OLYMPIA - BRUNO COQUATRIX
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Une acoustique renommée, des rideaux de velours rouge, un balcon qui offre une vue impeccable sur la scène, deux milliers de places… L’Olympia mérite sa renommée. Son histoire est plutôt mouvementée. Il y eut sur son site des montagnes russes, puis un premier Olympia à partir de 1893 où passèrent toutes les vedettes de la période caf’conc’ : La Goulue, Fréhel, Damia… La salle est ensuite transformée en cinéma avant de devenir le temple du music-hall parisien en 1954 lorsque l’audacieux Bruno Coquatrix en prend la direction. Une période légendaire commence avec les prestations du jeune Gilbert Bécaud. Toutes les vedettes françaises et étrangères veulent monter sur la scène de ce lieu devenu mythique, notamment après qu’Edith Piaf y ait ému des milliers de spectateurs. Les Beatles, Oum Kalsoum – pour son seul récital en dehors du monde arabe –, Jacques Brel, Georges Brassens, Jimi Hendrix, Otis Redding, Louis Armstrong, les Rolling Stones… Quel palmarès ! L’histoire manque de s’arrêter dans les années 1990 lorsque le propriétaire, la Société Générale, envisage de démolir le bloc d’immeubles où se trouve l’Olympia. Classée en 1993, elle est finalement reconstituée 6 mètres en dessous de son emplacement originel, tandis que la façade est sauvegardée. Cette curieuse opération se déroule en 1997, Bécaud est le premier à chanter dans ce nouvel Olympia, salle qui est achetée par la multinationale Vivendi Universal en 2001.
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Questions fréquentes :
Lieu mythique où bien des artistes aimeraient passer.
J'apprécie le lieu chaleureux, le grand couloir plein d'affiches avant de rentrer dans la salle.
En revanche, le petit hic c'est les sièges un peu trop collées. Si on est un peu trop grand, on a du mal à se caser.
Sinon, c'est bien-sûr à voir!