Cuisine traditionnelle
Ce sont les recettes typiques transmises de génération en génération, des plats consommés essentiellement sur les tables familiales lors des fêtes et réunions et dans certains restaurants spécialisés dans la cuisine traditionnelle. Importée par les premiers colons, la cuisine traditionnelle québécoise s'est adaptée au climat rigoureux de la province, intégrant légumes racines, gibier et viande d'élevage pour un résultat des plus caloriques : soupe de gourganes (grosses fèves) ou aux pois jaunes avec porc salé, crêtons (terrine de porc haché ressemblant aux rillettes), fèves au lard, canard au sirop d'érable, gibelotte de lapin au cidre, ragoût de pattes (pattes de porc, pommes de terre et épices), ragoût de boulettes de porc, cipaille (sipaille, cipâte – pâté de viande aux pommes de terre), et diverses tourtières (tourtes), à l'origine à base de gibier, aujourd'hui confectionnées avec des viandes de porc et de veau mélangées dont les recettes varient d'une région à l'autre (la plus connue : la tourtière du Lac-Saint-Jean). Les becs sucrés couronneront ce copieux repas avec une pointe de tarte au sucre ou un pouding chômeur. Pour découvrir la cuisine traditionnelle québécoise, trois adresses sont chaudement recommandées, toutes dans le Vieux-Québec : Aux Anciens Canadiens, Buffet de l'Antiquaire et La Bûche. Les cabanes à sucre se font également la vitrine de ce type de cuisine, le tout nappé de sirop d’érable bien entendu. Si l'expérience vous a plu et que vous désirez mettre la main à la pâte une fois de retour à la maison : recettes.qc.ca/dossiers/cuisine-du-monde/dossier/quebec
Nouvelles tendances
Les chefs québécois se sont dorénavant donné pour mandat de cuisiner dans une optique de proximité, de disponibilité et de saison. En période hivernale, nul besoin de dire que ce concept présente toutefois quelques difficultés. Certains chefs vont également cuisiner avec des bières ou spiritueux artisanaux de la région, faire leur propre pain maison frais du jour, ou encore installer des jardins derrière le resto ou sur le toit afin de cultiver eux-mêmes leurs légumes et aromates. Quelques-uns ont même poussé l'expérience jusqu'à avoir une ruche urbaine pour récolter un miel on ne peut plus local. La cuisine du marché étant devenue incontournable, elle se trouve facilement sur les bonnes tables de la région.
Autre grande tendance dans la capitale de la province : la cuisine nordique mettant en vedette les gibiers, poissons et autres produits de la forêt boréale rythmés par les saisons et les cueillettes. Parmi ceux-ci, des champignons sauvages (chanterelle, bolet orangé, pleurote, cèpe d'Amérique…), légumes et petits fruits forestiers (amélanche, argousier, bleuet sauvage, camerise, chicoutai, courges, légumes racines, sureau…), plantes et fleurs comestibles (asclépiade, monarde, tanaisie…), noix nordiques (noix de noyer noir, de noyer cendré, noix de cœur…), thés et tisanes (thé des bois, thé du Labrador…) ou encore épices et aromates (myrique baumier, salicorne…). Pour découvrir cette cuisine, les restaurants
Chez Boulay,
La Tanière et son petit frère
Légende sont hautement recommandés, tout comme le restaurant La Traite de Wendake qui propose de vivre l'expérience à la sauce autochtone.
Agrotourisme
La région de Québec déroule le tapis rouge aux savoureux produits du terroir régional, et lorsqu'on pense à l'agrotourisme dans cette région, on pense immédiatement à l'Île d'Orléans. Située à peine à 10 km au nord-ouest de Québec, au beau milieu du Saint-Laurent, elle fait rêver les gourmands et les amateurs de paysages bucoliques. Les producteurs ouvrent bien entendu leurs portes aux visiteurs et un coin boutique permet toujours de faire le plein de victuailles. On n’a qu'à penser à La Ferme d'Oc et sa Roulotte du Coin, à Cassis Monna & Filles – économusée de la liquoristerie, ou encore à la Chocolaterie de l'Île d'Orléans. À savoir qu'à l'Île d'Orléans, une certification locale existe sur les produits agricoles et transformés prouvant qu'ils sont reconnus pour leur provenance, le savoir-faire des entreprises et leur qualité (savoirfaire.iledorleans.com). Cherchez le logo ! Mais que ce soit ici ou ailleurs dans la région (Portneuf, Jacques-Cartier ou Côte-de-Beaupré), les saveurs locales sont assurément au rendez-vous, entre fermes d'élevage et maraîchères, fromageries, boulangeries et pâtisseries, chocolateries et confiseries, érablières, microbrasseries, vignobles, cidreries et distilleries, et autres spécialités. Pour planifier vos virées gourmandes : quebec-cite.com/fr/restaurants-quebec/terroir
S'il vous est impossible de vous aventurer au-delà des limites de la ville, faites un saut du côté du
Grand Marché de Québec, récemment ouvert et hébergeant plus d'une centaine de producteurs, transformateurs et artisans. Plusieurs boutiques gourmandes également dans les différents quartiers de la capitale, dont l'
Épicerie J.A. Moisan plus que centenaire et dont la visite vaut à elle seule le déplacement.
