IIIe-IIe siècles av. J.-C
Progression romaine sur le territoire de l’actuelle Slovénie.
Ier-IIIe siècles apr. J.-C
Les fondations romaines
Des villes slovènes sont édifiées au cours de cette période, notamment Emona, colonie romaine créée en 14 apr. J.-C. sur le site de l’actuel centre-ville de Ljubljana. Elle a été construite dans le but de poursuivre la conquête des Balkans engagée par l’empereur Auguste. Son rôle de centre administratif et culturel s’est accru au fil des décennies, lui conférant un rôle toujours plus stratégique. Jouissant d’une prospérité bien réelle, la rivière Ljubljanica permettait à Emona de faire transiter les marchandises entre la péninsule italienne et l’Europe centrale. D’autres villes slovènes avaient une certaine renommée comme Celeia (actuelle Celje) ou encore Poetovio (actuelle Ptuj). La première s’est imposée comme une colonie majeure de la région à qui l’on attribuait le surnom prestigieux de « seconde Troie ». La seconde occupait le poste principal de contrôle de marchandises dans leur transit entre l’est et l’ouest si bien que l’empereur Trajan lui attribua un statut officiel et honorifique de ville romaine en 103 apr. J.-C.
Années 550
Première installation des Slaves qui fuient l’invasion des Huns qui marchent sur l’Italie. On note d’importants mouvements de population à cette période : les Slaves quittent la Moravie pour s’établir dans les Alpes juliennes, en Pannonie, dans la vallée de la Drave et tout au long des rives du Danube.
658
La Carantanie devient le premier État slave de l’histoire et prend la forme d’une principauté. Sa capitale se situe dans la plaine de Zollfeld dans le sud de l’Autriche. Le nord de la Slovénie actuelle fait partie du territoire de la principauté.
745
La Carantanie est annexée par l’Empire carolingien des Francs. Des campagnes d’évangélisation sont alors lancées afin de soumettre et d’intégrer les populations slaves : elles se heurtent à de sévères résistances.
846-874
La principauté de Balaton, alors dirigée par le prince Kocel, fonde un État slovène en basse Pannonie. Cette expérience demeurera relativement éphémère.
Années 980
Publication des manuscrits de Freising, plus ancien document en langue slovène. Il s’agit d’une série de sermons liturgiques portant sur la confession, la pénitence et le péché.
Années 1000
Le duché de Carinthie s’établit progressivement en lieu et place de la Francie orientale qui décline fortement. On assiste alors à une germanisation de la région : elle prend des formes principalement linguistique et religieuse.
XI-XIIe siècles
Période de troubles et d’invasions magyares récurrentes qui déstabilisent longtemps le territoire pré-slovène.
1112
Pour la première fois, la ville de Ljubljana est mentionnée sous son appellation germanique Castrum Laibach.
1278-1918
La Slovénie dans le royaume des Habsbourg
Le contrôle de l’empire des Habsbourg sur le territoire slovène a duré près de sept siècles. Les sentiments ont longtemps oscillé entre appréhension, rejet et apaisement. Les tensions les plus déterminantes ont concerné le domaine religieux avec un conflit latent entre partisans de la Réforme et contre-réformistes tout au long de la seconde moitié du XVIe siècle. Il convient de mettre également en avant l’attachement profond de Joseph II à la spécificité slovène, accordant au peuple slovène une promotion linguistique bien réelle et une meilleure intégration au sein de l’empire autrichien. Espace de transition entre l’ouest et l’est de l’Europe, la Slovénie apparaissait incontournable dans la construction de nouvelles routes commerciales, notamment entre Vienne et le port de Trieste.
L’absence de revendication nationale slovène s’explique par la relative autonomie acquise au fil des temps, mais également par la germanisation des élites slovènes. La langue vernaculaire n’était pratiquée que dans les villages et par une population très majoritairement rurale. Un événement littéraire va bousculer cet état de fait : la publication d’une histoire de la Slovénie stricto sensu par Anton Linhart en 1790.
Dans la foulée, la parenthèse illyrienne de Napoléon va indirectement renforcer le sentiment national slovène. Elle est l’aboutissement inattendu et informel de la réunion des Slaves du Sud en une même et seule structure étatique. Les récits de la Révolution française à propos de la souveraineté des peuples séduisent les élites slovènes. D’autre part, la segmentation du territoire slovène en départements ainsi que la promotion officielle de la langue slovène vont dans le sens d’une plus grande autonomie. Toutefois, la chute de l’Empire français va accélérer la réaffirmation violente de la domination autrichienne sur le territoire slovène.
