BAGELSTEIN

Depuis la rue des Carmes, les bagels présentés en vitrine vous font immédiatement de l'oeil. Dorés à souhait, ils se déclinent nature, complet, sésame, pavot-échalote, multi-céréales, gratiné et sont faits « maison », le jour même. Chaque matin, les petits pains sont livrés pour une fraîcheur indéniable. Ici on ne connaît pas le mot « congelé ». Il vous suffit ensuite de choisir celui qui vous met le plus en appétit puis de sélectionner sa garniture parmi six recettes : Isidore (pour les végétariens), Henriette (mousse de thon), Hypolite (poulet), Léontine (saumon fumé), Gab (pastrami), Albertine (composition libre). Puis, vous indiquez si vous le dégusterez seul, accompagné d'une boisson, d'un dessert, de chips ou d'une salade. La boutique toute en longueur, ouvert mi-2016, ne désemplit pas. Dans une ambiance urbaine avec tuyaux apparents au plafond, Unes de magazines (Libération, Paris Match, l'Équipe, Times, Newsweek...) partout sur les murs et mobilier en acier, le service est décontracté, efficace et ultra souriant. Ici, le mot d'ordre est l'humour. C'est même la marque de fabrique de cette franchise qui s'est forgé une identité impertinente, voire borderline. Quelques exemples ? « Le pessimiste voit le trou, l'optimiste le bagel ». « Dans ce pot se trouve la totalité des apports caloriques hebdomadaires de Kate Moss ». A la dégustation, c'est franchement bon ; ça change du sandwich ou du hamburger. Idem pour les desserts (cookie, muffin, cheescake, carrot-cake, bagels sucrés...). En prime, le café est torréfié artisanalement et les recettes « Ousécho » gourmandes : café-caramel, chocolat-noisettes grillées, thé vanille-pain d'épices ! Ouvert tous les dimanches avec le brunch à volonté !