Découvrez l'Ardèche : Que rapporter ? (artisanat...)

Vous pouvez faire provision de produits gourmands, charcuterie et fromage de brebis de la montagne ardéchoise, collection de picodons en leurs différents états, chocolat Valrhona, etc. Parmi les incontournables, vous rapporterez une petite fiole d'huile essentielle de lavande fine bio du Diois, une boîte de marrons glacés d'Ardèche et une autre de nougat de Montélimar. Quelques bonnes bouteilles s'imposent aussi. Vous craquerez également pour des bols, des assiettes, un pichet, un saladier ou autres créations des potiers et céramistes locaux. Ainsi vous vous souviendrez au quotidien des saveurs de la Drôme et de l'Ardèche. Visitez l'atelier C-Marcel à Die pour piocher dans les superbes collections au féminin de cette styliste et couturière drômoise. Chez Ardelaine à Saint-Pierreville, choisissez un pull 100 % laine de pays. Et offrez-vous un bijou des Georgettes, pendentif ou manchette argent/cuir, au magasin d'usine du Cheylard.

Un vaste choix de produits gourmands

Côté Drôme comme côté Ardèche, on célèbre le bien-vivre et le bien-manger, vous trouverez sans difficulté des souvenirs gourmands à ranger dans vos valises ! Version sucrée tout d'abord, autour du marron d'Ardèche, qui est une châtaigne on le sait, des noix de Grenoble, également produites dans la Drôme et donnant une excellente huile, mais vous trouverez bien plus souvent de l'huile d'olive et particulièrement le caviar d'entre toutes, l'huile d'olive de Nyons. Vous avez aussi le choix des fromages au lait de chèvre ou au lait de brebis, en Drôme comme en Ardèche, et bien entendu la montagne ardéchoise vous fournit en délicieuse charcuterie de pays. Chez les cavistes et dans les caveaux, on vous conseillera pour enrichir votre cave personnelle de quelques bouteilles des meilleurs AOC de cette région viticole. Vous pouvez même faire provision de whiskies au pays du côtes-du-rhône ! Il y a les whiskies griffés le Tanargue, en Ardèche, et la collection des Sequoia biologiques de la Distillerie du Vercors, dans la Drôme.

La route des métiers d'art en Ardèche

Suivez cette route touristique ardéchoise, itinéraire riche et insolite qui vous invite à aller à la rencontre des créateurs d'œuvres d'art et des artisans afin de découvrir leur savoir-faire (www.ardeche-guide.com/la-route-des-metiers-d-art-en-ardeche). En Ardèche sont produits de magnifiques objets et cette route des métiers d'art vous permet de les traquer en profitant d'un cheminement qui relie un concentré de talents et de savoir-faire. Celle-ci regroupe près d'une centaine de professionnels et trois boutiques collectives, du nord au sud du département, avec des vanniers, des céramistes, des forgerons, des ébénistes, des maroquiniers ou encore des bijoutiers... Prenez le temps d'une visite spécifique pour la vallée du bijou, du Val d'Eyrieux, avec sa Maison du bijou au Cheylard et l'atelier du bijou de Saint-Martin-de-Valamas (www.lavalleedubijou.com). C'est également au Cheylard que vous trouverez la boutique d'usine des fameux bijoux Les Georgettes de métal et de cuir. Il faut dire que le pays du Cheylard a développé dès le début du XXe siècle deux industries artisanales qui perdurent – le textile et la bijouterie – même si ces secteurs ont été fortement touchés par la crise et les délocalisations. C'est surtout la bijouterie de luxe qui a réussi à tirer son épingle du jeu, particulièrement à travers le groupe GL. Fabricant depuis 1917, le groupe GL est aujourd'hui leader européen en bijouterie. Acteur incontournable spécialisé dans la création, la fabrication et la distribution de bijoux en argent, or, plaqué or et acier. Des bijoux intemporels aux bijoux plus créatifs de marques propres – GL, Altesse, Valès Dorval et XC 38 – mais aussi pour le compte de marques de luxe dont Kenzo, Paul & Joe...

Poterie de la Drôme

Dans la Drôme, ce sont les potiers et les céramistes qui vous séduiront par leurs créations. Avec des villages dédiés, des styles variés et une belle qualité, là aussi vous allez avoir l'embarras du choix. La tradition ancestrale de la poterie reste vivante dans plusieurs régions de la Drôme. Cliousclat en est un des bastions depuis le XVIIIe siècle. L’histoire du village de Dieulefit est également liée de longue date avec celle de la poterie. Des archéologues ont mis au jour des traces d’activité potière sur le site de Dieulefit dès la période romaine. Et la première mention attestée d’un atelier de potier remonte au XVe siècle. Cette activité se développa à travers les siècles pour atteindre son apogée au début du XIXe siècle. La poterie faisait alors travailler près de 1 000 personnes dans la région ! Mélange de l’argile – en provenance des carrières des Vitrouillères aujourd’hui abandonnées – et du tour de main de l’artisan, la poterie était à l'origine essentiellement utilitaire. Les céramiques et faïences pour la maison firent les beaux jours de la poterie de Dieulefit, mais ont dû céder le pas devant les productions industrielles. Aujourd’hui, quelques ateliers continuent toutefois à fabriquer cette poterie traditionnelle qui se caractérise notamment par ses couleurs vives. La poterie dite d’artisanat d’art a pris le relais. Grâce au savoir-faire de générations de potiers – que l’on surnomme les « ventres jaunes » à cause de l’argile qui recouvre leur tablier –, les ateliers de Dieulefit se sont reconvertis dans l’artisanat d’art. Façonnant la terre dans des formes parfois surprenantes et faisant surgir des couleurs bigarrées, les potiers drômois se sont forgé une réputation d’originalité et de qualité.

Les cordonniers et les chaussures de Romans

A partir de 1850, Romans voit le développement de l’industrie de la chaussure pour laquelle travaillent, en 1914, 5 000 ouvriers ! Après la guerre, l'industrie de la chaussure bénéficie d’une certaine prospérité. On connaît la suite : de grands noms du luxe comme Clergerie, Charles Jourdan, Kélian font la réputation de Romans. La délocalisation aura raison de cette spécificité artisanale locale ! Les grandes maisons ont fermé leurs portes. Mais l'artisanat de la chaussure reste vivant à Romans. Tannerie, maroquinerie, cordonnerie, sellerie, formes, talons, machines et composants... : le secteur compte encore une trentaine d'entreprises et emploie 2 000 salariés. Des produits de qualité, du travail d'expert, des coutures à la main mais aussi l'utilisation de technologies de pointe font encore la fierté de la région et le bonheur des amoureux du travail d'excellence. Romans et la Drôme des collines ont de beaux restes. Il y a ici le magasin d'usine des inégalables chaussures Paraboot. Faites un tour à la Cité de la Chaussure de Romans qui regroupe plusieurs artisans, vous y trouverez certainement chaussures à vos pieds ! Notamment après avoir visité l'atelier de fabrication de la jeune griffe Made un Romans, éthique, écoresponsable et collective. Et vous êtes à deux pas de Marques Avenue, village de magasins d'usine de grandes griffes qui attire les modeuses et les modeux pour des séances de shopping marathon épuisantes mais efficaces ! Mais cela n'a rien de typiquement drômois... En revanche, aller dans les boutiques et les ateliers des artisans locaux vous assure des productions de pays, ainsi la boutique des vêtements griffés C Marcel, de la styliste Chloé Marcel à Die, dans le Diois.

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