ACCUEIL TOURISME NEVACHE, PLAMPINET, VALLEE ETROITE

Pour tous ceux qui privilégient la simplicité, cette vallée préservée est un petit paradis. Ce site classé offre les plus beaux espaces naturels pour le promeneur : c’est la jolie D994G qui la suit de près, en direction de Névache, mais les marcheurs pourront la voir de haut en empruntant le GR5. La vallée de la Clarée est connue de la France entière depuis qu’Emilie Carles, native de Val-des-Prés, l’a fait connaître dans sa Soupe aux herbes sauvages. Elle est devenue un peu l’un des laboratoires du nouveau ski de fond français, dans sa version pleine nature et « ni traces, ni balises ».

Aujourd’hui, c’est un ensemble d’environ 3 000 lits et 80 km de pistes nordiques entretenues de La Vachette à Névache. Mais c’est encore une nature sans taches, sur 20 km environ à partir de l’amont de Briançon. En voiture, ou pourquoi pas à pied en suivant la route, on passe à Val-des-Prés, après un crochet possible par Les Alberts, pour son four à pain, son église Saint-Antoine et ses cadrans solaires, puis à Plampinet et ses fresques de l’église Saint-Sébastien, chapelle Notre-Dame-des-Grâces, aux nombreuses œuvres remarquables. Vient ensuite Névache et son église Saint-Marcellin : fondée à la fin du XVe siècle, cette église a la particularité d’être bâtie sur les ruines d’un ancien château fort, dont elle utilise d’ailleurs une des tours comme clocher, dans ce qui fut autrefois les cachots du château, on peut admirer une collection d’art sacré. On passe à un spectacle montagneux de toute beauté, dès 1 500 m d’altitude, de Névache jusqu’aux 2 000 m des chalets de Laval. En chemin, on suit quelque temps le GR5 estival et l’on admire de fabuleux points de vue, en particulier près des chalets du Verney : cascades, vues sur les lacs et les crêtes se succèdent jusqu’au terminus routier. On peut ensuite poursuivre en randonnée montagnarde vers le lac Rond et le camp des Rochilles – 2 493 m –, à la frontière des deux départements des Hautes-Alpes et de la Savoie, on y trouve le GR57 ou le chemin rejoignant la route du col du Galibier.