Guide de voyage Guatemala
C'est au sud du Mexique que l'on trouve ce petit pays d'Amérique centrale : entouré du Belize, du Honduras et du Salvador, le Guatemala est une terre multiple à l'histoire ancestrale. Véritable mosaïque culturelle, la terre des Mayas est faite de mille paysages, chacun au caractère propre. C'est sans doute à l'antique site de Tikal que l'on pense d'abord, temple célébrant les dieux de la civilisation maya lové au cœur des jungles à la végétation luxuriante du Petén du nord du pays, peuplées de jaguars, de singes hurleurs et de papillons bariolés. Puis l'immense lac Atitlán vient à l'esprit, sur les rives duquel prospère une myriades de villages dominés par les volcans. Mais ce ne sont là que quelques joyaux guatémaltèques. Le guide touristique du Guatemala vous mènera aux quatre coins du pays, des champs de maïs des Hautes Terres aux vagues puissantes où surfent les pélicans de la côte Pacifique, de la région du café de l'Alta Verapaz et les piscines naturelles et cristallines de Semuc Champey, à la tranquillité caribéenne de Livingston, petit village garifuna de la côte est, accessible par la seule voie des eaux. Et que dire de la splendide cité coloniale d'Antigua, dont le centre-ville aux rues pavées et colorées truffées de bonnes adresses et de pittoresques églises, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO... Entre architecture précolombienne, sites naturels époustouflants (concentrant jungles, montagnes, plages paradisiaques, volcans) et bonne humeur des Chapines, les habitants du Guatemala, un séjour dans cette partie du globe est à coup sûr un bon choix !
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Quand partir au Guatemala ?
A la question « Quand partir au Guatemala ? », nombre d'Européens en vacances répondent entre juillet et août, période qui constitue la haute saison touristique (les tarifs pratiqués par les hôteliers ont alors tendance à s'envoler), et ce malgré la saison des pluies qui court de mi-mai à mi-octobre. Les voyageurs affluent également entre mi-décembre et mi-janvier pour profiter des fêtes sous un climat nettement plus clément qu'en été, mais aussi à l'occasion de la Semana Santa (Semaine Sainte, précédant le week-end de Pâques), mais là encore, les prix explosent. Si vous partez au Guatemala entre septembre et la première quinzaine d'octobre, vous profiterez de tarifs logement nettement plus avantageux mais il y a fort à parier que la pluie ne vous épargnera pas, c'est en effet à ce moment-là que les dépressions tropicales s'abattent sur la pays maya. La meilleure période pour partir au Guatemala se situe donc pendant la saison sèche, c'est-à-dire de novembre à mi-mai en prenant soin d'éviter les fêtes de fin d'année. Quand partir au Guatemala ? De début novembre à mi-décembre et de mi-janvier à mi-mai (attention tout de même, l'hiver est rude dans les hauteurs), semaine de Pâques exceptée.
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Malgré sa petite taille, le Guatemala a énormément à offrir et se prête à tout type de tourisme. De Tikal à El Mirador, les multiples sites archéologiques dont recèle le Petén – au Nord – raviront les amateurs de vieilles pierres et d'histoire. Ces derniers prendront également plaisir à se promener parmi les ruines de la charmante Antigua – classée au patrimoine mondial de l'UNESCO – où ils croiseront les amateurs des jolis patios et des salons de thé ou de café cosy. Les amoureux de la nature s'émerveilleront devant la biodiversité guatémaltèque, allant des forêts de nuage aux lacs, fleuves et chutes d'eau. Devant les possibilités de randonnées et de treks permises par la trentaine de volcans du pays, les sportifs ne seront pas lésés et partiront sûrement à l'assaut de l'Acatenango, d'El Fuego et du Tajumulco, sommet de l'Amérique centrale. Enfin, les fêtards, surfeurs et adeptes de farniente poseront leurs bagages sur le Pacifique.
