De l’aéroport au centre-ville en Nouvelle-Calédonie
A votre arrivée sur Nouméa (aéroport la Tontouta - www.aeroports.cci.nc/fr/tontouta), nous vous conseillons vivement d'avoir réservé au préalable votre transfert. Déjà parce que vous n'avez pas beaucoup de choix et ensuite, vu la fatigue du voyage, vous serez content de gagner du temps et d'être pris en charge rapidement. Notre chouchou, c'est l'entreprise Arc en Ciel (www.arcenciel.nc) à Nouméa qui s'occupe de tout et qui propose des transferts privés ou collectifs, selon votre budget. Il y a également la société Lyvai (www.lyvai.com).
Comptez 45 minutes de trajet jusqu’au centre-ville et 1h minimum jusqu’à l’aérodrome de Magenta.
Pour les liaisons inter-îles, vous décollerez de l'aéroport de Magenta, à proximité du centre-ville. Comptez 30 minutes de vol pour l'île des Pins, 45 min pour Lifou, 40 min pour Ouvéa ou encore Maré.
Arrivée en train en Nouvelle-Calédonie
Evidemment, il est impossible de rejoindre la Nouvelle-Calédonie en train. A l'époque, la Nouvelle-Calédonie comptait cependant 400 kilomètres de voies ferroviaires. Beaucoup de locomotives servaient principalement pour les mines. Dès 1936 le trajet « Nouméa-Paita » disparaît, au profit des camions. Des associations aimeraient voir revivre ce tronçon... Affaire à suivre !
Arrivée en bateau en Nouvelle-Calédonie
Il est possible de rallier l’île des Pins (2h30), Maré (4h) et Lifou (5h30) à bord du catamaran Betico 2, qui est l’unique bateau à proposer des liaisons pour passagers. Meilleur marché que l’avion, ce mode de transport n’est pas sans inconvénients : le trajet est bien plus long et les rotations sont fréquemment annulées au dernier moment à cause de la météo (www.betico.nc/fr).
Transports en commun en Nouvelle-Calédonie
Nouméa possède trois compagnies de bus qui desservent respectivement : le réseau urbain, le réseau suburbain, et la brousse. Les îles, quant à elle, ne comptent malheureusement aucun transport public.
Karuïa bus dessert la commune de Nouméa dans son ensemble. Même si la fréquence est un peu faible et que les services s’arrêtent en début de soirée, ces bus sont pratiques pour rejoindre la baie des Citrons, l’anse Vata, le Centre culturel Tjibaou ainsi que l’aérodrome de Magenta au départ de la gare routière principale de Port Moselle.
Carsud dessert le réseau suburbain de Nouméa à destination des communes de Païta, Dumbéa et du Mont-Dore. Il est important de noter que c’est la seule compagnie qui dessert l’aéroport de La Tontouta. Les gares routières se trouvent à Montravel et rue Demazures dans le centre-ville, en face de la gare maritime.
R.A.I (Réseau d’autocars interurbains) dessert la quasi-totalité des communes de Grande Terre au départ de la gare routière de Port Moselle à Nouméa. Les bus sont neufs et confortables, la fréquence assez bonne pour la plupart des destinations, et les prix plus que raisonnables. Une très bonne option pour les petits budgets qui souhaitent faire le tour de Grande Terre à moindre coût.
Vélo, trottinette & co en Nouvelle-Calédonie
Grande Terre : compte tenu de la vitesse à laquelle roulent les Calédoniens et du nombre de morts sur les routes chaque année, sans compter le peu de civilité dont font preuve les automobilistes envers les deux-roues, Grande Terre est loin d’être l’endroit idéal pour ces derniers. La route du Sud est particulièrement déconseillée aux motards du fait de caillassages sporadiques ayant lieu aux abords de la tribu de Saint Louis.
Les îles : les distances et le relief se prêtent aux balades en deux-roues sur l’île des Pins et Ouvéa, où il est possible de louer vélos et scooters. A Maré, les distances étant plus longues, seul le scooter est recommandé. Quant à l’île de Lifou, grande comme la Martinique, elle n’est propice ni à l’un ni à l’autre, et ne compte d’ailleurs aucun loueur de deux-roues.
Avec un chauffeur en Nouvelle-Calédonie
Les taxis sont concentrés à Nouméa. On y trouve leurs voitures en vert et blanc stationnées au centre-ville, à l’anse Vata et à l’aérodrome de Magenta. Après 19h, ils sont l’unique moyen de se déplacer, les services de bus s’arrêtant à cette heure-là.
En voiture en Nouvelle-Calédonie
Le sens de circulation du centre-ville de Nouméa a été complètement modifié en 2008 afin de fluidifier le trafic. Une fois que vous êtes familiarisé avec les petites subtilités d’orientation, tout va bien ! A noter que la plupart des Nouméens en âge de conduire ont une voiture. La ville est en effet assez étendue (1 heure de marche entre le centre-ville et l’anse Vata) et les transports en commun peu denses. Sur le reste de la Grande Terre, le réseau est en amélioration constante. Il est aujourd’hui possible de faire le tour de l’île en voiture de tourisme, à l’exception de certaines pistes du Sud et de l’Est où la prudence s’impose (notamment après de fortes pluies). Le passage d’ouest en est nécessite le franchissement de cols plus ou moins escarpés avec des routes souvent très sinueuses. La vitesse est limitée à 50 km/h en ville, comme en métropole) et à 110 km/h hors des villes.
