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Randonnées à pied

Les loisirs sportifs (randonnée y compris) représentent une part de plus en plus importante dans l’activité touristique de la Lozère. Se dépenser au grand air, voilà une autre façon de profiter des grands espaces et de la nature sauvage de la Lozère. Si la plupart de ces activités peuvent se pratiquer en toute autonomie, faire appel aux accompagnateurs et moniteurs spécialisés, aux prestataires de services locaux, apporte une plus-value indéniable : la sécurité dans la pratique de l’activité mais aussi un échange de connaissances sur le milieu naturel, la culture régionale, le patrimoine, la société…
Près de 2 000 km de sentiers sont balisés sur l’ensemble du département, ceci uniquement pour le réseau des GR ; il faut y ajouter une multitude de chemins de petites randonnées. Les plus fréquentés sont naturellement le GR6, qui traverse les Causses et l’Aubrac, et le GR7, venu du Massif central, qui file vers les Pyrénées par le mont Aigoual, le causse du Larzac et le Haut Languedoc. Le réseau est particulièrement dense et bien signalé dans des secteurs où les collectivités locales ont misé sur la pratique des loisirs de pleine nature, notamment dans le périmètre du Parc national des Cévennes. Deux itinéraires « mythiques » traversent le département, le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle qui parcourt La Margeride et l’Aubrac, et le chemin de Stevenson qui sillonne l’est du département, de Langogne aux Cévennes. Un peu moins connus, la Regordane qui relie le Puy-en-Velay à Saint-Gilles (Gard) et passe par Langogne et Villefort sur un sentier millénaire, le chemin de Saint-Guilhem, de Nasbinals à Saint-Guilhem-le-Désert (Hérault), qui traverse Aubrac, les Causses et Gorges du Tarn, un tronçon magique entre Saint-Rome-de-Dolan et Le Rozier.
Très en vogue, la course d’orientation trouve en Lozère un terrain idéal. Six espaces sont mis en place dans le département et plusieurs clubs la pratiquent. Pour plus d’informations, le comité départemental de course d’orientation répondra à vos questions : 04 66 65 39 79.
Autre façon de marcher, la marche nordique permet de moins solliciter les articulations du genou par l’utilisation de bâtons en mouvements amples similaires à l’allure du ski de fond. A Grèzes, Patrick Lafond anime l’association qui propose des sorties régulières, ainsi qu’un festival, la Nordique du Gévaudan, se déroulant chaque année dans un lieu différent, avec des courses de niveaux différents, conférences et stands d’équipementiers.
Activité sportive des geeks, le géocaching existe aussi en Lozère. Pas moins de 318 caches, dont un bon nombre dans les gorges du Tarn et plus de 10 au Mas-de-la-Barque, nouvelle station de pleine nature, qui en profite pour proposer un sentier d’interprétation géocaché ! Tous à vos GPS ! !
Il existe aussi sur tout le département des associations qui proposent des randonnées à thème : randos gourmandes, randos nature en compagnie de naturalistes, cani-rando en compagnie de chiens de traîneau... Renseignez-vous auprès de l’Office de Tourisme de votre lieu de résidence.

A cheval et à dos d’âne

Parfois le balisage est commun avec les pistes pédestres. La randonnée à cheval est une pratique en pleine expansion. De nombreux professionnels proposent des randonnées accompagnées, de la demi-journée à la rando de plusieurs jours. L’association des cavaliers randonneurs de Lozère regroupe quant à elle une quarantaine de pratiquants, organisant régulièrement des randonnées. Quant aux randonnées avec un âne, de tradition dans les Cévennes – Stevenson oblige - elles se développent dans toute la Lozère. Pour les plus jeunes, la plupart des centres équestres disposent de poneys, loués également de l’heure à la demi-journée, pour de sympathiques balades.

A vélo

Le « Tour de la Lozère » cyclotouriste, labellisé par la Fédération française de cyclotourisme, fait près de 600 km et 9 600 m de dénivelé au total. Il permettra à tous les cyclotouristes de découvrir le magnifique département de la Lozère à travers toutes ses régions naturelles et en six étapes : de Mende à Langogne pour remonter la vallée du Lot puis suivre celle de l’Allier ; de Langogne au Malzieu-Ville à travers la Margeride ; du Malzieu-Ville à Saint-Germain-du-Teil en parcourant les paysages de l’Aubrac ; de Saint-Germain-du-Teil à Lanuéjols entre gorges et causses ; de Lanuéjols au pont de Burgen à travers les Cévennes (avec les 1 567 m de l’Aigoual, plus haut sommet du Tour) ; du pont de Burgen à Mende en franchissant le mont Lozère.

