Longtemps Lyon n'a pas été une destination touristique, seulement un point de passage obligé entre Paris et la Méditerranée. Tout a changé à la fin du siècle passé quand Lyon a commencé à mettre en valeur ses nombreux atouts : historiques et patrimoniaux, mais aussi gastronomiques et festifs. En 20 ans, Lyon a beaucoup changé pour devenir l'une des plus belles villes d'Europe. Ville accueillante, ville innovante, Lyon a su reprendre des couleurs. Sur les hauteurs du Vieux Lyon, la colline de Fourvière est l'un des symboles de la capitale des Gaules. Et surtout le lieu de l'incontournable festival d'été lyonnais, Les Nuits de Fourvière. Alors, amis mélomanes, plus une seconde à perdre pour avant de rallier cité lyonnaise !
Le Vieux Lyon, classé à l'UNESCO
Quartier coincé entre les pentes de la colline de Fourvière et les quais de la Saône, Le Vieux Lyon est le quartier le plus touristique de la ville. Il n'est pas le quartier le plus ancien de la ville mais désigne la partie Renaissance classée au Patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO, se trouve dans le 5e arrondissement.
Le Vieux Lyon fut le premier quartier français classé " secteur sauvegardé " en 1964, sauvé par André Malraux d'une destruction programmée. Le quartier est scindé en trois parties (de gauche à droite quand on regarde Fourvière), du nom des trois paroisses : Saint-Georges, Saint-Jean et Saint-Paul. Le plus touristique est le quartier Saint-Jean. C'est là que se trouve la cathédrale Saint-Jean, la Tour Rose, la Maison des Avocats, la place du Change, le musée Gadagne... Et de nombreux pièges à touristes. Saint-Georges présente un grand intérêt. Non seulement parce que le quartier est plus calme et les maisons d'une grande beauté, mais aussi pour admirer la place de la Trinité et la montée du Gourguillon qui s'élève vers Fourvière. Saint-Paul est un quartier vivant, notamment sur les quais de Saône, avec de nombreux pubs, bars à vin et autres lieux nocturnes.
La colline de Fourvière, symbole lyonnais
Sur les hauteurs du Vieux Lyon, on trouve la très célèbre colline de Fourvière. La basilique au sommet de la colline, dont le point culminant se trouve à 287 m, semble veiller sur la ville. Site historique sur lequel s'est bâtie la ville, la colline de Fourvière offre également un point de vue splendide avec les Alpes en point de mire. Pour monter à Fourvière, il faut prendre le funiculaire (métro F2) qui arrive juste devant la basilique.
La basilique Notre-Dame de Fourvière, véritable citadelle mystique du XIXe siècle, est l'oeuvre de l'architecte Pierre-Marie Bossan. Ses quatre tours lui donnent l'aspect d'une forteresse - les Lyonnais aiment l'appeler " l'éléphant renversé " -, mais l'intérieur est beaucoup plus raffiné par la richesse de ses décors dans un style byzantin. Et pourquoi ne pas jeter un coup d'oeil aux toits de la basilique ? Les courageux pourront gravir les 287 marches qui les mèneront à l'observatoire pourvu d'une table d'orientation. La basilique, consacrée en 1896, a accueilli le pape Jean-Paul II en 1986. À voir, dans la crypte, de nombreuses statues de Marie venues du monde entier. Mais la Vierge la plus célèbre se trouve au sommet du clocher de la chapelle située à côté de la Basilique (à droite en sortant du métro). Cette Vierge dorée, réalisée par Fabisch, protège la ville depuis le 8 décembre 1852 et son inauguration est à l'origine de la Fête des Lumières en fin d'année.
