Les aristocrates anglais, russes et américains qui jetèrent jadis leur dévolu sur cette côte ne s'étaient pas trompés : ici, comme nulle part ailleurs, tout inspire la quiétude quand un rien provoque l'émerveillement. Des jardins fleuris aux arabesques baroques, de cette côte azur aux terres pétries de caractère : Nice rayonne, tout simplement. Un rayonnement tel que la cité azuréenne a été classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco le 27 juillet dernier au titre de " ville de la villégiature d'hiver de Riviera ".
Le patrimoine mondial de l'Unesco, une reconnaissance à l'internationale
Fin juillet, après sept longues années d'attente, Nice est donc entrée au patrimoine mondial de l'Unesco. Une belle récompense pour toute une ville et le 48e bien français à intégrer cette prestigieuse liste. En tant que " ville de la villégiature d'hiver de Riviera ", la cité azuréenne, bien connue pour son tourisme estival, se distingue donc pour son attractivité hivernale qui en a fait un spot idéal de villégiature pour toute l'aristocratie européenne, américaine ou russe depuis le début du XIXe siècle. Aujourd'hui à ce titre est donc protégé tout le patrimoine (et l'urbanisme contrôlé à l'avenir) dans le périmètre définit par l'Unesco : la promenade des Anglais, le Vieux-Nice, Nice Sud-Est et le Port Lympia. L'occasion d'une belle balade dans les rues de " Nissa la Bella ".
Le Vieux-Nice, coeur battant et historique de la cité
Dans le vieux quartier se joue son théâtre populaire au gré d'un labyrinthe de ruelles où le petit linge sèche entre deux fenêtres sardes se souciant peu des bondieuseries des chapelles alentour. On croise au coude à coude de nombreux commerces de bouche avec toute la gouaille provenant des étals de pâtes fraîches, d'épices et des petites échoppes qui proposent la socca aux passants. La balade se fait au hasard des venelles qui, de-ci de-là, mènent aux placettes animées, débouchent sur le cours Saleya. Le coeur battant du Vieux-Nice accueille la journée le marché aux fleurs, et à la nuit tombée la jeunesse niçoise. A ses côtés, la colline du Château veille d'un oeil sur leurs soirées insouciantes et, de l'autre, sur l'ancre qui se lève depuis les quais du port Lympia. Le " Vieux ", comme on l'appelle tendrement, cultive une certaine nostalgie, d'ailleurs toute rénovation se fait toujours dans le respect du patrimoine. A deux pas une crypte archéologique a été découverte. On admire depuis les vestiges d'un ensemble fortifié autour de ce qui fut la porte principale de la ville au XIVe siècle. Ces fortifications établies par les comtes de Provence furent transformées par les ducs de Savoie jusqu'à devenir un véritable bastion de défense du comté saccagé par Louis XIV. Il est étonnant de parcourir cette galerie souterraine de 2 000 m2 qui renferme un chapitre important de l'histoire de la région...
On feuillette d'autres pages historiques tout aussi aisément. Entre le tram, les bus, les vélos bleus et les voitures électriques dotées d'un audioguide GPS, il n'y a plus besoin d'être véhiculé pour tisser son parcours. Dans une même journée, on peut grimper à Cimiez pour visiter les arènes, regagner la serre tropicale du parc Phoenix, passer manger un bout au port, se promener à l'anglaise le long de la mer, faire du shopping autour de l'avenue Jean-Médecin et saluer les volutes de l'étonnante cathédrale orthodoxe russe ! Une vie urbaine agréable qui plus est agrémentée de plus de 300 ha d'espaces verts répartis dans toute la ville. On aime se promener sur la colline du Château, profiter du panorama du parc d'Estienne d'Orves, méditer au jardin du monastère ou se lutiner dans un recoin du jardin Albert Ier...
Nice, une ville ancrée dans le passé et tournée vers l'avenir
Façonnée par le faste du baroque, égayée par autant de jardins fleuris, envoûtée par le bleu de la Méditerranée, Nice est un enchantement... certes, mais pas que ! Plutôt que de ronfler sous sa couronne de lauriers, la ville s'est donné des ambitions de son époque, peut-être même avec un temps d'avance. Conservatrice, elle le reste pour le meilleur en consacrant son patrimoine ancestral et en cultivant un égard romantique envers le végétal. Novatrice, on la découvre dans les aménagements entrepris ces dernières années. Le tramway, le nouveau stade Allianz Riviera... Nice est transfigurée, transportée par une certaine exaltation vers l'avenir. Un sentiment porté aux nues par les sept " penseurs " posées sur des mâts de 12 m qui sont tout à leur aise parmi les candélabres néoclassiques et les arcades de la place Masséna. Vaste, claire, aérée, cette esplanade piétonne est l'emblème du Nice actuel.
Après les visites, à table !
Si l'Unesco a décidé de classer l'architecture niçoise au patrimoine mondial de l'humanité, il serait dommage de découvrir la perle des Alpes-Maritimes en passant à côté de ce qui a fait également une grande partie de sa réputation à travers le monde : son excellente gastronomie !
Car il ne faudrait pas non plus que le beau prenne le pas sur le bon dans une région d'épicuriens qui, croyez-le, prend la cuisine très au sérieux. La cuisine nissarde, c'est pas des salades, mis à part sa belle ambassadrice qu'est la salade niçoise affiliée à la marque " Cuisine Nissarde, le respect de la tradition " ! Une marque pour protéger un patrimoine culinaire à la fois simple et singulier. La pissaladière, le pan bagnat, les farcis, la ratatouille, les raviolis, les gnocchis, le stockfish, les sardines farcies, la tourte de blettes, les ganses... autant de recettes de ménagère qu'on peut aujourd'hui déguster chez de nombreux restaurateurs de la ville. En parallèle, le comté mise sur un riche terroir marin et terrien permettant d'alterner loup grillé et porchetta tant qu'on honore le sacro-saint coumpanage, comprenez " ce que l'on mange avec le pain " ou apéro. De la tapenade arrosée de vins de Bellet pour commencer, puis il faudra s'aventurer chez les chefs réputés qui jouent avec l'abondance de produits frais pour parfaire un autre pan de la culture niçoise que celui reconnu et honoré (à très juste titre) par l'Unesco. Plaisirs des yeux et donc aussi des papilles vous attendent donc dès cet été sur les bords de la Méditerranée.
Infos futées
Quand ? Une destination qui s'apprécie toute l'année. L'été, pour la plage et la fête. On aime le printemps et l'automne pour la douceur du climat, et on apprécie l'hiver pour les paysages pétillants de mimosas et le carnaval.
S'y rendre. En voiture, en train ou en avion (à seulement 1h30 de Paris), tout est possible.
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