ABBAYE DE BOULAUR
Pour faire vivre leur communauté et entretenir les édifices, les religieuses se sont lancées dans la production et la vente de produits monastiques. À l'abbaye de Boulaur, il y a un temps pour la prière et un autre pour le travail. Tous les matins à 5h, c'est la prière qui ouvre la journée dans l'église abbatiale bordée par les champs de blé et de tournesol. Aussitôt après, les sœurs partent s'affairer dans leur exploitation agricole. Les 25 moniales de la communauté produisent du fromage, du pâté, de la confiture et de la farine. Un travail à la ferme sur près de 27 ha qui rythme les heures à l'abbaye autant que la liturgie. « Nous sommes de vraies fermières et comme les agriculteurs nous avons le statut d'exploitant agricole », confie sœur Anne. Deux des sœurs sont ingénieures agricoles, une autre s'occupe de la comptabilité et sœur Anne supervise les opérations. Pendant ce temps dans les champs, cinq autres sœurs fauchent les foins. Elles ont troqué l'épaisse tenue monacale contre une chemise, un jean, des bottes et un chapeau de paille. Tous les jours, semaine comme dimanche, été comme hiver, les moniales vaquent aux travaux de leur ferme. Après les offices liturgiques du matin, c'est la traite à la machine des huit vaches de la communauté. « Nous sommes passées à la monotraite, nous produisons moins de lait mais il est plus riche », annonce sœur Anne, chargée de la communication au monastère. Les sœurs récoltent une moyenne de 60 l de lait par jour qui est aussitôt transformé en fromage par sœur Agnès.
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Avis des membres sur ABBAYE DE BOULAUR
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