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Comment partir au Guatemala
Comment partir seul
Le Guatemala convient parfaitement aux voyageurs indépendants et, à condition d'éviter les hautes saisons touristiques, il est tout à fait possible de construire son itinéraire au fur et à mesure du séjour, en fonction des rencontres et opportunités. D'un point de vue sécurité, la capitale Guatemala City est à éviter pour les voyageurs solo, sans non plus tomber dans la paranoïa. On évitera simplement les signes ostentatoires de richesse. Le reste du pays est sûr et les habitants accueillants.
Comment partir en voyage organisé
Pour un séjour bien rempli, comptez deux semaines. Les agences touristiques proposant des séjours organisés sont très nombreuses, et bien que le Guatemala ne fasse qu'un cinquième de la France en termes de superficie, les trajets peuvent être longs entre les deux côtes en raison de routes sinueuses et pas toujours goudronnées. Si vous disposez de moins de temps, focalisez votre séjour sur une zone : Antigua et le Pacifique, Atitlan et les hautes terres,Tikal et le Petén ou la côte Caraïbe.
Comment se déplacer sur place
Le réseau de bus couvre très bien tout le territoire (permettant de s'économiser la location d'une voiture) et les différentes compagnies se divisent en trois catégories, du plus au moins confortable (et onéreux) : les luxueux bus express, les bus première classe et les rutilants et colorés chicken-bus. Sur le lac Atitlan et pour rejoindre Livingston, on empruntera des barques à moteur, tandis que pour circuler en ville on pourra monter à bord d'un taxi, un uber ou bien un tuc-tuc à trois roues.
Reportages & actualités du Guatemala
Découvrez le Guatemala
Petit territoire encore assez peu connu des Européens, le Guatemala est un véritable joyau qui ne demande qu'à sortir de son écrin. De son héritage maya à sa richesse culturelle en passant par la beauté de ses paysages et la diversité de ses reliefs, il séduira les passionnés d'histoire comme les amoureux de nature et de treks. C'est un pays multiple qui se découvre, qui s'apprend et se vit au rythme de ses habitants, indigènes comme ladinos – les héritiers du mélange maya et espagnol inhérent à la Conquista de 1524. Néanmoins, encore profondément marqué par 36 années de guerre civile – de 1960 à 1996 – le Guatemala souffre d'une mauvaise réputation. Si les inégalités sociales sont bel et bien prégnantes, le stéréotype d'un pays où règnent la violence et l'insécurité semble réducteur, loin de la réalité à laquelle on est confronté une fois sur place. Ce sont toutes ces facettes que nous allons tâcher de présenter ici.
Photos et images du Guatemala
Les 12 mots-clés au Guatemala
1. Chicken-bus
Ce sont les bus les plus économiques et les plus courants du pays. S'ils accueillaient originellement les écoliers des États-Unis, ils ont commencé une seconde vie au Guatemala. Ils y ont été renommés d'après leur cargaison : des volailles – vivantes – aussi bien entassées dans des caisses sur le toit que ficelées aux ballots des passagers.
2. Communautés
« Las comunidades » est le mot employé pour qualifier les groupements de personnes vivant dans les petits villages. Concrètement, il fait référence aux autochtones, c'est-à-dire aux « locaux ». De plus en plus d'acteurs du secteur touristique travaillent main dans la main avec les communautés pour rompre la fracture sociale prégnante dans le pays.
3. Cuadras
Plutôt qu’indiquer le nom des rues, les Guatémaltèques expriment les distances en termes de « cuadras » (pâtés de maisons). Si vous demandez l’adresse d’une boutique, on préfèrera vous donner sa position, en vous disant – par exemple – de tourner à droite« en tres cuadras », c’est-à-dire de prendre la troisième rue ou avenue à droite.
4. Gringo
Vous risquez de l'entendre sur votre passage. Un « gringo » – « gringa » au féminin – est un étranger, un touriste occidental. Bien que ce mot puisse sembler péjoratif, ne vous offusquez pas, et n'hésitez pas à l'utiliser de vous-même au cours d'une conversation ! D'ailleurs, il n'est pas rare de se faire appeler affectueusement « gringuito ».
