Pourquoi aller en Roumanie ? Les 10 bonnes raisons d'aller en Roumanie

Généralement, les musées et autres sites payants ouvrent vers 9h et ferment vers 18h. Les horaires changent souvent légèrement entre la basse et la haute saison : d'octobre-novembre à mars-avril, les sites ouvrent et ferment un peu plus tôt. Beaucoup sont fermés le lundi. À Sibiu, mais aussi dans beaucoup de musées publics, la fermeture s'étend au mardi.
Pour certaines attractions particulièrement touristiques, comme les châteaux de Bran et de Peleș, évitez les heures de pointe en haute saison, privilégiez une visite en semaine, en tout début ou en toute fin de journée : l'affluence peut réellement gâcher le plaisir.
Enfin, sachez que nombre de musées engagent de grands travaux de modernisation, grâce aux fonds européens. Ces chantiers peuvent signifier plusieurs années de portes closes.

Il est fortement conseillé de réserver son ticket en ligne pour visiter le sanctuaire d'ours Libearty Bear, à Zărnești, surtout en haute saison, d'autant qu'il se trouve dans un endroit un peu reculé.

Il est possible d'acheter son billet en ligne pour le château de Bran, bien pratique pour éviter la file d'attente les jours d'affluence. Le ticket est valable jusqu'à la fin de l'année civile en cours. On peut également réserver une visite 24 heures à l'avance pour le palais du Parlement, à Bucarest.
Bien souvent, il est nécessaire de réserver pour les groupes, d'autant qu'ils peuvent parfois bénéficier de prestations spécifiques, comme des démonstrations de peinture d'œufs au musée de l'œuf de Vama, ce qui nécessite une organisation.

Hormis quelques endroits phares comme les châteaux de Bran et de Peleș, ou encore le palais du Parlement, les entrées des musées et des sites touristiques sont en général très bon marché. Les enfants et les étudiants bénéficient quasi systématiquement de tarifs réduits (souvent divisés par deux ou par quatre), ainsi que les retraités et les seniors (un peu moins systématiques et souvent un peu moins réduits). Il faut pouvoir présenter un justificatif. La gratuité est de mise pour les enfants en bas âge.
Si vous voulez prendre des photos, une taxe supplémentaire vous sera facturée.
Prévoyez la monnaie pour payer : il n'y aura pas toujours de terminal de paiement par carte !
Quelques villes proposent des tarifs groupés, pour visiter différents sites. C'est le cas par exemple à Sibiu ou Brașov.

La Roumanie participe activement à la Nuit européenne des musées (Noaptea Muzeelor) le 18 mai de chaque année. À cette occasion, la plupart des musées et institutions culturelles sont ouverts gratuitement jusqu'à tard dans la nuit, et certains sites, comme la mairie de Bucarest, sont exceptionnellement ouverts au public. Toujours dans la capitale, une ligne de bus spéciale est mise en place pour permettre aux visiteurs de rallier les différents sites.

Vous trouverez des centres d'information touristique un peu partout. De qualité inégale, ils n'assurent pas de visites guidées. Ils sont parfois fermés tout le week-end, surtout hors saison.
Dans les grandes villes, des free tours sont proposés, assurés par des locaux : à Bucarest et à Brașov avec Walkabout Free Tour, à Timișoara avec Free Walking Tour, à Cluj avec Cluj Guided Tours… Alternative Bucharest Tour propose de partir à la découverte des fresques street art de la capitale. Ces free tours sont, comme leur nom l'indique, gratuits, mais les pourboires sont bienvenus à la fin du parcours.
Les visites guidées sont souvent en anglais, mais vous en trouverez aussi en français.
Les ONG, fondations et associations actives dans la protection du patrimoine et de l'environnement peuvent être de bonnes sources d'information. Elles proposent aussi parfois des services touristiques (visites guidées, excursions, cartes…).

Plusieurs municipalités ont lancé des applications dédiées aux touristes, plutôt bien faites: Sibiu City App, Oradea City, Brașov Tourism, Bucharest CityInfo…

Dans les villages, pour visiter les églises, il faut parfois aller demander la clé à un habitant.
Toutes les villes et nombre de villages ont leur musée ethnographique. Leurs prix sont dérisoires, ils sont parfois un peu vieillots, mais ils recèlent de petits trésors d'art populaire.
S'il est préférable d'adopter une tenue vestimentaire "correcte" pour visiter les édifices religieux, les règles ont tendance à devenir moins strictes à ce sujet et une certaine tolérance est de mise concernant les touristes. Pour éviter toute mauvaise surprise, évitez toutefois les tenues trop découvertes si vous prévoyez de visiter une église ou un monastère. Dans certains lieux, une taxe vous sera demandée pour prendre des photos.