Il n’en demeure pas moins que les Slovènes multiplient les initiatives linguistiques dans cette première partie du XIXe siècle. Une grammaire slovène est publiée par Jernej Kopitar en 1808, le patriotisme slovène retrouve ses lettres de noblesse à travers la poésie romantique de Frances Preseren (années 1830-1840). En 1848, le réveil des nations en Europe ne contourne pas la Slovénie, bien que le manque de coordination politique et l’inspiration essentiellement culturelle ne permettent pas une avancée considérable. On notera au passage le rôle essentiel de l’éditeur Mohorjeva dans le processus de diffusion de la langue slovène. Quelques concessions sont néanmoins obtenues dans la seconde partie du XIXe siècle comme la gestion des administrations locales par des personnalités slovènes ou encore la reconnaissance de l’identité slovène.
XIIIe-XIVe siècles
Le duché de Carinthie est cédé aux Habsbourg qui administrent désormais une grande partie de la Slovénie actuelle.
1511
Tremblement de terre qui détruit partiellement Ljubljana.
1550
Le sentiment protestant se développe par le biais de la publication en langue slovène du Cathechismus et de l’Abecedarium par Primoz Trubar. On note un véritable intérêt populaire pour la Réforme en Slovénie qui se justifie par des acteurs intellectuels proches des cercles luthériens.
Seconde moitié du XVIe siècle
Invasions ottomanes répétées qui déstabilisent la région jusqu’à la bataille de Sisak qui entérine le recul turc de façon durable à partir de 1593.
1583
La Bible est publiée en slovène par Jurij Dalmatin.
XVIe-XVIIe siècles
La contre-Réforme est imposée avec force dans les territoires slovènes. Les décrets pris lors du concile de Trente, entre 1545 et 1563, sont appliqués de façon stricte. Il s’agit d’affaiblir le protestantisme qui apparaît par ailleurs comme une expression potentielle d’un sentiment national, incompatible avec les desseins impériaux.
1809-1814
Les Provinces illyriennes ont été créées par l’Empire français de Napoléon à la suite de sa victoire décisive lors de la bataille de Wagram, en juillet 1809. Le traité de Schönbrunn, ratifié en octobre 1809, confère à la France la gestion de la Haute-Carinthie, de la Carniole, du littoral slovène et de la côte adriatique croate. Ljubljana (ou Laibach) est choisie comme capitale administrative. La tutelle napoléonienne est bien visible pendant ces quelques années avec la promotion du Code civil, la départementalisation et la régionalisation du territoire. Par ailleurs, l’intégration de la population locale au sein de l’administration ainsi que la promotion de la langue slovène vont relancer le sentiment national en Slovénie, bien longtemps après que les Français sont repoussés de la région à la suite du congrès de Vienne de 1815.
1844-1846
Le sentiment national s’est réveillé en Slovénie et émerge par le biais du nationalisme romantique. Le Printemps des peuples n’est pas une spécificité régionale : il est omniprésent en Europe et apparaît comme la conséquence du congrès de Vienne de 1815 qui a mis fin aux volontés impérialistes de Napoléon. La Slovénie souhaite s’affranchir de la mainmise autrichienne. Cet élan patriotique est incarné par la figure du poète Frances Preseren qui rédige alors l’hymne national (zravljica).
1848
À la suite de ce printemps des nations principalement culturel, émerge un mouvement plus politique qui prend la forme d’une œuvre programmatique en faveur de la Slovénie unifiée. Les revendications majeures sont les suivantes : un statut officiel pour la langue slovène et une autonomie vis-à-vis de la politique de germanisation. Ces projets, portés par Matja Majar, obtiendront des résultats nuancés. Rapidement, la langue et le drapeau vont être reconnus de facto, sans pour autant que l’on puisse y percevoir une avancée en matière d’autonomie, mais plutôt une concession symbolique.
Années 1850
Lancement du chemin de fer sur le territoire slovène.
1867
Le territoire slovène se retrouve désormais divisé. En effet, la côte méditerranéenne passe sous domination italienne tandis que la Slovénie continentale demeure sous la bannière de l’Autriche-Hongrie.