Pêche

La Lozère est à la pêche ce que la Sologne est à la chasse et Montélimar au nougat ! Placées bout à bout, ses rivières couvriraient la distance de Paris à Moscou (et même 300 km plus loin), soit 2 800 km. Ces 500 cours d’eau alimentent à la fois la Garonne, la Loire et le Rhône alors que 12 lacs et 17 rivières sont répertoriés pour la pêche. Toutes ces rivières, ces ruisseaux et ces lacs permettent la pêche la plus sportive qui soit, tant pour les néophytes que pour les pêcheurs chevronnés. Certains lacs, tels ceux de Barrandon, Saint-Léger-du-Malzieu et Bonnecombe dans le bassin de la Garonne, ainsi que l’étang de la Bastide dans le bassin de la Loire offrent exclusivement des parcours de pêche à la truite. Les lacs de l’Aubrac, des Salhiens, de Saint-Andéol, Born, Souverols sont tous classés en première catégorie ; on peut y trouver des truites fario, dont la pigmentation tourne au jaune vif et qui est si poétiquement surnommée « le poisson qui prend le soleil », mais aussi des brochets, des perches, des chevesnes et des vairons.
Bien que certaines d’entre elles soient plus adaptées à un type d’environnement, toutes les techniques de pêche sont praticables sur l’ensemble de ces sites (pêche au
toc, à la surprise, à l’ultraléger, à la mouche sèche, aux leurres artificiels...). Les rivières sont majoritairement classées en première catégorie.
Le Lot, premier cours d’eau de la Lozère par ordre d’importance, est composé d’une population d’ombres communs pour l’essentiel. On peut également y trouver des chevesnes et des vandoises en quantité intéressante.
Plus au sud, la Jonte, petit ruisseau à sa source, grossit progressivement ; ce milieu s’avère favorable à l’épanouissement de la truite fario à laquelle se mêlent vairons, goujons et quelques brochets.
Le Bès, à proximité du lac de Salhens, offre un paysage étonnamment verdoyant et fleuri.
Idem pour la Truyère qui fait son chemin dans un paysage de jonquilles, de collines boisées de pins sylvestres. Les passionnés de pêche ne seront pas déçus : une grande quantité de vairons, de goujons et de chevesnes, dans la partie basse de la rivière, mêlés à une population de truites autochtones, avec la truite fario.
L’Allier regroupe des truites à robe pailletée, de gros ombres mâles, vairons, goujons, chabots, gros barbeaux, ainsi que chevesnes et vandoises. D’autres rivières de la région se distinguent, à commencer par le Tarn : cette rivière de gorges, l’une des plus belles d’Europe, compte de très gros barbeaux méditerranéens, une faune aquatique très riche dans l’ensemble et une qualité de l’eau, un environnement favorable au développement de poissons tels que les vairons, les goujons, les chabots...
La Colagne, pour les pêcheurs plus patients, jouit auprès des moucheurs d’une bonne réputation (truites, goujons, vairons, chevesnes).
L’Altier, prenant sa source sous le sommet de Finels, est adapté à l’apprentissage et à la maîtrise de la pêche au fouet en nymphe à vue.
Le Chapeauroux peut se vanter d’être l’une des rares rivières françaises à abriter à la fois le saumon, la truite et l’ombre.

Ski et raquettes

Par bon enneigement, les randonneurs pourraient traverser le département de part en part sur plus d’une centaine de kilomètres sans quitter les skis de fond. Plateau des Bouviers, crêtes du pic Finiels, Laubert, un total de 300 km de pistes et d’itinéraires nordiques s’offrent aux amateurs de neige, sans compter les circuits pour raquettes, le ski-joëring, les pistes de luge et autres balades avec chiens de traîneau. Des paysages superbes entourent les petites stations villageoises qui misent sur la qualité de l’accueil. Le ski alpin se concentre sur quelques stations qui, il faut bien le reconnaître, ont parfois du mal à fonctionner malgré les canons à neige. L’Aubrac (à Sainte-Urcize-en-Aveyron), le mont Lozère (Le Bleymard), l’Aigoual (Prat-Peyrot) sont de petites stations qui attirent principalement une clientèle locale. Le Mas de la Barque au-dessus de Villefort, la station du Fer à cheval à Nasbinals et les Bouviers à St-Denis en Margeride ont dû diversifier leurs activités pour accueillir des loisirs sportifs toute l’année et moins dépendre de l’enneigement et des caprices du climat. Le Mont Lozère est ainsi on ne peut plus propice aux activités de plein air.
On peut trouver pistes et locations de raquettes dans toutes les stations de ski de Lozère. Pour ceux qui sont équipés, les associations de randonneurs organisent régulièrement des sorties en hiver. Les sentiers classiques, pourvu qu’ils soient en altitude, peuvent se pratiquer avec les raquettes.

Sur l’eau

Le canoë-kayak : à partir d’Ispagnac, de Sainte-Enimie et de La Malène, plusieurs formules parcourent le fil de l’eau, entre 5 km et 40 km. Le maniement de l’embarcation est à la portée de tout un chacun, et l’encadrement qualifié prévoit le chemin du retour par la route. Dans de bonnes conditions de sécurité, on s’embarque donc pour deux heures, une  demi-journée ou même deux jours passés au ras de l’eau. 


La descente en barque des gorges du Tarn : sur le même site, les bateliers de La Malène rappellent qu’au début du siècle la route n’existait pas et que les barques étaient le seul moyen de communication de la vallée. Reprenant les gestes anciens et les barques traditionnelles, des bateliers offrent à leurs passagers une vue imprenable sur un parcours de 8 km, à un endroit resserré des gorges. Ce qui permet de porter un œil attentif sur la faune, la flore, puis de se laisser émerveiller par les hautes falaises.