Découvrez la Suisse : Architecture (et design)

La Suisse a vu naître Le Corbusier, le plus célèbre des modernistes, ainsi que Peter Zumthor, Jacques Herzog et Pierre de Meuron, tous trois détenteurs du prix Pritzker, le Nobel de l’architecture. Bien d’autres grands noms ont étudié dans les prestigieuses écoles polytechniques de Lausanne et de Zurich ou l'Accademia di architettura de Mendrisio. On y trouve des enseignants talentueux qui contribuent à développer et à diffuser une culture mêlant avec élégance savoir-faire pratique et geste créateur. Elle prend souvent sa source dans les richesses du passé. Des sites lacustres préhistoriques aux puissantes forteresses médiévales, des élégants palais Renaissance aux foisonnantes églises baroques, des prouesses d’ingénierie aux élans de la modernité, le patrimoine suisse retrace l’histoire millénaire d’un pays qui peut aussi s’enorgueillir de posséder une architecture vernaculaire qui a inspiré le monde entier.

Trésors du passé

La Suisse est le pays d’Europe qui abrite le plus grand nombre de sites palafittiques, trésors lacustres de la préhistoire. Sur les rives des lacs de Neuchâtel, Zurich, Zoug, Hallwil ou Bienne, vous pourrez ainsi découvrir les vestiges de ces étonnants villages mêlant maisons flottantes ou sur pilotis, et maisons sur la terre ferme… qui prenaient bien souvent la forme de tertres artificiels. De plan rectangulaire, souvent longues et étroites et abritées sous un large toit de chaume à deux pans, ces maisons étaient faites en madriers (troncs de bois équarris) ou à colombages, les murs étant alors formés d’un entrelacs de branches et revêtus de torchis. Elles étaient alignées en plusieurs rangées et étaient protégées par des palissades de bois, des fossés et remblais. Les vestiges et reconstitutions du Laténiumparc et musée d’archéologie d’Hauterive sont incontournables. Les Celtes et les Helvètes établirent les premiers centres urbains ou oppida, divisés en différents quartiers et fortifiés de puissants remparts de terre, bois et pierres. La presqu’île de l’Enge à Berne en abrite des vestiges. Puis ce fut au tour des Romains de mêler avec brio pragmatisme, monumentalité et richesse domestique comme le montre la très belle villa gallo-romaine d’Orbe-Boscéaz avec ses superbes mosaïques. Ne manquez pas non plus la ville romaine d’Augusta Raurica avec ses thermes, sa fontaine souterraine, les puissants murs de soutènement de sa basilique et les restes de fours destinés à la fabrication de tuiles réalisées à base d’argile séchée et dont beaucoup portent la marque de la légion. Eh oui, à cette époque, les forces armées étaient aussi les premières entreprises du bâtiment !

