rue principale de la vieille ville longue de 300 m d'où part une multitude de ruelles. Fortement détruite par le tremblement de terre de 1667, Dubrovnik se reconstruit dans un style baroque, livré intact aux visiteurs d'aujourd'hui. Et c'est là que toute la magie de Raguse opère : nul besoin de se rendre au musée (même s'il est vivement recommandé de le faire !), l'histoire défile sous vos yeux, le long de la promenade entre les deux portes / ponts-levis : celle de Pile et de Ploče. Entre les deux, c'est un dédale de placettes et de ruelles où se nichent les terrasses de restaurants, de cafés, une multitude d'échoppes, ainsi que des églises et de reposants monastères, ouverts à la visite.
Un art de vivre et une gastronomie gorgée de soleil
La vieille ville d'aujourd'hui est le quartier plébiscité des gourmands ! Son adorable petit marché sur la place Gundulićeva Poljana n'a pas d'équivalent pour remplir sa valise de souvenirs gustatifs : imunčini ou arančini (oranges et citrons séchés recouverts de sucre), huile d'olive, liqueurs artisanales... la liste est longue ! Pour déjeuner, le vieux port offre ses tables aux amateurs de crustacés ou de risotto à l'encre de seiche comme la très agréable Azur (Pobijana, 10). On y sert une cuisine inventive qui marie les influences asiatiques aux ingrédients locaux : poulpe, poisson frais, crevettes... Non loin, Bota šare (Ul. od Pustijerne) joue aussi la carte asiatique en proposant des sushis dalmates.
Autres ingrédients indispensables : les bons crus régionaux, parmi les meilleurs du pays. À 50 km de la vieille ville s'étend la péninsule de Pelješac qui produit des vins rouges de caractère comme le Dingač, le Poštup ou le Plavac Mali mais également des huîtres, dans l'isthme de Ston. Côté vin blanc, le prošek, un vin de dessert est à l'origine de plusieurs recettes régionales dont la Pašticada, un riche ragoût de boeuf, savamment mijoté. Les oenophiles souhaitant aller plus loin se dirigeront vers l'excellent bar à vin D'vino (Palmotićeva ul. 4A), qui organise des visites viticoles au départ de la vieille ville. Au-delà des remparts, à deux kilomètres, le renouvellement culinaire dubrovnikois se poursuit, entre Lapad et Gruž. Les restaurants à l'instar de Pantarul ou encore Porat et son voisin Amfora, subliment les recettes traditionnelles pour mieux mettre en valeur les trésors culinaires locaux.
Farniente, kayak, vélo, randonnées...
Après un bon repas, l'heure est venue de se dépenser ! Ou pourquoi pas, de poser sa serviette sur la plage de Banje (plage de sable fin à la sortie de la vieille ville après Ploče) ou celle de Cava, la toute dernière plage aménagée à Lapad. Ceux qui en plus, voudraient s'adonner à l'art du " Cliff Jumping " (plongeon dans la mer depuis les rochers) pourront se faire plaisir, en contrebas des légendaires bars Buža installés à même la roche, au sud des remparts.
À moins que l'on opte pour la plage de Danče (après Pile, mix de béton et de rochers), qui jouit d'une exposition exceptionnelle !
Autre activité populaire au départ de la vieille ville : le kayak en mer. De très nombreuses agences proposent un itinéraire bien conçu de 2h comprenant une vue époustouflante sur les remparts et un arrêt sur l'île de Lokrum. Cette île au statut de parc naturel, située à quelques kilomètres du port de la vieille ville, d'accès facile en bateau (toutes les 30 min), est considérée comme LA plage des Dubrovnikois. Elle réserve de belles possibilités de baignades. Pensez à prendre vos palmes et tubas ! Sur la terre ferme, quelques sentiers agréables se dissimulent à l'ombre de ses pins.
Les VTTistes eux, aviseront l'arrière-pays de Dubrovnik soit le Konavle, autour de la jolie station balnéaire de Cavtat. Cette région rurale cultive ses traditions populaires dont ses broderies et sa danse linđo, accompagnée par un instrument à trois cordes qu'on joue encore à la sortie de la messe, le dimanche à Čilipi. Les plus courageux pourront même tenter l'assaut de la tour fortifiée Sokol Grad du XIVe siècle. Pour se remettre, Konavle dispose de bons petits restaurants, de vignobles et de tables d'hôtes estampillés Agroturizam, servant agneau, mouton ou poulpe cuisinés sous la cendre (cuisson à la peka). Enfin, Cavtat se prête bien à la plongée (on peut aussi en faire à Dubrovnik même).
En bateau à l'assaut des îles Elaphites, Korčula et Mljet
Car Dubrovnik est également un vrai petit paradis nautique. Ceux qui ont le permis côtier pourront poser l'ancre à la marina de Mokošica-Komolac ou encore à la marina de Slano. Il est par ailleurs possible de faire appel au service d'un skipper. Pour ceux qui n'ont pas forcément les moyens de se payer un yacht, il y a la Jadrolinija, la compagnie maritime croate qui relie Dubrovnik aux îles de la région (et toute une myriade de compagnies privées qui organisent des excursions en bateau).
L'évasion de la vieille ville ne vous coûtera que quelques kunas. 30 min à 1h30 de bateau plus tard, on rejoint les îles Elaphites, déjà appréciées par la noblesse ragusaine du temps de la République comme en attestent de nombreuses villas patriciennes. Ces trois îles sont aujourd'hui habitées (et converties au tourisme) : la plus proche Koločep et aussi la plus petite (4 km de long) est courue dans toute la région. Lopud, de taille moyenne, réserve de jolies balades et une vaste plage de sable, à Šunj. Enfin la plus éloignée, Šipan est aussi la plus grande, elle abrite de remarquables villas ragusaines.
Plus loin, mais toujours accessibles en bateau depuis Dubrovnik, se trouvent les îles de Korčula et de Mljet. Korčula présente une jolie vieille ville vénitienne. L'île plaira aux randonneurs (et aux baigneurs : belle plage de sable à Lumbarda) tandis que plus loin encore, Mljet, l'île la plus verte de toute l'Adriatique, cache un parc national taillé pour les promenades et les bains de mer. Terre, mer et restaurants de choix, dans la région on se fait plaisir !
Infos futées
Quand ? Il fait beau sans interruption de mai à octobre à Dubrovnik, ce qui en fait une destination estivale parfaite.
S'y rendre. En avion, compter 2h de vol et de 120 € à 350 € l'aller-retour direct en été depuis Paris, Lyon, Bordeaux, Nice, Genève, Bruxelles.
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