Adresse immanquable à Paris élaborant une cuisine de bistrot revue et corrigée, des poissons et des desserts.
Un siècle à régaler le gourmet de passage : beau bilan pour cette adresse immanquable. Sous la houlette d'Alain Ducasse, Benoît ne vieillit pas et l'on continue ici à s’encanailler avec une cuisine de bistrot revue et corrigée à la façon de la star des fourneaux. Pour débuter un cookpot de tomates, pour continuer on enquille avec un filet de sole Nantua avec ses épinards et feuilles à peine crémées. Du côté des desserts, difficile d'échapper aux profiteroles maison… Un joli menu du midi, plus abordable, vaut également le détour.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Avis des membres sur BENOÎT
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
The wine list is super long, took me a lot of time to choose the wine.
Malheureusement ce ne fut pas à la hauteur de nos attentes, ni de celle de nos voisins de table du reste. Acadiens de passage à Paris ils étaient très excités de « dîner chez Ducasse »! Communicatifs et visiblement amateurs éclairés de gastronomie française et de bons vins ils sont repartis encore plus déçus que nous.
Attention rien de mauvais ici mais clairement pas à la hauteur de ce qu’on est en droit d’attendre d’un « bistrot traditionnel » étoilé.
Même si conserver et l’étoile et l’esprit de bistrot est un exercice difficile auquel d’autres grands chefs parisiens n’ont pas résisté.
Le restaurant vit clairement sur ses acquis et sa réputation. Cela doit probablement satisfaire les touristes de passage (même si pas nos voisins de ce soir).
Nous avons pris des escargots, le foie gras, puis le filet de bœuf au sautoir et la marmite de riz de veau et enfin un sorbet chartreuse et une profiterole.
2 coupes de champagne, 3 verres de vin, une bouteille d’eau: le tout pour 305€ ce qui sans être prohibitif au regard de ce qui se fait dans ce type d’établissement parisien n’en demeure pas moins une somme élevée.
Escargots : rien à redire
Foie gras : la brioche parisienne étaient trop snackée (même brûlée par endroit) et peut être avec un goût trop prononcé de levain et a la croûte au goût trop torréfié pour être servi avec le foie gras, par ailleurs de bonne facture, mais qui se retrouvait « étouffé » sous tant de force.
La baguette lui fit finalement plus d’honneur.
Le condiment un peut trop acide à mon goût.
Le pavé: l’assaisonnement quasi inexistant et le morceau servi ne devait pas peser plus de 50/60 g. Le gratin de macaroni à la truffe, plat signature de M. Ducasse, était servi en quantité anecdotique et le jus de viande pas assez réduit et pas assez corsé. Dommage pour un plat à 56€
La marmite d’abats: la sauce avait coagulé sur le dessus et tous les elements étaient en sur-cuisson. La texture et les goûts des différents éléments difficilement identifiables étaient quasi uniforme.
Desserts ok mais sans plus. Il m’a été donné de manger des profiteroles qui m’ont laissés des souvenirs plus émus.
Ajouter à cela le fait qu’il n’y ait aucune proposition pour les enfants.
Nous étions avec notre fille de 6 ans.
Le serveur nous a proposé de prendre le filet de bœuf à 56€ : tombée d’épinards et pâtes aux truffes pas très adaptés à un enfant de cet âge.
Il aurait été apprécié que la cuisine puisse nous faire une proposition même quelque chose de très simple. Finalement nous lui avons pris une purée de pomme de terre.
Le petit salon où nous étions était trop chauffé et plusieurs convives s’en sont plaints. Rien n’a été fait malgré nos remarques.
Les serveurs et le sommelier qui frôlaient notre table régulièrement ont mis un certain temps à s’intéresser à nous, nous semblions au départ invisibles.
Finalement le personnel est agréable mais pas à la hauteur d’un restaurant étoilé.
Manque de justesse et de précision.
Des détails, des détails me direz-vous mais c’est la somme des détails qui fait l’excellence et on était ce soir malheureusement assez loin de l’excellence.