Puissance médiévale

L’époque carolingienne (VIIIe-Xe siècles) est une période de grand renouveau pour l’architecture monastique chrétienne. L’abbaye de Saint-Gall en est l’exemple le plus célèbre. Son plan idéal d’une grande fonctionnalité révèle une séparation entre est-sacré et ouest-profane et deux puissantes tours flanquent la façade occidentale de son église. Des traits que l’on retrouve dans le très beau couvent des Sœurs à Müstair. Ce dernier possède également le plus important ensemble de fresques romanes du pays, ce roman dont les murs massifs, les arcs en plein cintre et les décorations sculptées vont se répandre partout dans le pays sous l’influence des ordres religieux. L’église abbatiale de Romainmôtier est l’un des grands chefs-d’œuvre du roman suisse avec ses voûtes croisées portées par de puissants piliers, tout comme le monastère de Muri ou bien encore l’église Santa Maria di Castello à Mesocco, avec son superbe campanile en pierre aux baies géminées. Avec ses arcs brisés, ses voûtes d’ogive et ses fins mais puissants arcs-boutants, le gothique se fait vertical et aérien. Superbes vitraux, portails sculptés et voûtes nervurées sont autant de témoins de la richesse décorative gothique. Mais peu d’édifices sont construits ex nihilo, se basant au contraire sur des fondations carolingiennes et romanes, créant ainsi un somptueux mélange des styles dont les cathédrales sont les plus fières représentantes. Ne manquez pas la cathédrale Notre-Dame de Lausanne, la cathédrale Saint-Nicolas de Fribourg ou bien encore la cathédrale de Coire avec sa belle nef alternant puissants piliers romans aux chapiteaux élégamment sculptés et voûtes aériennes gothiques. Un mélange que l’on retrouve également dans l’étonnante basilique Notre-Dame de Valère, rare exemple d’église fortifiée et preuve que le Moyen Âge est une période pour le moins mouvementée ! Ce qui explique la présence de nombreux châteaux forts. Ces derniers passent de simples tours isolées à puissantes forteresses. La cité fortifiée de Bellinzona, aux trois châteaux et puissants remparts épousant les contours accidentés de la topographie, est unique en son genre, tout comme le légendaire château de Chillon avec son double visage, entre forteresse et palais gothique princier. Les cités en plein développement se protègent également derrière d’impressionnants remparts. Tours d’horloge, hôtels de ville et maisons de guilde se parent des atours du gothique. Rez-de-chaussée en maçonnerie composé d’arcades, étages à colombage avec oriels (fenêtres à encorbellement) caractérisent souvent les hautes et étroites maisons médiévales. Les villages de Stein-am-Rhein et Reggensberg comptent parmi les plus pittoresques du pays. Lucerne, elle, impressionne avec ses étonnants ponts couverts en bois et son Museggmauer, 850 m de remparts et tours parfaitement préservés. Mais c’est bien sûr la vieille ville de Berne qui se fait la plus belle représentante de ce Moyen Âge suisse avec ses longues ruelles pavées bordées d’arcades, ses petites places agrémentées de fontaines, son Rathaus à la façade aux beaux reliefs de pierre et sa Käfigturn.

Renaissance, baroque, néoclassicisme

Face à un gothique omniprésent, la Renaissance se fait plutôt discrète en Suisse. Dans la partie alémanique, il n’est ainsi pas rare de voir se côtoyer encorbellements, tourelles et pignons à gradins gothiques et élégantes cours à colonnades Renaissance. Elle s’imposera davantage dans le Centre et le Sud, où l’influence italienne est plus forte. À Lucerne, le palais Ritter et le Rathaus, avec leurs façades bosselées, rappellent les palais de la Renaissance florentine. Alors que la Réforme protestante a partout dépouillé les édifices chrétiens de leurs richesses décoratives, leur opposant des temples d’une grande austérité, le baroque va se faire l’arme de la reconquête idéologique. Partout l’on construit ou reconstruit à grands renforts de courbes et contre-courbes, trompe-l’œil et d’une abondance décorative où stucs et dorures règnent en maîtres. Les clochers à bulbes apparaissent dans le ciel et les grands palais urbains redessinent les villes avec leurs majestueux escaliers d’apparat menant à des cours fastueuses. Parmi les chefs-d’œuvre de l’époque, ne manquez pas le Kloster Einsiedeln avec ses somptueuses fresques et peintures et sa bibliothèque aux lignes complexes, et la foisonnante bibliothèque de l’abbaye de Saint-Gall avec son parquet en marqueterie et ses plafonds ornés de stucs et trompe-l’œil. Une surcharge ornementale qui tutoie les exubérances rococo. La fin du XVIIIe siècle se fera plus apaisée avec les formes épurées du néoclassicisme, que l’on retrouve notamment dans les « campagnes », grands domaines ruraux de la campagne lausannoise dominés par d’élégantes maisons de maître.

