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Palais avec un jardin Renaissance italien accueillant des activités culturelles pour grand public avec des parcours thématiques.
On ne pense pas toujours à aller visiter ce palais, pourtant il mérite qu'on s'y rende. Cette demeure, l’une des plus belles du pays, construite au XVIIe siècle par le premier marquis da Fronteira, D. João Mascarenhas, est toujours habitée par ses descendants. D'où le fait qu'on ne puisse la visiter qu'en horaires très restreints. Entouré d’un jardin Renaissance italien, à la fois hallucinant et merveilleux, le palais (d'inspiration italienne également !) et le jardin présentent des façades ornées de superbes azulejos portugais. Reflétée dans le vaste bassin qu’elle domine, la galerie des Rois est certainement l’élément le plus saisissant du jardin. Elle offre au regard des panneaux d’azulejos représentant quatorze chevaliers lancés au grand galop. On dit que douze d’entre eux seraient des chevaliers anglais et les deux autres, des chevaliers de la famille de Mascarenhas. Cet ensemble d’azulejos figuratifs s’impose comme le plus beau du XVIIe siècle. Les bustes qui les surmontent représentent les quinze souverains portugais. Plus loin, les douze mois de l'année sont croqués sur de grands panneaux. La Casa do Fresco (le pavillon de fraîcheur) est ornée de curieuses décorations en incrustations de porcelaine Ming, coquillages et verroteries. Le palais, d’aspect un peu défraîchi, abrite, aussi, une fantastique collection d’azulejos (chromiques et bichromiques) d'inspiration chinoise (motifs) et hollandaise (couleur). Les murs de la salle des Batailles, la plus belle de toutes, sont couverts d’azulejos du XVIIe siècle, narrant les batailles et victoires des Portugais contre les Espagnols durant la guerre de Restauration (1644-1668). A la manière de la bande dessinée, on sera étonné de voir certaines scènes ludiques. En extérieur, la grande terrasse fleurie est ornée de neuf statues mythologiques en marbre et de niches contenant des panneaux d’azulejos aux figures allégoriques. Les murs extérieurs des édifices n’y vont pas avec le dos de la cuillère, niveau insolence et provocation, avec notamment un bestiaire parodiant la société humaine, les représentations de chats et singes travestis sont irrévérencieuses au possible… Parmi les nombreuses curiosités on remarquera la représentation d'un Japonais avec des lunettes de plongée… La Fondation Casas de Fronteira e Alorna, créée par le 12e marquis de Fronteira, offre également des activités culturelles régulières au grand public comme des concerts, conférences sur l'histoire du Portugal ou encore des parcours thématiques qui ont lieu tous les mois (en portugais).
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Avis des membres sur PALÁCIO FRONTEIRA
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