Bistrot parisien proposant une ardoise de recettes marines et de plats du terroir, des plats signature du chef.
L'enthousiasme et la joie de recevoir de Mathieu Garrel sont deux des ingrédients du succès de son chaleureux bistrot, aménagé avec des éléments de décor traditionnels. Mais le principal est sans conteste sa cuisine « joyeuse et généreuse ». Ses racines bretonnes expliquent la cohabitation sur l'ardoise de recettes marines et de plats du terroir. Côté terre, le pigeon tomate-ananas et côté mer « les huîtres en retour du Japon » sont des plats signature du chef, tout comme en saison le lièvre à la royale. Du classique revisité avec bonheur et talent !
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Avis des membres sur LE BÉLISAIRE
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.

Also it is always a pleasure to have some words with CHEF MATTHIEU GARREL one of the best chefs I know. Will be back soon...



À refaire, un grand merci.
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Questions fréquentes :

Pour autant, nonobstant la compagnie toujours aussi agréable de nos commensaux, nous avons tiqué. C'est rare ici.
Comme tout repas qui se respecte, le nôtre débute par un apéritif. Un pastis fait l'affaire. Le réchauffement climatique s'invite à notre table. Il manque de glaçons, indispensables pour savourer comme il se doit cet alcool marseillais anisé. Je ne suis pas un mendiant. Je n'en réclame pas. Pas plus que ces babioles qui amusent la bouche au début des agapes. C'est un détail. Mais le diable dit-on se cache dans les détails.
Vivement l'entrée ! Elle ne déçoit pas. Les saveurs des huîtres à la japonaise font toujours leur joli effet. L'oursinade au champagne est un véritable régal. Outre les langues savoureuses et généreuses de l'animal, la sauce qui les accompagne est tout simplement exquise. Nous la dégustons jusqu'à la dernière goutte.
Passons aux choses sérieuses. Le lièvre arrive. Il est beau. Il ressemble à un gâteau au chocolat. Nous en sommes ébaubis. Servi accompagné de coquillettes au jambon et au comté, c'est parfait. Régressif à souhait. A l'attaque !
Très vite pourtant, ça se gâte. La qualité du gibier n'est certes pas en cause. Sa chair est ferme, goûteuse. La sauce délicieuse et parfumée. Mais... parce qu'il y a un mais. Surprise ! Où est la farce qui fait toute la force de ce plat exquis ? Introuvable. Où est passé le foie gras qui en est la signature ? Beaucoup trop discret. Pourquoi la cuillère ne pénètre pas, comme dans du beurre, dans ce mets fondant qui à l'origine était destiné à un roi sans dent ? Il y a deux ans, à cette même table, la promesse était tenue. J'ai pensé à cette affaire toute la nuit. En quête de réponse. En vain.
Le vin, un morgon, est bon.
Le baba au rhum en dessert aussi.
Le service charmant.
Reste l'addition. Cent euros par tête de pipe. Quand on aime, on ne compte pas.