Bouillonnants XIXe et début du XXe siècle

Avec la révolution industrielle s’ouvre une période d’incroyables avancées techniques. Les grandes villes se dotent de superbes ponts, à l’image du pont Saint-Antoine de Genève, premier pont suspendu à l’aide de câbles d’acier. Les marchés et galeries commerçantes succombent également aux sirènes de cette architecture métallique, comme le montrent la belle verrière en oriel de la galerie Saint-François de Lausanne et les halles du marché de Montreux. Cette alliance de l’architecture et de l’ingénierie culmine dans les superbes ouvrages d’art ponctuant le tracé des nouvelles lignes de chemin de fer, alternant entre massives structures en maçonnerie de pierre et élégantes silhouettes métalliques. Le chemin de fer permet également le développement des premières stations touristiques qui se peuplent d’hôtels et villas cossues. C’est sur la Riviera vaudoise que cette architecture hôtelière va rayonner. Eugène Jost imagine le Caux Palace bâti sur une terrasse de 500 m de long, alternant échauguettes médiévales, colonnades Renaissance et décors de bois sculptés traditionnels. Mais les hôtels n’ont pas l’apanage de cet étonnant éclectisme historicisant que l’on retrouve aussi bien dans les bâtiments officiels que dans les grandes villas bourgeoises. Le palais Eynard à Genève avec son style néopalladien culminant dans sa façade à colonnes ioniques, l’Opéra de Zurich avec sa façade décorée à la mode néobaroque, le très néogothique château des Crêtes de Montreux, le manoir de Ban à Corsier-sur-Vevey avec ses pilastres cannelés et son péristyle néoclassique ou bien encore le Bundeshaus néo-Renaissance de Berne en sont de très beaux exemples. En parallèle se développe également le Heimatstil ancré dans les traditions locales et régionales et faisant la part belle aux bois sculpté, à la pierre taillée et au fer forgé. Cette période est aussi celle d’un grand renouveau urbain. Les grandes villes abattent leurs fortifications pour s’agrandir, les aménagements paysagers se multiplient et la planification urbaine est érigée au rang de science, comme le montre le nouveau tracé des villes horlogères de La Chaux-de-Fonds et du Locle. Rationnel et fonctionnel, ce nouveau schéma urbain organisé en bandes parallèles, imbriquant habitat et ateliers, a transformé ces deux cités en villes-manufactures. C’est également à La Chaux-de-Fonds que Charles L’Eplattenier, professeur à l’École d’art, va développer un art décoratif régional, mêlant nouveautés formelles Art nouveau et inspiration locale, baptisé « style sapin » en référence aux sapins jalonnant l’horizon jurassien. Le crématoire de la ville en calcaire du Jura en est l’édifice le plus représentatif.

Éloge de la modernité

Terre natale de Charles-Édouard Jeanneret, alias Le Corbusier, la Suisse peut se vanter d’être le berceau du modernisme. La villa Jeanneret-Pierret, surnommée la maison Blanche, possède encore des atours néoclassiques, et pourtant le maître y laisse déjà poindre son modernisme via les principes de la fenêtre en bandeau et du toit-terrasse. Le style Le Corbusier va ensuite évoluer entre cubisme et rationalisme, libérant l’espace des lourdeurs des structures traditionnelles pour un plan libre qu’aucune décoration superflue ne vient troubler. Forme et fonction s’allient dans des constructions aux lignes géométriques et épurées. Parmi les grandes réalisations du maître, ne manquez pas la villa turque à l’étonnante ossature en béton armé constituée de planchers soutenus par des poteaux carrés révélant un espace ouvert et modulable, la villa « Le Lac » ou l’art du minimalisme, l’immeuble Clarté de Genève, baptisé la « maison de verre » du fait de sa façade libre à pan de verre, chef-d’œuvre d’inventivité avec ses logements à plan ouvert et aux fenêtres coulissantes sur billes (une grande nouveauté pour l’époque !), sans oublier bien sûr l’une de ses dernières réalisations, son pavillon tout de verre et d’acier devenu un musée public dédié à son œuvre à Zurich. La Riviera vaudoise est l’un des terreaux du modernisme en Suisse. Les villas de Le Corbusier y côtoient notamment la villa Karma, bâtiment nu et épuré repensé par Adolf Loos, et la villa Kenwin, surnommée le « Bauhaus sur Léman », toute en horizontalité avec ses balcons-coursives. À la même époque, Dornach voit sortir de terre d’étranges édifices sur lesquels vous ne verrez aucun  angle droit, à l’image du monumental Goetheanum tout en béton. Ces édifices suivent à la lettre les principes édictés par Rudolf Steiner, théoricien de l’anthroposophie, doctrine qui fait du monde matériel une manifestation visible du monde spirituel. Le pays se lance également dans de nouvelles recherches urbanistiques. La cité-jardin du Prélaz est une des premières du genre. Elle regroupe immeubles et petites maisons mitoyennes dans un ensemble urbain épousant les contours du relief lausannois. La maison mitoyenne à deux ou trois étages avec jardin est le schéma d’habitat le plus utilisé, comme le montre bien le Freidorf, lotissement imaginé par Hannes Meyer, l’un des directeurs du Bauhaus. Après-guerre, ces lotissements font place aux grands ensembles. Le plus célèbre d’entre eux est le Lignon à Vernier. Sa silhouette en ligne brisée s’étend sur 1 065 m de long. En complète opposition à ce monumentalisme résidentiel, Pascal Häusermann imagine autour de Genève des habitations en forme d’œuf ou de bulle, silhouettes insolites déterminées par une économie de moyen et une recherche de fonctionnalité. Étonnant !

