Amateurs de cuisine fusion franco-nippone, voilà une adresse pour vous. Le chef Hiroyuki Ushiro a posé là ses ustensiles pour composer, selon ses dires, « le bento le plus créatif de Paris », soit neuf petites assiettes découverte mêlant des produits d'ici et de là-bas. Pour des appétits plus solides, il élabore aussi des menus dégustation en six ou huit étapes. Quant à ceux souhaitant se contenter d'un ou deux plats, ils piocheront dans la carte qui, un automne, affichait notamment un carpaccio de homard et un rôti de wagyu. Tout ça est bien tentant…
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Avis des membres sur SHIRO
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
Une mention spéciale pour le cabillaud cuit et assaisonné à la perfection.
Pas de doute, je recommande et reviendrais.
Accueillis sur un « Il ne faut pas être en retard le deuxième service est un 21h30 », le ton est donné. Ici, on préfère le rendement du mètre carré au détriment d’une belle expérience. En parlant de mètre carré, c’est à peu près la taille qui nous a été allouée, sur cette petite table bancale près du local technique, dans un coin sombre du restaurant. Même les convives nous prenaient pour des dames pipi avant de faire demi-tour.
Passons au menu « Omakase 6 plats » à 80€ : une belle blague puisque l’amuse-bouche est compté dedans. Est-ce que si on prend le « Omakase 8 plats » on a le droit aux mignardises et à du pain ?
Entrons dans le vif du sujet :
⁃ Amuse-bouche : pas mal, l’anguille était très bonne
⁃ Carpaccio de bar : poisson sans goût, accompagnement qui prend trop le dessus
⁃ Mousse de foie gras : pas trop mal non plus, un peu fade
⁃ Poisson : trop cuit et sauce sans intérêt
⁃ Viande : trop cuite, avec un goût de réchauffé
⁃ Dessert : saveurs de romarin et miel sympas, fruits trop caoutchouteux
⁃ Mignardises : confiseries ok, peu travaillées
Sur le visuel : pas ouf, et comme l’éclairage était mauvais, ça aurait pu être du Jackson Pollock qu’on aurait pas vu la différence.
Au niveau du service, nous avons eu l’impression d’être gavés comme des oies tellement les plats arrivaient vite (rentabilité oblige) : 1h10 top chrono ! On regrette presque les repas de 6 heures chez Mamie. Inutile de préciser que les verres vides n’étaient pas re-remplis et qu’il a fallu demander à chaque fois pour avoir du pain (mou).
Bref, une contrefaçon d’un restaurant fusion franco-japonais, sans saveur, avec une amertume somme toute bien prononcée au moment de régler l’addition.
Pour 80€ par tête (hors-boissons), on s’attend à une expérience bien meilleure , on a plutôt eu l’impression d’avoir payé pour Mbappé et d’avoir eu Jimmy Briand
Le service à l'entrée est assez impersonnel, et quelque peu froid.
Mais cela est tout de suite rattrapé par ce qui arrive dans les assiettes. La cuisson du cabillaud est parfaitement maîtrisée, le wagyu fumé un régal, on fond pour le foie gras avec émulsion de topinambour. Mention spéciale aux chips de lotus.
Nous avons pris un Sancerre, qui était très bon, mais probablement un peu plus onéreux qu'escompté
Au global nous avons passé une excellente soirée, et le menu omakasé a été au rendez-vous