Autres sites incontournables de la colline de Fourvière, les monuments gallo-romains avec les célèbres théâtres dans lesquels se déroulent chaque été les Nuits de Fourvière. Le Théâtre antique compte parmi les plus grands et les plus anciens du monde romain, pouvant accueillir jusqu'à 10 000 spectateurs. L'Odéon, plus petit, était réservé à la musique. Afin de mieux connaître les trésors antiques de Fourvière et l'époque gallo-romaine de Lugdunum, la visite du Musée gallo-romain de Lyon-Fourvière offre une approche agréable grâce au travail de l'architecte Bernard Zerhfuss.
Impossible également de manquer la Tour métallique de Fourvière, espèce de mini tour Eiffel lyonnaise, ouverte en 1894 et dont le but principal était de faire une ombre républicaine à son imposante voisine catholique !
Enfin, à l'ouest de la colline, le cimetière de Loyasse propose non seulement un peu de verdure, mais encore des tombes de personnages célèbres comme celle d'Édouard Herriot ou celle de Maître Philippe, mage lyonnais dont la tombe est toujours fleurie.
Lyon entre dans la danse
Chaque année paire, en alternance avec la Biennale d'Art contemporain les années impaires, Lyon entre dans la danse pour sa Biennale de la Danse. Depuis 1984, sous l'impulsion de Guy Darmet, des danseurs du monde entier viennent célébrer un art souvent réservé à des salles méconnues dans les rues de Lyon, l'une des capitales européennes de la danse. Un événement ouvert à tous les publics avec le défilé traditionnel de clôture, la plus grande parade chorégraphique d'Europe. Un événement joyeux, festif, coloré qui attire quelque 300 000 spectateurs sur le trajet du défilé qui va de la place des Terreaux à Bellecour - à deux pas de danse de l'Hôtel du Simplon - par la rue de la République. De nombreux spectacles, cours de danse, performances se tiendront dans différents lieux pour cette 18e édition de la Biennale de la Danse. En cette rentrée 2018, rendez-vous donc dans la capitale des Gaules du 11 au 30 septembre.
A table !
Impossible de parler de Lyon sans parler de gastronomie et de ses restaurants. La ville fait l'objet d'une réputation internationale, due en grande partie à une phrase du critique culinaire Curnonsky qui a dit de Lyon en 1935 qu'elle était la " capitale mondiale de la gastronomie ". Autre image indissociable de Lyon, celle du regretté Monsieur Paul Bocuse (dont le restaurant se trouve à Collonges-au-Mont-d'Or, au nord de Lyon), sans aucun doute le plus grand cuisinier du XXe siècle. Mais pourquoi ce titre, pas forcément justifié aujourd'hui, et ce succès ? Certainement parce que Lyon est géographiquement située au carrefour des terroirs français les plus riches en produits de haute qualité : Bourgogne, Bresse, Charolais, Dombes, Dauphiné, Vallée du Rhône, Auvergne, etc., apportent leurs fruits, légumes, poissons de lac et de rivière, viandes, sans oublier les vins et les liqueurs qui font également partie du repas français. L'autre richesse de Lyon, qui a largement contribué à la réputation de la ville, ce sont ces fameuses " mères lyonnaises ". Des femmes qui étaient à la fin du XIXe siècle les cuisinières de riches marchands et qui en rentrant à la maison mettaient leur savoir-faire au service des hommes du peuple en utilisant des produits moins nobles, notamment les abats. Ainsi, la cuisine des " bouchons lyonnais " est d'une incroyable qualité, réalisée avec des produits qui sont aujourd'hui devenus de véritables spécialités locales : tête de veau, tablier de sapeur, pied de porc, rognons, saucissons à cuire... sans oublier les célèbres quenelles. Concerts, bonne bouffe, l'été promet du coté de Lyon !
Infos futées
Quand ? Naturellement, Lyon se visite toute l'année. Pour assister à l'une des manifestations de cette 18e édition de la Biennale de la Danse, rendez-vous entre le 11 et le 30 septembre 2018.
S'y rendre. En avion, en train, en voiture, évidemment tout est possible pour rallier la capitale des Gaules.
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Utile. Pour préparer au mieux son séjour.
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