Guide de voyage Kaolack

Capitale régionale, c'est le nœud du pays sur la route de Mbour à Tambacounda, direction le Sénégal Oriental. Par la route à droite, direction vers le Sine-Saloum, on peut rejoindre Sokone, Missirah et la Gambie pour aller en Casamance. Chaude, sale au point qu'on la surnomme parfois « cradolack », Kaolack ne vient pas en tête du palmarès des villes les plus appréciées du Sénégal. C'est pourtant la troisième par la population qui s'est développée du temps où la production d'arachide était le fleuron de la production du pays. De tout ce panache, que reste-t-il ? Des plumes. Une production d'arachide que les économistes tentent en vain d'éradiquer au profit de cultures maraîchères, des quais sur le Saloum du temps où l'arachide était acheminée vers Dakar par le fleuve. Ville d'affaires plus que de tourisme, les hôtels sont plus orientés business. A Kaolack, on ne peut pas rater la grande mosquée à droite en arrivant par la route de Mbour et le grand marché couvert en ville à droite. Jetez un coup d'œil à l'Alliance franco-sénégalaise, construite par le même architecte et sur le même type que celle de Ziguinchor, ou à la mosquée bleue, merveilleuse ébauche d'architecture, cadeau royal d'un milliardaire ruiné. Si vous avez deux heures à tuer dans la ville, n'hésitez pas à prendre une calèche. Vous aurez un beau panorama de la ville sans trop vous fatiguer. Il est aussi possible d'aller voir de plus près les usines de traitement d'arachide, ces seccos qu'on aperçoit depuis la route, ou les huileries de Suneor, à quelque 10 km de là.