En 1968, la découverte d'énormes blocs de calcaire soigneusement alignés sur quelque 800 m de long et formant une sorte de route sous-marine près de la côte de North Bimini a renforcé l'hypothèse selon laquelle l'Atlantide se trouverait dans l'archipel des Bahamas. Les plongeurs peuvent découvrir sans difficulté cette voie à seulement 7 m de fond.

Un terme que vous lirez et entendrez en permanence aux Bahamas, car c'est le nom des petits îlots qui ponctuent les eaux bahaméennes. Plus petites que les islands, les cays, parfois un simple affleurement de terre qui émerge dans le bleu de la mer, sont innombrables et révèlent de bien jolis paysages sauvages et des plages souvent désertes.

Le rythme traditionnel langoureux des îles est hérité de la période de l'esclavage, quand les esclaves se défiaient avec des vers humoristiques ou polémiques mis en musique au rythme de bâtons entrechoqués. Cette joute oratoire est devenue une musique plus élaborée avec guitares et batteries, enrichie des influences des rythmes africains.

Ce gros coquillage, connu sur les îles francophones voisines sous le nom de lambi, est un véritable symbole culinaire des Bahamas. Les réserves bahaméennes paraissent inépuisables, et on rencontre de véritables cimetières de coquillages, imposantes montagnes de cônes blanc et rose qui témoignent de l'appétit des Bahaméens pour leur chair. 

Les gros navires-cargos qui assurent le fret entre les îles sont les héritiers d'une époque où l'avion n'existait pas. Aujourd'hui, ces bateaux, privés, aux rotations inter-îles régulières, transportent également quelques passagers, offrant des sièges et parfois des couchettes à des prix modiques.

Ils relient les îles à une allure très modeste. 

C'est la version bahaméenne du vaudou haïtien ; elle a été particulièrement vivace sur l'île de Cat Island. D'origine africaine, cette religion mêle la médecine traditionnelle et la sorcellerie. Le guérisseur, medicine man, est un garant des traditions et un leader spirituel. Et si vous voyez une bouteille pendue à un arbre, n'y touchez pas !

C'est le nom anglais des corsaires et de leurs navires. Appointés par le gouvernement anglais pour lutter contre les Français et les Espagnols, les privateers portaient une lettre de marque qui officialisait leurs fonctions. Lorsqu'ils étaient capturés, les privateers étaient traités comme des prisonniers de guerre et non comme des bandits.

Les sloops sont d'anciennes embarcations traditionnelles, en bois et à larges voiles, dont subsiste un atelier de fabrication dans l'archipel et où ils sont encore fabriqués de façon classique, sans outils modernes. Dans les Exumas, la National Family Island Regatta, qui a lieu le dernier week-end d'avril, est justement réservée aux sloops locaux.

Masque, palmes et tuba sont les armes nécessaires pour s'attaquer à cette activité qui est pratiquée partout sur les îles. Les meilleurs sites sont répertoriés et des sorties sont organisées au départ de tous les hôtels. La moindre baignade peut révéler des dessous intéressants, et le snorkeling est de rigueur dans un programme aux Bahamas. 

Le carnaval est une des expressions les plus authentiques de la culture bahaméenne. Durant la période de Noël, ce carnaval haut en couleur est célébré avec joie un peu partout sur les îles. Les festivités atteignent leur paroxysme à Nassau, le jour du Boxing Day (26 décembre), quand le défilé démarre à 2h du matin pour s'achever autour de 11h.

Sur le chapitre de la fiscalité, les Bahaméens sont à envier puisqu'ils ne paient pas plus d'impôt sur le revenu ou les plus-values que les entreprises locales. Pas de droits de succession. Mais les sociétés financières enregistrées dans le pays font l'objet d'une surveillance permanente, en particulier afin de lutter contre le blanchiment.

Qu'il est doux à l'oreille ce mot italien qui signifie « ne rien faire » ! C'est sans doute le maître mot des vacances aux Bahamas... Lézarder sur la plage, musarder dans les ruelles des villages, flâner aux terrasses des cafés en écoutant du calypso, nager paresseusement dans les eaux translucides, bref, ne rien faire... tout un programme !