Histoire Histoire

L'occupation humaine du territoire est avérée dès la Préhistoire. En témoigne le joyau patrimonial de la grotte Chauvet-Pont d'Arc. Les habitants trouvent très tôt refuge dans les montagnes, investissant les cavernes pour des rites et des occupations plus ou moins sporadiques. Plus tard, les Romains donnèrent une impulsion majeure au développement de la vallée en l'exploitant comme voie de communication. Ainsi dès l'Antiquité, de part et d'autre du fleuve et de la voie romaine, se sont édifiées des villes puissantes, défendues contre les envahisseurs successifs. Sur ce territoire riche de ses alluvions, l'agriculture connut un fort développement à partir du Moyen Âge. A l'époque moderne, c'est au tour de l'industrie d'apporter sa pierre à l'économie. Si des similitudes et corrélations historiques ont marqué la Drôme et l’Ardèche, chacune, campée d’un côté de ce fleuve qui marquait la frontière avec le royaume de France, a son histoire.

350 000 ans avant J.-C.

L'homme taillait le silex sur ce territoire il y a 350 000 ans. Voir la Cité de la Préhistoire de l'Aven d'Orgnac.

GinaKoch - Shutterstock.com.jpg

35 000 ans avant J.-C.

De somptueuses peintures rupestres

De nombreuses traces demeurent de l'occupation préhistorique du territoire, notamment à travers deux trésors : la grotte Chauvet-Pont d'Arc et le site de Soyons. La grotte de Chauvet-Pont d’Arc abrite les plus anciennes peintures rupestres actuellement connues au monde : plus de 30 000 ans ! A partir du Néolithique – environ 7 000 ans av. J.-C. –, l’habitat se transforme. Des oppida, sortes de villages fortifiés, sont construits sur les collines. A l’âge du bronze, la route de l’ambre emprunte la vallée. La région est peuplée par les Ibères et les Ligures. La vallée du Rhône, sur le territoire futur de la Drôme et de l'Ardèche, affiche un dynamisme qui n'a fait que se développer depuis.

Ier siècle avant J.-C.

Antiquité et vallée de communication

Au VIe siècle av. J.-C., les Phocéens créent Massilia (Marseille), la plus ancienne ville de France, et la vallée du Rhône devient la voie de communication privilégiée entre les peuplades gauloises et les colonies grecques. 

A la confluence du Rhône et de l’Isère, le site de Valence est occupé par les Romains qui y fondent une colonie dans la première moitié du Ier siècle av. J.-C., tout en construisant des routes pour faciliter leur déplacement. Nos routes suivent généralement ce tracé antique que marquent toujours quelques bornes miliaires. Les Romains savent aussi transporter l’eau pour faciliter l’irrigation et approvisionner les villes. Ils édifient des moulins sur le Rhône pour moudre le grain transporté sur le fleuve. Au IIe siècle, c’est encore le couloir rhodanien qu’empruntent les premiers chrétiens pour convertir l’Europe...

Ve siècle

Moyen Âge, des barbares aux seigneurs

Comme dans la plus grande partie de l’Europe, la vallée du Rhône est impactée par les invasions barbares. Valence ne connaît toutefois pas la prospérité de sa voisine lyonnaise. Les Wisigoths, les Francs et les Burgondes luttent pour le contrôle d'une ville dévastée à plusieurs reprises. Plus tard, les comtes et les évêques valentinois doivent de même se défendre, et la prospérité de Valence en est retardée.

Le bas Moyen Âge voit Valence – du moins les nobles et le clergé – profiter du commerce du sel. Le Rhône étant difficilement navigable au nord de Vienne, les bateaux chargés de sel doivent effectuer un transbordement – avec péage  – dans le port valentinois.

Les invasions barbares © ZU_09 - iStockphoto.com.jpg

1452

Une université à Valence

Valence se dote, dès 1452, d'une université qui deviendra vite réputée dans les domaines de la médecine et du droit. Dans le même temps, Montélimar prend une certaine importance. Les dauphins qui règnent sur Montélimar y transfèrent en 1426 leur atelier monétaire de Mirabel qui y fonctionnera jusqu'en 1477. Plus tard, en 1498, les rois de France intègrent Montélimar dans le duché de Valentinois érigé pour les Borgia.

1600

Naissance de la science de l'agriculture

La région est marquée dès 1600 par les débuts d'une agriculture « scientifique » à travers les travaux du protestant Olivier de Serres, père de l'agronomie française. La Drôme et l'Ardèche en sont aujourd’hui encore les héritières. Si la soie n'est plus exploitée, la vigne demeure !

Olivier de Serres © Morphart Creation - Shutterstock.Com.jpg

XVIIIe siècle

Dans le Vivarais, des moulinages, des papeteries s'installent. Annonay voit croître ses industries de mégisserie et de papeterie.

1789

Paysans, ouvriers, résistants

La Révolution française change la donne. Une nouvelle société s'organise. La modernité et l’arrivée massive de l’industrie en vallée du Rhône amorcent un fort exode rural. La Drôme et l’Ardèche n’ont pas manqué le train de l’industrialisation.

1930

Dans les années 1930, avec les congés payés, la Drôme et l'Ardèche s'ouvrent au tourisme, secteur qui n'a cessé depuis de se développer. C'est l'époque de la N7 et du nougat de Montélimar !

1939-1945

Les deux départements sont meurtris lors de la Seconde Guerre mondiale. Sur les plateaux du Vercors ou dans les villes bombardées par les alliés pour couper la retraite des Allemands dans la vallée, les pertes humaines seront nombreuses et les dégâts matériels importants.

2020

Les promesses de la Biovallée®

Couloir de migrations historiques, la vallée du Rhône n'a jamais vu sa fréquentation diminuer, même à la suite de l’ouverture du viaduc de Millau qui offre une alternative vers le Sud. Aujourd'hui, après l’apogée du nucléaire et de l’industrie chimique, de nouvelles activités moins controversées se développent. Suivant des chemins de traverse, une nouvelle ère s’ouvre. Du Diois au Val de Drôme, c'est l'avènement de la nouvelle Biovallée® de la Drôme, éco-territoire de référence, qui témoigne de la possibilité d'un développement durable autour du slow tourisme, du télétravail et de choix de vie alternatifs.

Organisez votre voyage avec nos partenaires en Ardèche
Transports
Hébergements & séjours
Services / Sur place
Envoyer une réponse