1895
Tremblement de terre à Ljubljana. La ville est profondément détruite.
Années 1900
Reconstruction sur fond de modernisation de la capitale slovène. L’inspiration Art nouveau se manifeste à chaque coin de rue, portée par l’ambition novatrice de Jože Plečnik.
23 juin 1915-12 septembre 1917
Succession de batailles au cœur des Alpes slovènes
Les belligérants ont pour objectif stratégique de prendre possession de la région de Trieste. Les batailles se succèdent les unes aux autres, ne désignant aucun vainqueur, mais augmentant chaque fois le nombre de victimes (environ 500 000 morts et près d’un million de personnes blessées). À la suite d’une série de onze batailles, l’affrontement de Caporetto (nom italien de Kobarid) va mettre en évidence la supériorité austro-allemande dans cette région.
Octobre 1918
Fondation du royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes. Ces derniers obtiennent une souveraineté culturelle et linguistique, mais sont dominés politiquement par la puissance serbe.
1919
Ouverture de la nouvelle université de Ljubljana.
Novembre 1920
Signature du traité de Rapallo. L’Istrie passe sous domination italienne.
1929
La Yougoslavie est formée par Alexandre Ier
Cette conscience protonationale slovène, développée à partir du XIXe siècle, ne va pas se démentir lors du siècle suivant. À l’issue de l’effondrement de l’Empire austro-hongrois au sortir de la Première Guerre mondiale, la Slovénie perçoit dans la Yougoslavie une opportunité politique pour obtenir davantage d’autonomie et tendre à l’union des peuples slaves du sud. Ce sentiment optimiste s’explique par le souvenir du précédent illyrien et par la volonté d’en finir avec la domination autrichienne des derniers siècles.
Toutefois, les Slovènes vont rapidement s’apercevoir du leurre que représente la Yougoslavie dans leur espoir de faire entendre leur voix. En effet, la promotion d’un État central est au cœur du projet de cette nouvelle nation yougoslave, largement dominée par la Serbie. Le principe d’unitarisme s’impose partout ; en atteste la division du territoire yougoslave en trente-trois unités administratives, indépendamment des affinités linguistiques, culturelles et historiques.
Au moment de l’avènement de la dictature d’Alexandre Ier en 1929, la situation ne s’arrange pas pour les Slovènes, que l’on qualifie de « tribu » au même titre que les autres peuples formant la nation yougoslave. Il faut comprendre l’absence de révolte slovène par une profonde division de l’opinion protonationale : certains Slovènes sont ainsi séduits par l’imaginaire yougoslave, porteur d’une certaine grandeur politique, tandis que d’autres cherchent avant tout à défendre la prérogative slovène. Toujours est-il que la politique de fermeté se poursuit dans les années 1930.
Mars 1938
La Carinthie autrichienne est annexée par l’Allemagne nazie.
1941
La Yougoslavie est progressivement envahie. Les soldats nazis occupent le territoire central et oriental slovène tandis que les forces armées italiennes s’accaparent la partie occidentale et littorale.
1941
Face à l’occupation, la résistance slovène s’organise clandestinement avec la fondation du Front de libération de la nation slovène à Ljubljana.
1943
L’Italie capitule. Hitler ordonne l’occupation de la Slovénie occidentale et littorale.
2 mai 1945
La ville de Trieste est libérée par l’armée yougoslave.
Septembre 1947
Le territoire libre de Trieste est créé afin d’apaiser les revendications territoriales italienne et yougoslave.
1954
Trieste devient italienne tandis que la Yougoslavie récupère le nord de l’Istrie.
1955
Déclaration de Belgrade qui avalise la nouvelle orientation socialiste de la Yougoslavie, incarnée par la personnalité de Tito. À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Yougoslavie va prendre une nouvelle inclinaison communiste. Elle se distingue par son indépendance vis-à-vis de l’URSS, refusant notamment de ratifier le pacte de Varsovie en 1955. Sur le plan économique, la toute-puissance étatique est remplacée progressivement par la promotion de l’autogestion. Des progrès économiques sont visibles, notamment en Slovénie. Sur le plan politique, la République fédérale socialiste de Yougoslavie est proclamée en 1963 par le maréchal Tito. Elle comporte désormais six républiques, dont la Slovénie. Cette dernière se fait remarquer pour sa prospérité qui attire de nombreuses populations issues des autres républiques yougoslaves. À la fin des années 1970, la Slovénie représente environ 20 % du PIB de la Yougoslavie pour seulement 8 % de sa population globale. Le désir d’indépendance commence à se manifester, le regard des élites slovènes est déjà tourné vers l’Europe de l’Ouest. La mort de Tito en 1980 ne fera qu’accroître ce sentiment national.