Nous vous déconseillons particulièrement de conduire la nuit. Des piétons peuvent longer les routes et les animaux en liberté traversent naturellement sans prévenir !
L’alcoolisme au volant reste un vrai problème en Nouvelle-Calédonie. Soyez donc particulièrement prudent les week-ends et pendant la saison des mariages. Notez que la vente d’alcool au détail est interdite du vendredi midi au lundi midi.
Les résidents roulent très vite, sur route comme sur piste, et les accidents sont malheureusement fréquents. Partez avec des véhicules en parfait état. Très important : vérifiez que vous possédez bien une roue de secours et un cric lors de la location de votre voiture. En cas de crevaison, téléphonez au garage le plus proche en donnant les références inscrites sur votre pneu. Le garagiste a le temps de s’organiser et de récupérer le bon modèle. C’est également un bon moyen de ne pas trouver porte close (surtout le week-end). Pour être remboursé par l’agence de location, vous devrez prouver que la crevaison – ou la fente – n’est pas de votre fait. Comme on ne croit que ce que l’on voit, c’est bien connu, le loueur vous demandera de constater par lui-même les dégâts ! Il ne vous reste plus qu’à embarquer le pneu usagé si vous vous en sentez le courage.
Une réserve d’eau à bord de votre véhicule vous évitera les déboires physiques et parfois mécaniques. Les grosses chaleurs tendent en effet à mettre à rude épreuve le radiateur.
Des stations-service sont disséminées dans tous les villages de la côte ouest et le long de la côte est. Elles assurent une permanence à tour de rôle le week-end. Surveillez cependant votre jauge et soyez prévoyant, histoire de ne pas tomber en rade. Lors de notre passage, il n’y avait toujours pas de station-service après Koumac, en direction du nord. Notez enfin que l’ouverture des stations entre Touho et Ouégoa est aléatoire. Attention aux mauvaises surprises !
Routes. Les 5 routes transversales qui relient les côtes est et ouest du territoire sont superbes. Au nord, entre Koumac et Pouébo, le trajet ressemble fort aux montagnes russes au milieu d’un paysage somptueux. Comptez 1 heure et quart pour 73 km. La transversale Koné-Tiwaka, dont le tracé a été achevé en 1998, est également magnifique. Elle permet d’atteindre Poindimié (1 heure 20) ou Hienghène (1 heure 30) sur la côte est. Au centre, vous empruntez la route de Bourail à Houaïlou (2 heures 30) par le col des Roussettes qui culmine à 360 m. Vous serpentez au cœur de belles vallées et de prés verts où paît le bétail jamais très loin de grands pins colonnaires. Entre La Foa et Canala, la transversale passe par le col d’Amieu culminant à 474 m. La route, très sinueuse, traverse la chaîne et de splendides forêts primaires classées réserves botaniques. Comptez 60 km à effectuer en 1 heure. Enfin, la transversale (47 km) la plus au sud raccorde Boulouparis à Thio par le col de Nassirah (350 m).
Juste après Pouébo (côte est), au lieu-dit Yambé, vous trouverez une piste de 45 km en terre. Le paysage est grandiose entre monts et mer, la route longe les bananiers, les cocoteraies, les cases traditionnelles et les abribus colorés. Prévoyez 3 heures 30 pour relier Koumac à Hienghène sans vous hâter. Arrivé au dernier tiers de la piste, vous franchissez la rivière par le bac de la Ouaïème. Il fonctionne en permanence, les passeurs se relayant pour vous mener d’un rivage à l’autre (comptez 15 minutes de passage). Vous avez tout le loisir de contempler les îlots situés à l’embouchure de la rivière. Ils sont sacrés (tabous) : les ancêtres kanaks viendraient s’y réincarner. Le bac peut transporter jusqu’à trois voitures. En règle générale, les routes goudronnées sont bonnes et plutôt bien entretenues. Les pistes sont larges, pour la plupart pas trop accidentées et également bien entretenues. Néanmoins, ne vous fiez pas aux distances mais au temps dès lors que vous vous engagez sur une piste. N’hésitez donc pas à questionner les gens sur la durée du trajet.
Sur la côte ouest, le paysage est assez vallonné. La route qui se déroule devant vous est assez éloignée de la mer. Les fleuves côtiers comme la Dumbéa, la Tontouta et la Ouenghi débordent souvent de leur lit à la saison des pluies et après le passage d’un cyclone.
Accessibilité en Nouvelle-Calédonie
Cela dépend grandement des endroits, notamment en raison de la végétation luxuriante... Se renseigner au préalable auprès des endroits que vous prévoyez de visiter.
Les attrape-touristes en Nouvelle-Calédonie
La Nouvelle-Calédonie est plutôt calme en termes d'attrape-touristes, mais nous recommandons évidemment de prendre les précautions nécessaires applicables à tout endroit sur la planète.