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Avis LA GARÇONNIERE Paris
Avis des membres sur LA GARÇONNIERE
4.3/5
27 avis
Rapport Qualité/Prix
Qualité de la cuisine
Originalité
Cadre/Ambiance
Service
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
Excellent service, and good food.
A bit on the expensive side, but it is expected in this district.
Feels just like home.
Nous avons pris 2 burgers cuisson saignante et une bouteille de 50cl de crozes hermitage.
30 minutes pour service 2 burgers alors que nous étions que 3 tables à manger à 19h. Avec des cuissons ratées…. Ils étaient à point voir bien cuit et non saignants.
Le vin sentait la piquette et pas possible de vérifier l’authenticité car il était en carafe.
Bizarre que ce soit la serveuse qui nous propose de prendre une 50cl alors que nous allions prendre la bouteille, non?
Le service était cependant correcte.
Burger etait sec absolument pas savoureux.
Point positif : Terrasse
英語も単語を強調してくれ聞きやすかった!
料理も美味しく言う事無し!!
スタジアム行く際は是非!
Vous avez raison, je ne peux pas dire que la totalité de ce que vous servez est surgelé.
Le pain l’est, du moins lors de mon passage l’était.
La Garçonnière est un film épatant de Billy Wilder. C’est aussi un bistrot né en 2009 dans un coin improbable du seizième arrondissement. Un cas d’école détestable du Paris gargotier.
Au départ, ce bistrot est plutôt bien troussé la pata negra savoureuse. D’emblée, j’y pose mon rond de serviette tous les 15 jours, à 20H30, avec ma mère âgée de 80 ans. Sans compter de fréquentes tablées familiales.
Les débuts sont difficiles, la salle plutôt à moitié vide qu’à moitié pleine. Un soir d’hiver rigoureux, la chaudière tombe en panne. Seules deux tables sont occupées, mais nous restons, stoïques.
Puis, intervient la fracture bistrotière : une citation dans le très tendance magazine du Fooding attire une clientèle plus jeune, plus hype, plus dépensière. La pata negra devient immangeable et l’on ne réserve plus en terrasse. La cuisine se fait de plus en plus irrégulière, et un grand et beau jeune homme aux cheveux longs a ses humeurs peccantes.
Les habitués ne sont plus envisagés, mais dévisagés. Non seulement la vieille dame mange peu, mais elle forme avec son fils un tandem antinomique avec l’image que maîtres et valets se font désormais de leur maison.
Un jeudi de février, réservation est prise puis confirmée, pour le lendemain à 20H30. Ce jeudi soir, une serveuse laisse un message laborieux sur mon portable, indiquant qu’ « ils font deux services vendredi soir… et que cela va être compliqué pour 20H30… et qu’en plus c’est une soirée spéciale » . En clair, les habitués du premier jour sont conviés à pointer leurs papilles ailleurs. Place nette pour les gros mangeurs, et les trentenaires au front rougi par le baiser de la mode.
Cela rappelle, au début des années 2000, le Korova, resto fashion de Jean-Luc Delarue, qui décommandait ses clients si un people s’invitait à la dernière minute. Cette table sombra en quelques mois.
Mais, le lendemain, à 19H, nouveau message et changement de ton, on nous attend, « comme d’habitude à 20H30 ». Cette fois, le cave se rebiffe, rappelle et tombe sur la brunette qui joue l’imbécile. Mais la jolie môme finit par manger le morceau : « Vous pouvez venir, on a eu des annulations. » Quid alors de notre réservation confirmée depuis la veille ? CQFD.
Dommage que cette Garçonnière soit désormais aux antipodes du film de Billy Wilder.
NOEL CORIANDRE