Années 1960
On entre dans une ère de réforme économique. La Slovénie devient le territoire le plus attractif de la Fédération de Yougoslavie grâce à la modernisation structurelle de son économie. On note alors une première vague d’émigration de la part des habitants des autres républiques yougoslaves.
Années 1970
Cette décennie marque la reprise en main autoritaire du gouvernement central yougoslave. Tito impose un pouvoir plus personnel, ce qui renforce l’unité de la fédération autour de sa personnalité. À court terme, il s’agit d’un succès politique.
Janvier 1980
Tito meurt à Ljubljana.
Années 1980
On note une forte mobilisation culturelle et populaire en faveur de l’indépendance de la Slovénie, incarnée notamment par la personnalité de Milan Kučan. Ce « printemps slovène » se caractérise par une prise de distance vis-à-vis de Belgrade et par une critique de la politique initiée par le nouvel homme fort de la Yougoslavie, Slobodan Milošević.
1989
Épisode de l’autodéfense « Action Nord » : les forces de l’ordre slovènes interdisent la venue des partisans de Milošević à Ljubljana. Sur le plan politique, le Parlement slovène confirme son souhait d’obtenir son autodétermination et son intention de quitter définitivement la fédération yougoslave.
22 avril 1990
Milan Kučan est élu président de la République de Slovénie.
23 décembre 1990
88,5 % des Slovènes votent en faveur de l’indépendance de leur pays.
26 juin 1991
Déclaration d’indépendance officielle. Dans le même temps, la Croatie prend la même orientation diplomatique.
27 juin 1991-7 juillet 1991
Épisode de la guerre des dix jours.
Il s’agit en fait d’une réaction militaire yougoslave à l’initiative slovène de prise d’indépendance. L’armée fédérale remporte quelques victoires, la Slovénie perd du terrain. Toutefois, l’opinion publique internationale se mobilise massivement en faveur de l’indépendance slovène. Les Yougoslaves, quant à eux, apparaissent comme étant désorganisés si bien que l’armée slovène obtient quelques victoires retentissantes. Un cessez-le-feu est finalement décidé le 7 juillet 1991.
7 juillet 1991
Signature des accords de Brioni. La guerre entre la Slovénie et la Yougoslavie est désormais terminée. Elle aura fait 63 morts et 328 blessés selon le bilan des autorités officielles.
23 décembre 1991
La Constitution nationale slovène est adoptée par le Parlement
Elle affirme l’instauration d’une république démocratique qui repose sur la séparation des trois pouvoirs fondamentaux : exécutif, législatif et judiciaire. Elle insiste fortement sur le principe fondamental de droit inaliénable de la nation slovène à l’autodétermination. Sur le plan organisationnel, un président de la République est élu tous les cinq ans au suffrage universel direct : son pouvoir est limité, sa fonction étant principalement symbolique. Le Parlement, composé de 90 députés, est renouvelé tous les quatre ans par le peuple slovène : le ou les partis majoritaires sont chargés de composer un gouvernement. Un amendement de la Constitution est toujours possible : ainsi, en 2016, le droit à une eau potable non privatisée a été inscrit dans la loi slovène.
15 janvier 1992
La Slovénie est reconnue officiellement par la Communauté économique européenne (CEE).
22 mai 1992
C’est au tour des Nations unies de reconnaître l’indépendance de la Slovénie.
10 juin 1996
Un accord d’association est trouvé entre le gouvernement slovène et l’Union européenne (UE).
31 mars 2002
Publication du premier grand recensement en Slovénie. Il permet d’obtenir un ensemble de statistiques pertinent pour mieux comprendre les évolutions sociales de la jeune société slovène.
2004
La Slovénie rejoint l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) au mois de mars avant de voir aboutir officiellement son entrée dans l’Union européenne deux mois plus tard.
Janvier 2007
Poursuite de l’intégration européenne du pays avec l’adoption de l’euro comme monnaie nationale en remplacement du tolar qui existe depuis l’indépendance.
