Découvrez l'Ardèche : Au fil de l'eau

Le territoire est plutôt connu pour ses vins prestigieux. L'Ardèche décline pourtant ses crus d'eaux minérales, résurgences d’un passé volcanique. Cette destination est riche en eaux. De la basse vallée de l’Ardèche à la montagne ardéchoise en passant par le Coiron et les Cévennes, l’eau est omniprésente, de rivière paisible en torrent de montagne, de lac miroir en cascade plongeant le long des orgues basaltiques. L’eau irrigue les terres permettant les cultures, façonne les paysages, fournit de l’énergie aux moulins. La Drôme a aussi ses zones humides et ses cours d'eau. Si le fleuron touristique de la destination reste la descente de l'Ardèche en canoë, bien d'autres plaisirs aquatiques vous attendent sur ce territoire au fil de l'eau. Venez pagayer ou naviguer sur le fleuve, emprunter les chemins de halage ou une passerelle himalayenne sur l'eau, pêcher, vous baigner et vous hydrater ! Mais gardez à l'esprit que l'eau se raréfie...

Des eaux vives en canoë ou canotier

Certaines eaux vives s'endorment en été. Au cœur de la canicule, la sécheresse transforme des cours d’eau impétueux en petits ruisseaux ! Même sur la Drôme, vous devrez alors porter votre canoë sur certaines portions ! Pour l'Ardèche, cela reste toujours navigable, mais... parfois embouteillé. Venez plutôt aux intersaisons. En plus, l’Ardèche possède des rivières magnifiques qui se prêtent aussi bien à la pratique du canoë, du kayak, voire du rafting, qu’au canyoning ou à l’hydrospeed, dès le printemps ou en automne. C’est le bon moment pour vivre les meilleures descentes de l’Ardèche ; une compétition internationale se déroule d’ailleurs à cette période. Vous pouvez aussi descendre l'Ardèche toute l'année sur de grandes barques avec les Bateliers de l'Ardèche, sur des embarcations traditionnelles à fond plat.

Les eaux vives sont aussi propices à un sport moins spectaculaire : la pêche. La Drôme et l’Ardèche, notamment dans la montagne ardéchoise près des sources de la Loire, offrent des sites de pêche très réputés, entre autres pour la truite.

Changement d'ambiance au fil du Rhône, fleuve majestueux qui sépare la Drôme de l'Ardèche. Les eaux semblent plus calmes. Ne pas se fier aux apparences : elles sont puissantes et leur débit est élevé. Au départ de Tournon-sur-Rhône partez en croisière à bord de l’unique canotiers en bois du Rhône, celui de la Compagnie des Canotiers qui propose différentes croisières, sportives, gourmandes, contemplatives, autour du vin ou du chocolat, de la culture et de l'histoire, voire avec un vélo. Le temps d’un week-end, oubliez votre voiture. Chargez votre vélo sur le pont et prenez le temps de naviguer et de découvrir des paysages inédits de l'Ardèche et de la Drôme. Puis poursuivez tranquillement en pédalant sur la Dolce Via, cette superbe voie douce au cœur de la vallée de l’Eyrieux pour achever en beauté votre séjour le lendemain par la descente d’une autre vallée, celle du Doux, tout aussi sauvage, en train à vapeur avec le Mastrou.

Des eaux et des cures thermales

Si l’on excepte Vals-les-Bains, porte-drapeau du thermalisme en Drôme-Ardèche, les villes thermales de la région restent méconnues.

Il y a Montbrun-les-Bains dans la Drôme, réputée pour ses eaux sulfurées déjà exploitées au temps des Romains, très à la mode au XVIIe siècle et modernisée en 1865 par le marquis de Suarez d'Aulan qui fit construire un établissement thermal sur le modèle de celui de Baden-Baden en Allemagne. Les patients s'y rendent pour soigner et/ou soulager les affections des voies respiratoires et les rhumatismes. C’est également un centre de remise en forme. En Ardèche, Neyrac-les-Bains peut accueillir 3 000 curistes par saison, en limitant volontairement son expansion pour garder son ambiance familiale, autour de trois thèmes de cure : le bain de nature pour la rhumatologie, la force de l’eau pour la dermatologie et la forme verte, pour la détente, la beauté et le bien-être. Le nouveau spa offre détente et loisirs : vous profitez des plaisirs aquatiques et d'une eau thermale à 29 °C. En altitude et isolée, Saint-Laurent-les-Bains, intégrée à la Chaîne thermale du Soleil, l'une des plus sauvages et sympathiques de la chaîne, propose des cures de santé particulièrement pour les affections liées à la rhumatologie et la fibromyalgie. Et, dans l'air du temps, son spa décline plusieurs formules de remise en forme.

Quant à Vals-les-Bains, elle est avant tout connue pour sa présence sur toutes les tables du Dauphiné ! Cette eau délicatement pétillante est plébiscitée dans la région. La station à taille humaine, dans un cadre de montagne, distille un charme romantique. Ses cures sont prescrites dans différents troubles digestifs. Elle est appréciée pour ses formules de lutte contre l'obésité. Un centre de remise en forme moderne est également à disposition de la clientèle. Les touristes de passage ne s'en privent pas !

Des eaux d'Ardèche en bouteille

Terre volcanique, l'Ardèche produit des eaux minérales riches en bienfaits. Celles d’Arcens, au cœur de l’Ardèche, en bordure du Massif central, ont leur légende. On dit qu'un jour où la chaleur était particulièrement forte, des chasseurs gaulois venus traquer l'ours, le chevreuil et le sanglier, furent tellement assoiffés qu'ils implorèrent le chêne sacré. La Dame Blanche apparut et les guida vers une source qui émergeait d’une prairie. Il fallut attendre 1930 pour que les frères Curinier, l’un charpentier, l’autre puisatier, réalisent un premier forage à proximité de l’émergence des eaux d’Arcens. Circulant à plusieurs kilomètres sous la surface d’anciennes formations volcaniques, l’eau minérale d’Arcens se charge de gaz qui la propulse à la surface. Il y a aussi la Reine des Basaltes, découverte en 1874 à Asperjoc, par le notaire d'Antraigues. Jaillissant des flancs du volcan d’Aizac, elle est autorisée à la commercialisation depuis 1876 et reconnue pour ses qualités diurétiques, recommandée pour soigner le diabète et les affections du foie et de l’estomac.

La plus célèbre et la plus productive des eaux thermales ardéchoises reste celle de Vals-les-Bains avec 30 sources répertoriées, dont la première découverte en 1601. Dès l’année suivante, elle commence à être exploitée et envoyée à la cour du roi de France. Près de Meyras, toujours au cœur des volcans ardéchois, jaillissent les sources du Pestrin dont les deux principales sont exploitées depuis 1868. L’une plate, l'eau de Chantemerle, l’autre gazeuse, l'eau de Ventadour, ces eaux sont digestives, réputées pour stimuler la circulation et pour leur richesse en oligo-éléments.

Enfin, les eaux minérales du Vernet proviennent d’une source située au cœur du Parc naturel régional des Monts d’Ardèche, dans la commune de Prades, et sont exploitées depuis 1874. La Reine des Basaltes, la Ventadour et l'eau Vernet sont labellisées par le Parc naturel régional des Monts d’Ardèche. D'une rare pureté, riches en minéraux, elles sont finement pétillantes. Difficile de faire son choix d'autant que de nouvelles versions existent, délicatement aromatisées à la fraise, au citron, à la menthe... Et surtout allez à la source pour vous fournir !

Organisez votre voyage avec nos partenaires en Ardèche
Transports
Hébergements & séjours
Services / Sur place
Envoyer une réponse