Restaurant discret offrant des amuse-bouches très gourmands ainsi que divers plats savoureux.
Le numéro culinaire de ce Néva à la façade on ne peut plus discrète est assuré par un duo qui a fait ses preuves à La Grande Cascade : Beatriz Gonzales et Yannick Tranchant. Alors certes sur le papier c'est un bistrot, mais dans l'assiette on frôle le gastro. On sent que le couple en cuisine n'est pas née de la dernière pluie avec en entrée en matière des amuse-bouches très gourmands, puis dès l'entrée, des dressages extrêmement précis à l'image de cet oeuf parfait, asperges blanches des Landes et petits pois. Même le classique cabillaud, asperges vertes des Alpilles, Daïkon, Sabaon d'olives de Kalaamata se pare d'une élégance parfaitement inhabituelle. Le lieu jaune, choux fleurs fumés, condiments câpres, persil n'est pas en reste avec une cuisson qui est maîtrisée à la perfection. Le dessert signature de Yannick Trachant ? La sphère déstructurée au chocolat Kalapaia, en fait une poire Belle-Hélène déstructurée. Sensations assurées !
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Avis des membres sur NEVA CUISINE
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
Quelle déception pour cette redécouverte de Neva après quelques mois d'infidélité. Sans doute le mauvais soir, beaucoup (trop) de monde, une table proche du bar sans assez de place, un service dépassé et trop familier (bistronomique ne signifie pas café parisien), un serveur qui apporte l'addition en lieu et place de prendre commande des desserts, et des commis de cuisine qui vont et viennent en fin de service pour descendre au sous-sol les réserves de bouche pour le lendemain. Heureusement, côté cuisine, Neva se tient toujours fort bien : les ris de veau sont délicieux, et les gnochettis très fins et goûtus. Ce qui rattrape une expérience en salle somme toute assez médiocre. Laissons passer quelques mois avant de retenter l'expérience, une fois le "coup de feu" passé…