L'ÉGLISE SAINTE-RADEGONDE
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L'église Sainte-Radegonde a échappé à la frénésie régionale de démolitions et reconstructions des églises durant la seconde moitié du XIXe siècle. L'église se distingue par son clocher-mur ou clocher-peigne, rare dans la région, et qui évoque l'architecture des édifices templiers. Dans le mur nord, on distingue les deux niches, témoins des fenêtres du premier édifice roman (XIe siècle). On peut aussi voir les restes d'une troisième fenêtre, comblée après l'écroulement du clocher après l'incendie de 1793. A noter que dans et entre les niches romanes, on trouve les statues de saint Louis et sainte Radegonde et le Christ en croix, finement sculptées, qui seraient du XVIe siècle. Ces statues sont aujourd’hui classées. A l'intérieur, notez le chœur avec sa verrière en gothique flamboyant, la voûte de bois en vaisseau renversé ainsi que la porte de la sacristie qui datent du premier agrandissement du XVe siècle. La nef de la Vierge date du second agrandissement réalisé au XVIIe siècle. Une crypte sous le maître-autel était l'enfeu des seigneurs de la Janière puis de la Galissonnière et sous la tribune, on remarque des pierres tombales au sol. Les coloris et la technique des vitraux sont remarquables et proviennent des ateliers du célèbre peintre-verrier Jacques Grüber, de l’Ecole de Nancy. Ils ont été réalisés après le décès de l’artiste en 1936 probablement par Robert Duvoucoux.
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