ANCIENNE CITÉ DE THÉRA
Superbe site archéologique sur une haute colline dominant la mer. Importants vestiges : temples, portiques, théâtre, gymnase…
Ce site archéologique (Αρχαία Θήρα/Archaia Thira) abrite les importants vestiges de la cité de Théra fondée par les Spartiates au VIIIe ou IXe siècle av. J.-C. Offrant des vues grandioses, il occupe la colline du cap de Mesa Vouno (« dans la montagne »), à 365 m d'altitude. L'accès se fait par une impressionnante route étroite en lacets au départ de Kamari (2,6 km) ou par deux sentiers, l'un montant de Perissa (1,6 km), l'autre descendant du monastère Profitis Ilias (2,4 km). La cité fut baptisée en l'honneur de son mythique fondateur, Théras, héros spartiate originaire de Thèbes. Suite à une sécheresse, elle fut partiellement abandonnée vers 630 av. J.-C., quand des habitants partirent créer la colonie spartiate de Cyrène, en Libye. Les vestiges actuels datent surtout de la période hellénistique : vers 288 av. J.-C., la dynastie des Ptolémée, fondée par un général d'Alexandre le Grand en Égypte, reprit Théra pour en faire une base navale. La ville demeura ensuite la seule localité majeure de l'île. Elle fut désertée en 726, suite à une éruption ou à un raid arabe. Le parcours de 1 km offre de larges vues sur la mer mais sans ombre et en plein vent.
Bas-reliefs du téménos d'Artémidore. On aperçoit d'abord les ruines d'un sanctuaire d'Aphrodite (fondé au VIIIe siècle av. J.-C. et reconstruit au Ier siècle av. J.-C.), puis celles du téménos d'Artémidore (IIIe siècle av. J.-C.). Ancien chasseur d'éléphants et amiral des Ptolémée, Artémidore de Pergé vint s'installer à Théra comme prêtre du culte d'Artémis. Dans ce sanctuaire furent honorées plusieurs divinités. On reconnaît les bas-reliefs de l'aigle de Zeus, du lion d'Apollon Stéphaniforos (« couronné ») devant le trône de Tychè (déesse de la Destinée), du dauphin de Poséidon et le portrait d'Artémidore accompagné d'une inscription pour que son nom demeure immortel. Dans le virage se dresse l'église Agios Stefanos (VIIIe ou IXe siècle) bâtie à l'emplacement d'une grande basilique paléochrétienne du VIe siècle. Après 400 m, on parvient au cœur de la cité avec l'agora, place marchande longée par les ruines d'un temple de Dionysos (IIIe siècle av. J.-C.) et par les marches de trois exèdres (lieux de rencontre) qui profitaient de belles vues. Au-dessus se trouvent les vestiges d'une caserne (IIIe siècle av. J.-C.) et un gymnase (IIe siècle av. J.-C.), puis les quartiers d'habitation.
Apollon et dieux égyptiens. Le sentier principal continue dans l'agora Sud avec la stoa « royale » (IIIe siècle av. J.-C.), un portique dorique de 46 m de longueur qui abritait le « serment des fondateurs », texte qui obligeait chaque famille de Théra à fournir un colon pour Cyrène. Derrière le portique, on aperçoit une pierre gravée d'un phallus dans une ancienne villa. S'en suivent deux bâtiments de la période romaine (Ier siècle apr. J.-C.) qui se font face : des thermes et la maison de Tychè, habitation où furent découvertes des statuettes de la déesse. La cité s'achève avec les vestiges de trois édifices : un petit théâtre pour 1 500 spectateurs (IIe siècle av. J.-C.), le temple de l'Apollon pythien (fondé au VIe siècle av. J.-C., puis remanié) et le sanctuaire des dieux égyptiens (IIIe siècle av. J.-C.) où les soldats des Ptolémée priaient Isis, Anubis et la divinité gréco-égyptienne Sarapis. La visite s'achève 300 m plus loin avec le temple d'Apollon Karneios (VIe siècle av. J.-C.) où le dieu des Arts était honoré, comme à Sparte, en tant que protecteur du bétail.
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Avis des membres sur ANCIENNE CITÉ DE THÉRA
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C’est vraiment une visite qui vaut la peine. Nous l'avion fait avec un guide qui nous appris très bien expliquer l’histoire de Santorin et du site.