5. Huipil
Il s'agit de la partie supérieure de l’habit traditionnel des femmes indigènes. Ornée de broderies multicolores dont les motifs varient d'une communauté à l'autre, cette blouse aux manches courtes est un moyen de reconnaissance sociale à part entière. Certains huipils demandent plusieurs mois de travail minutieux, tels des véritables œuvres d'art.
6. Jamaica
Cette boisson rafraîchissante à base de fleurs d'hibiscus et au rouge si caractéristique est souvent proposée dans les formules déjeuner des restaurants traditionnels. Si son goût sucré tranche à merveille avec des plats typiques comme le pepián, la jamaica est aussi très riche en fer, en calcium, en phosphore, ainsi qu'en vitamines A, B1, C et E.
7. Maïs
Déclaré Patrimoine culturel de la Nation, il est la base de l'alimentation guatémaltèque. Après avoir occupé une place fondamentale dans la civilisation maya, sa culture relève aujourd'hui d'une importance cruciale pour la vie socioéconomique du pays. On y en trouve 13 variétés, parmi lesquelles se distinguent le maïs noir, le blanc et le jaune.
8. Orchidées
La fleur nationale du Guatemala est la Monja Blanca – Nonne Blanche – une superbe orchidée blanche menacée d'extinction. En cause : la destruction de son habitat naturel et les pillages illégaux. Plusieurs initiatives de conservation sont en cours, dont une qui a permis l'introduction de 700 fleurs dans les forêts du pays entre 2017 et 2018.
9. Pétards
Toute excuse est bonne à prendre pour faire exploser des pétards ! Ils retentissent particulièrement les jours des fêtes importantes, sur la voie publique ou à la sortie des églises, mais rythment également le quotidien des Guatémaltèques. Que ce soit au beau milieu de l'après-midi ou de la nuit, certains n'hésitent pas à en user… Et en abuser.
10. Propina
Vous ne découvrirez peut-être ce mot qu’à la fin de votre repas, au moment de recevoir la cuenta. Si l’usage voudrait qu’un client satisfait laisse un pourboire équivalent à 10 % du montant de l’addition pour le service, nombre de restaurants incluent « la propina » automatiquement dans la note, parfois sans prévenir le consommateur au préalable.
11. Religion
De la survie des croyances mayas à la montée en puissance des communautés protestantes évangéliques en passant par la colonisation catholique, la religion est omniprésente au Guatemala. En témoigne le nombre d'églises que l'on croise dans tout le pays, ainsi que les processions, mobilisations et rassemblements auxquels il est fréquent d'assister.
12. Tissage
Il s'agit du premier art du pays, qui vient d'une longue tradition. Vêtements, couvertures, étoffes, chemins de table, taies… Difficile de passer quelques jours au Guatemala sans voir une profusion de textiles. Dans certaines boutiques-ateliers, il est même possible d'observer des personnes à l'œuvre, assises derrière un métier à tisser manuel.
Vous êtes d'ici, si...
Vous saluez – presque – chaque personne que vous croisez dans la rue et accompagnez votre « ¡ Hola ! » d’un franc sourire.
Vous n’avez pas besoin de demander le prix au chauffeur du chicken-bus et vous savez précisément où descendre, même si aucun arrêt n’est indiqué. Vous maîtrisez également les trajets en pick-up, à tel point que vous montez à l’arrière sans vous assurer auprès du conducteur que sa destination est bien la vôtre.
Vous appelez votre interlocuteur « amigo », même si vous venez de le rencontrer. Cela donne une teinte chaleureuse à vos échanges.
Vous avez votre propre notion du temps et des distances. Ainsi, il vous arrive de considérer qu’une randonnée d’1h30 n’est qu’une « petite marche de 30 minutes ».
Vous mangez des tortillas à chaque repas. Ces petites galettes plates de farine de maïs sont pour vous ce que le pain est aux Français.
Vous ponctuez certaines phrases d’un « ah ah » guttural. Vous l’employez lorsque vous expliquez quelque chose, et non l’inverse.