Effervescence contemporaine

La Suisse a vu naître quelques-uns des plus grands créateurs contemporains. Mario Botta est la figure tutélaire de l’école du Tessin qui se démarque par une architecture sensible et sensuelle dont les lignes sont inspirées autant par l’environnement que par les besoins individuels des utilisateurs. Mario Botta est célèbre pour ses réalisations aux formes géométriques simples qui s’animent sous d’étonnants jeux d’ombre et de lumière, révélant la pureté des matériaux employés, la brique en tête. Parmi les plus belles réalisations de l’architecte, ne manquez pas la somptueuse chapelle perchée de Monte Tamaro, l’église San Giovanni Battista à Mogno avec sa magnifique polychromie de marbre blanc et de granit gris, le muséum Jean Tinguely de Bâle, tout en grès rose pâle, ou bien encore l’incroyable spa du Tschuggen Grand Hotel. Livio Vacchini, autre éminent membre de l’école du Tessin, a réalisé, lui, l’étonnante Ferriera de Locarno dont la structure en grillage d’acier noir sert autant de support que de décor. Autre figure phare de l’architecture suisse, Peter Zumthor qui, avant d’être architecte, fut ébéniste. On comprend mieux ce respect du matériau qui habite chacune de ses créations. L’architecte ne se revendique d’aucun style, préférant faire de chacune de ses réalisations une expérience architecturale unique en lien avec l’histoire du lieu, à l’image de ses magnifiques thermes de Vals tout en gneiss local. Un respect du lieu et de son histoire que l’on retrouve chez le plus célèbre des duos d’architectes Herzog & de Meuron. Rigueur formelle, pureté des lignes et simplicité des volumes caractérisent leurs réalisations. On leur doit notamment la tour de l’Institut Roche de Bâle. Bernard Tschumi, qui a entièrement repensé le quartier du Flon à Lausanne avec ses ponts habitables, et Roger Diener, qui a dessiné la Kunsthaus Pasquart de Bienne, étonnant monolithe cubique associé à l’ancien hôpital de la ville, comptent parmi les autres grandes figures de l’architecture suisse. Mais la Suisse a également accueilli de grands noms de l’architecture internationale, notamment sur deux sites étonnants. Le plus célèbre est le Vitra Design Museum et son campus. Le bâtiment principal, imbrication de différents volumes dans une géométrie contorsionnée, est la première réalisation européenne de Frank Gehry. Les pavillons et halls de production y ont été imaginés par Tadao Ando, l’agence SANAA, l’agence Grimshaw et Alvaro Siza, tandis que Renzo Piano y a créé une « micro-maison ». Herzog & de Meuron ont imaginé la Vitra Haus, superposition sur cinq étages de maisons à pignons aux façades vitrées servant de showroom, tandis que, non loin, Zaha Hadid a redessiné la caserne de pompier, véritable sculpture architecturale, dont l’auvent de béton semble suspendu dans les airs. Le campus de l’École polytechnique de Lausanne abrite, lui, le Rolex Learning Center à la silhouette ondulante imaginée par l’agence SANAA, l’Art Lab, étonnant pavillon de bois au toit pivotant et ondulant pensé par Kengo Kuma, et les bâtiments en verre polychrome de Dominique Perrault. Bien d’autres trésors contemporains vous attendent à travers le pays comme le Kultur und Kongresszentrum Luzern, bâtiment de verre et d’acier au toit de cuivre en porte-à-faux imaginé par Jean Nouvel, les bureaux de Tamedia à Zurich dont la structure en bois de 50 m de long réalisée sans supports métalliques a été créée par Shigeru Ban, ou bien encore les très beaux Centre Paul Klee de Berne et musée de la Fondation Beyeler de Bâle, élégantes créations de Renzo Piano créant un dialogue étonnant entre nature et architecture.

