Guide de voyage El-Kantara

À l'ouest des Aurès, El-Kantara est desservi par la route nationale qui descend de Batna vers Biskra par l'ouest. La petite oasis, formée de trois villages (Gueraguer, Dahraouia, Bour El-Abbas) ferme les gorges de Foum Essahra qui auraient été ouvertes sur le Sahara par un coup de pied d'Hercule. Quand on vient du nord, c'est presque un choc de découvrir du belvédère aménagé au-delà d'El-Kantara un paysage annonciateur du Sud proche qu'on avait presque oublié dans le Djebel Belezma puis le Djebel Metlili. Pour la pause, voir le petit musée lapidaire, le pont romain à une arche de 335 ap. J.-C. qui a donné son nom à la ville, et les deux inscriptions gravées par des soldats de Napoléon III affectés à la construction du chemin de fer. Au sud d'El-Kantara, à la hauteur de la ferme des Gazelles, qui se résume en fait à une petite gare, un chemin permet de rejoindre le Djebel Melah, la " montagne de sel ", un piton rouge qui s'élève à 627 m au-dessus d'une hamada un peu désolée.