Informations pratiques : Se régaler au Kosovo
Horaires
Les restaurants du Kosovo sont généralement ouverts tous les jours et affichent des horaires très larges, souvent entre 8h et 23h. Pour autant, les repas sont servis à peu près aux mêmes heures qu’en France : entre midi et 14h pour le déjeuner et entre 19h et 21h pour le dîner. Il est toutefois possible de manger en dehors de ces horaires, même si le choix des plats peut être plus réduit. Certains restaurants peuvent être fermés certains jours ou à certains moments de la journée hors saison.
Budget / Bons plans
Les tarifs des restaurants sont assez bas. Comptez moins de 5 €/personne dans un fast-food type qebaptore et moins de 10 € pour un restaurant classique. Dans les établissements haut de gamme, l’addition (hors alcools) se situe entre 15 et 25 €/personne.
Un repas traditionnel commence en général par une soupe, souvent de poule. Dans presque tous les restaurants, la carte comporte des soupes, des salades, des plats plus traditionnels, des pâtes, des pizzas et du risotto. Attention, ce dernier n’est pas un risotto au sens italien. Il s’agit en général de riz accommodé d’un accompagnement. Il n’est pas rare, voire même fréquent de commander ce qui ne figure pas à la carte. La pratique est très répandue et cela ne pose aucun problème.
En supplément
Les pourboires ne sont pas obligatoires, mais ils sont d’autant plus les bienvenus que les salaires des serveurs sont en général très bas.
C’est très local
Impossible de se promener dans une ville au Kosovo sans passer devant un qebaptore, le fast-food traditionnel albanais. Les habitants en sont très friands, et ce dès les premières heures du jour. Les galettes (qofte ou pleskavica selon la taille) ou petites saucisses (qebap) de viande hachée sont cuites sur le grill avec de petits poivrons jaunes piquants. Le tout est servi le plus souvent accompagné d’un pain pita, d’un yaourt, de chou et d’oignons émincés. Une manière très économique et conviviale de découvrir la gastronomie locale, un repas dans un qebaptore ne coûtant que quelques euros.
Autre spécialité héritée des Byzantins : le burek (appelé byrek par les Albanais, mais ça se prononce pareil) s’est imposé comme l’encas de presque toutes les populations du bassin méditerranéen. La recette : une grande tourte de pâte feuilletée fourrée ici aux épinards, au fromage ou à la viande. Cette minuscule échoppe est réputée, puisque la pâte est encore faite maison. Ce qui est bon, c’est de déguster aussitôt sorti du four. Essayez chez Byrektore Dini à Pristina. Autre bon byrektore, le Picadilly, en face de la cathédrale inachevée du Christ-Sauveur, au 223, rue Agim-Ramadani (tous les jours sauf dimanche 7h-15h).
Le Kosovo n’est pas un pays de tradition sucrée. Il existe cependant quelques desserts empruntés à l’Italie (tiramisù, trileqe – version locale du trilece, gâteau aux trois laits) ou à l’Orient (baklava).
A éviter
Évitez simplement d’arriver sans réserver dans les lieux prisés des expatriés, comme l’hôtel-restaurant Pinocchio à Pristina.
Fumeurs
Fumer est interdit à l'intérieur des restaurants et cafés.
Les attrape-touristes
Rien à signaler de particulier sinon d'avoir les mêmes réflexes que partout ailleurs : les établissements avec des rabatteurs, dans les zones touristiques, ne sont pas forcément les meilleurs…