Huvadhoo bondi

Ce bâton sucré vous rappellera le goût de vos vacances paradisiaques passées aux Maldives. Il s’agit d’un boudin de pâte à la texture proche du halva fait à partir de pulpe de jeunes noix de coco et de sève de cocotier. Le goût n’est pas sans rappeler une célèbre barre à la noix de coco, le chocolat en noix. Les bâtonnets de huvadhoo bondi sont joliment emballés dans une feuille de bananier séchée. Ils constituent un cadeau original et authentique. Mais attention, ils doivent être consommés assez rapidement après le retour, car ils se dessèchent vite sous nos latitudes.

Thon séché

Si vous avez l’occasion de passer par le port de pêche de Malé, n’hésitez pas à vous procurer des flocons de thon albacore séché. Vous les trouverez partout sur les étals et une fois de retour à la maison, ils viendront relever vos salades estivales. Vous trouverez également du thon saumuré emballé sous vide. Les tranches de poisson peuvent être dégustées à l’apéro avec un filet de citron vert par exemple.

Les laques

Boîtes et vases en bois laqué sont directement issus de la tradition chinoise. Cet artisanat confidentiel est perpétué dans l’atoll de Maalhosmadulu. Les femmes laquent les objets (souvent des boîtes rondes de toutes les tailles) en jaune et rouge vif ou noir.

Les nattes

Quelque peu encombrantes à glisser dans sa valise, les nattes sont de loin les articles les plus traditionnels à rapporter d’un voyage aux Maldives. Elles sont tressées par les femmes à partir de laîches, ces hautes herbes à section triangulaire. Les herbes sont teintes avec des pigments naturels qui se limitent à 4 tons : jaune, écru, marron et noir. Toute autre couleur indique l’utilisation de colorants chimiques. Les nattes sont tressées avant que l’herbe ne soit trop sèche et qu’elle ne devienne cassante. Les motifs utilisés sont généralement géométriques conformément au dogme islamique qui interdit toute représentation humaine ou animale. De tailles diverses, les plus petites sont généralement employées comme tapis de prière. Les plus grandes font office de tapis ou de matelas dans les maisons.

Les cordages

C’est une drôle d’idée et ça pèse lourd. Mais si vous cherchez une corde solide et inusable, la maldivienne ne vous décevra pas ! Faite à partir de coir, elle sert à relier le dhoni à son ancre. Les femmes utilisent les coques de noix de coco mûres, qu’elles laissent à macérer pendant 3 mois. L’écorce est ensuite battue avec de lourds fléaux afin d’en détacher la fibre. Celle-ci est lavée, puis séchée et enfin tordue.

À ne surtout pas rapporter

Les îles maldiviennes sont propriété du gouvernement. Et il est interdit d’en rapporter un petit bout chez soi. Aussi fin et blanc le sable soit-il, aussi petit et mignon soit le coquillage, aussi coloré ou mort soit le corail. Les douanes maldiviennes veillent au grain et votre sac sera passé au rayon-X avant l’embarquement. Vous vous exposez à la saisie des biens prélevés illégalement et à une amende.