Le parc, autrefois considéré comme le « plus grand zoo marin d’Europe », cessera ses activités le 5 janvier 2025. Bien que cette annonce marque la fin d’une époque pour ce lieu iconique, elle est également perçue comme une victoire significative concernant le bien-être et la captivité animale.
Fermeture du parc Marineland d’Antibes : le symbole d'un changement sociétal
Depuis son ouverture en 1970, Marineland a été une attraction phare pour découvrir les mammifères marins. Cependant, les spectacles mettant en scène des cétacés ont toujours suscité des débats. La loi de novembre 2021, interdisant l’utilisation des cétacés dans des spectacles à partir de 2026, a joué un rôle crucial dans la fermeture du parc. Cette mesure vise à lutter contre la maltraitance animale et à répondre à une prise de conscience collective. Pour la direction de Marineland et ses employés, cette décision est perçue comme « brutale ». Néanmoins, la fin de ces spectacles est considérée par beaucoup comme une victoire pour le bien-être animal.
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Quel avenir pour les animaux restants ?
Alors que le parc prépare sa fermeture, le sort des animaux reste une question clé. Les deux orques survivantes, Wikie et Keijo, ne peuvent être relâchées dans la nature après une vie entière passée en captivité. La possibilité de leur transfert dans un sanctuaire marin, tel que celui en cours de création au Canada, est envisagée, mais les défis logistiques et financiers sont nombreux.
Quant aux dauphins, certains pourraient être relocalisés dans un sanctuaire marin au large de l’Italie. Des solutions sont également recherchées pour les autres espèces, mais les défenseurs du bien-être animal appellent à une vigilance accrue pour éviter des placements dans des parcs aux conditions discutables, notamment en Asie.
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