Architecture traditionnelle

Commençons par démonter le mythe du « chalet suisse ». Ce modèle qui s’est répandu dans le monde entier n’est pas suisse du tout ! Il s’agit en réalité d’une vision idéalisée de la rusticité alpestre imaginée par des architectes européens pour satisfaire leurs clients fortunés désireux de s’offrir un luxueux retour à la nature. Mais cette vision idéalisée de l’architecture suisse n’est pas totalement sans fondement. Le pays regorge en effet de richesses vernaculaires. Il y a les insolites d’abord. Dans le Val Poschiavo, vous croiserez peut-être d’étonnantes petites constructions rondes en pierres superposées sans mortier et aux allures d’igloo. Il s’agit souvent d’espaces de stockage. Le Val Bavona, lui, est célèbre pour son architecture de pierre, entre maisons en pierres sèches du Val (les Rustici), et abris troglodytes de plan souvent circulaire aux parois de pierres sèches et aux rochers servant de toit (les Splüi), pierre que l’on retrouve à Zermatt, célèbre pour ses Gädini, bâtiments reposant sur des dalles de pierre plates elles-mêmes supportées par des pilotis. Leur structure en bois de mélèze se noircit au fil du temps en permettant de stocker plus facilement la chaleur. Le toit est couvert de lourdes plaques de roche pour renforcer la stabilité de l’ensemble. Si la pierre est très présente, c’est bien sûr le bois qui reste le matériau privilégié dans l’architecture traditionnelle. Les maisons d’Engadine et d’Appenzell sont de véritables bijoux. Leurs façades sont des explosions de couleurs rythmées par les encadrements peints des portes et fenêtres. En Engadine, certaines façades utilisent également la technique du sgraffite consistant à gratter la couche supérieure d’un enduit pour donner l’illusion de motifs en reliefs. Les maisons d’Appenzell sont célèbres, elles, pour leurs grandes rangées de fenêtres et leurs pignons aux formes diverses. À travers la Suisse, nombreuses sont les maisons de bois à offrir une riche décoration : balcons, portails et poutres faîtières sculptés, frises et lambrequins ciselés telle de la dentelle… Les potentialités du bois sont infinies ! Dans les régions alpestres, les maisons de bois possèdent souvent un rez-de-chaussée en maçonnerie afin de permettre stabilité et isolation. Le toit à débordement pour protéger les façades est également la règle. Mais qu’elles soient en madriers ou à colombages (comme les très belles maisons chaulées de blanc à colombages rouges de Marthalen), qu’elles aient un toit de chaume en croupe ou un toit à deux pans en bardeaux de bois ou en tuiles, toutes ces maisons témoignent d’une architecture vernaculaire pensée en harmonie avec la nature. La Suisse n’a pas usurpé sa réputation de musée à ciel ouvert !

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