Décembre 2007
La Slovénie fait désormais partie de l’espace Schengen et doit préserver l’union en contrôlant la frontière avec la Croatie.
Janvier-juillet 2008
Le pays préside l’Union européenne
Les observateurs ont évoqué un bilan plutôt positif. La politique de rapprochement entre l’Union européenne et les pays des Balkans a obtenu quelques avancées significatives, la ratification du traité de Lisbonne a été actée, les premières mesures continentales en faveur de la préservation de l’environnement ont été mises en place. Par ailleurs, la promotion d’une libre circulation du savoir a été soutenue avec notamment la création de l’Institut européen d’innovation et de technologie, implanté à Budapest.
Depuis 2009
Crise de la baie de Piran, conflit territorial qui oppose la Slovénie à la Croatie. La Slovénie est fortement attachée à cette baie, car elle constitue un enjeu stratégique majeur : elle est sa seule ouverture maritime. En 2009, Slovènes et Croates s’accordent pour porter le litige devant le Tribunal arbitral international. Cependant, à l’été 2015, un juge slovène de ce même tribunal est accusé de partialité et doit présenter sa démission. La Croatie se retire alors unilatéralement de l’arbitrage tandis que la Slovénie continue de le soutenir. En juin 2017, le Tribunal arbitral accorde à la Slovénie un accès direct aux eaux internationales de l’Adriatique. La Croatie ne reconnaît pas cette décision et refuse alors de l’appliquer, malgré l’insistance des instances européennes. Désormais, on assiste à une forme de statu quo ante caractérisé par des sanctions unilatérales de part et d’autre de la frontière maritime, sans aucun horizon de résolution durable du conflit.
21 juillet 2010
La Slovénie devient membre de l’OCDE.
Automne 2015
Crise migratoire de grande envergure qui touche le pays qui critique l’attitude attentiste de l’Union européenne ainsi que la facilitation du transit des migrants permise par la Croatie.
2016
Ljubljana obtient le prix honorifique de Capitale verte de l’Europe, décerné par la Commission européenne.
20 mai 2016
La Journée mondiale des abeilles est instituée par les Nations unies, sur initiative du gouvernement slovène. La date du 20 mai correspond à l’anniversaire du père de l’apiculture moderne, Anton Jansa.
17 septembre 2017
La Slovénie est sacrée championne d’Europe de basket-ball masculin après sa victoire en finale face à la Serbie.
2018
La Slovénie préside le Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Des avancées majeures ont été constatées comme la création d’un mécanisme de collecte de preuves à propos des violations des droits de l’homme. Il est actuellement utilisé dans le cadre de la crise des Rohingya en Birmanie. La Slovénie a également œuvré à l’adoption d’une résolution sur la situation problématique des droits de l’homme au Venezuela.
18 octobre 2018
Rencontre bilatérale entre le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre slovène Marjan Šarec.
23 novembre 2018
Alenka Ermenc est nommée chef d’état-major de l’armée slovène. Une première mondiale pour une femme.
2 juillet 2019
Actualisation du partenariat stratégique entre la France et la Slovénie sous la houlette des deux ministres des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian et Miro Cerar. Il s’agit d’assurer une continuité politique lors des présidences successives de l’Union européenne des deux pays en 2021-2022.
27 janvier 2020
Le chef du gouvernement, Marjan Šarec, démissionne suite à ses difficultés à réformer le système de santé. Les élections législatives anticipées portent au pouvoir le très conservateur Janez Janša.
Deuxième semestre 2021
Nouvelle présidence slovène de l’UE autour des objectifs suivants préalablement fixés par le gouvernement : l’encouragement des pratiques durables et écologiques à l’échelle continentale, et la promotion de l’idée de peuple européen.
24 avril 2022
Le Premier ministre conservateur Janez Jansa perd les élections législatives, loin derrière le Mouvement de la liberté (GS) de Robert Golob.
13 novembre 2022
Nataša Pirc Musar, élue présidente
La tradition a été respectée en Slovénie où les forces de gauche ont conservé la présidence de la République, un poste qu'elles occupent depuis l'indépendance du pays le 25 juin 1991. Natasa Pirc Musar a remporté l'élection présidentielle le 13 novembre lors du 2e tour de scrutin avec 53,86% des suffrages. Ancienne journaliste, avocate de renom et novice en politique, elle devient la première femme à prendre la tête du pays alpin.