Les carrelages de Salernes
Le Var a toujours été « le pays de la terre cuite » et les premières poteries ont fait leur apparition au temps du néolithique, il y a 8 000 ans. Longtemps modelées à la main à partir d’un boudin d’argile, elles ont été ensuite façonnées sur un tour, introduit par la colonisation romaine, une plate-forme en bois actionnée par une transmission rudimentaire déclenchée par une action du pied. Salernes mérite aujourd’hui le titre de « capitale du carrelage ». Construite sur une immense marne argileuse, la ville trouve sur place la matière première nécessaire à son industrie. Depuis la simple tomette hexagonale rouge qui équipe les sols de la plupart des maisons du Midi jusqu’aux carrelages les plus sophistiqués, mosaïques et guirlandes, paysages et festons, les artistes donnent libre cours à leur inspiration. Les carrelages de Salernes, célèbres dans le monde entier, s’exportent partout à travers la planète.
La faïencerie de Varages
Le village de Varages est implanté sur un gisement important d'argile à poterie. Depuis le XVIIe siècle, se perpétue ainsi la production de faïence. Certains artisans d'aujourd'hui apportent des styles différents avec des motifs plus contemporains ; d'autres au contraire, s'attachent à conserver un style davantage traditionnel. Aujourd'hui, le village s'enorgueillit de trois ateliers de faïence, d'un musée des faïences, et d'une manufacture colorée très bien achalandée.
Les tapis de Cogolin
Tapis faits main, tapis de haute laine, ces ouvrages de fibres textiles ont fait la réputation de cette petite ville, où la manufacture, créée en 1924, perpétue la tradition des métiers d’art à la française. Elle imagine de nouveaux styles à partir de cartons originaux, mais développe également une activité de restauration de tapis anciens.
Les tropéziennes
La mode des sandales à semelle et dessus cuir s’est installée à Saint-Tropez depuis les années… 1920 ! Aujourd’hui le succès perdure grâce à l’atelier Rondini qui continue à fabriquer des « sandales tropéziennes » et à K. Jacques qui conçoit des « spartiates tropéziennes ».
Les santons du Val
L’origine de ces petites statuettes d’argile se perd dans la nuit des temps. Elles sont toujours très prisées des touristes, car elles contiennent un peu de l’âme de la Provence. On y retrouve les petits métiers de la pastorale que l’imagination populaire naïve plaçait dans la crèche tout autour de l’enfant Jésus.
Les objets tournés et sculptés en bois d’olivier
Avec ses teintes dégradées de bois blond clair strié de veines sombres, le bois d’olivier est naturellement décoratif. De nombreux artisans et artistes de village, la gouge ou le polissoir à la main, tirent des troncs noueux de superbes objets usuels – pots, saladiers, manches, gobelets – ou décoratifs – statuettes, bibelots.