Circuits gourmands
Ceux qui préfèrent se laisser guider en formule tout inclus opteront pour les circuits gourmands. À pied ou en bus, dans un quartier donné ou dans une contrée pas si lointaine, ils permettent de découvrir non seulement les produits locaux et les bonnes tables, mais aussi d'en apprendre davantage sur les artisans qui se cachent derrière toutes ces créations gourmandes. Certains, comme ceux des Parcours épicuriens de CELEB Événements, vous mèneront dans plusieurs quartiers hors des sentiers battus. Cicérone propose en plus une portion historique pour sa visite Histoire & Terroir dans le Vieux-Québec. D'autres choisissent plutôt une thématique bien précise, comme avec Broue-Tours dont le nom ne laisse planer aucun doute ; en effet, la bière artisanale est ici au cœur du concept de cette petite entreprise de visites guidées. Au programme : trois microbrasseries, neuf dégustations, une salle de brassage et beaucoup d'anecdotes et de faits intéressants sur l'histoire de la bière dans la capitale québécoise. Si vous désirez prendre le large hors de la ville, Québec Bus Tours propose deux virées à l'Île d'Orléans : la première pour partir à la découverte des saveurs de l'île et la seconde pour suivre la route des vins locale.
Se régaler à QUÉBEC
Horaires à QUÉBEC
Il n'existe pas d'horaires plus variables que ceux du monde de la restauration. Non seulement ils varient selon la saison, mais aussi plusieurs fois au cours d'une même saison. Les restaurants des grandes villes comme Québec ont tendance à avoir un horaire relativement fixe à l'année, alors qu'en région, certains établissements ferment même leurs portes hors saison. Et comme partout, les week-ends et jours fériés sont synonymes de grande affluence, notamment pour le fameux brunch servi jusqu'à 14h ou 15h. À savoir également que les Québécois mangent plus tôt que les Européens. Par conséquent, les heures d'ouverture des cuisines ne sont pas très tardives, excepté pour les restaurants de type pub.
Budget / Bons plans à QUÉBEC
On peut aisément manger sur le pouce pour moins de 10-15 CAN $. Il faut compter au moins 20 CAN $ le midi et minimum 30 CAN $ le soir. Le menu du jour le midi et la table d'hôte le soir permettent de faire quelques économies et incluent l'entrée, le plat principal, le dessert et le café. Les restaurants plus haut de gamme proposent aussi souvent un menu dégustation se déclinant en plusieurs services. Son coût peut varier de 60 à 150 CAN $, voire plus, et un accord avec des vins sélectionnés est proposé en sus.
Tous les modes de paiement sont acceptés, mais les petits restaurants se limitent parfois à l'argent comptant et/ou carte de débit.
Au Québec, on peut aussi rapporter chez soi le reste de son repas ou encore apporter sa propre bouteille de vin - ou bière - au restaurant. Le concept « Apportez votre vin » est en effet assez répandu, d'autant plus qu'il n'y a pas de droit de bouchon à défrayer.
En supplément à QUÉBEC
En règle générale, les prix affichés sur les menus sont toujours hors taxes. Il faut non seulement y ajouter les taxes (14,975 %) mais aussi le service de 15 %. Pour savoir ce que l'on doit payer, il faut donc majorer les prix de près de 30 % !
C’est très local à QUÉBEC
Manger une poutine à 3h du matin, à la sortie des bars ou après une soirée arrosée entre amis à la maison. On trouve presque toujours un casse-croûte ouvert 24h/24 pour assouvir son envie, n’importe où dans la région.
Réserver une grande tablée dans une cabane à sucre au printemps pour faire bombance jusqu'à plus faim.
S'habituer aux portions souvent gigantesques à la nord-américaine, notamment dans les pubs et les brasseries sportives.
A éviter à QUÉBEC
Ce n'est pas parce qu'on est en Amérique qu'il faut faire comme les Américains ! De grâce, évitez donc les grandes bannières de fast food et optez pour les tables locales afin de savourer le Québec.
Enfants à QUÉBEC
Vos marmots sont les bienvenus dans la majorité des restaurants, à l'exception des sections où un permis de bar s'applique. Chaises d'appoint sont souvent à disposition et plusieurs restaurants offrent un menu spécialement concocté pour les petits.
Fumeurs à QUÉBEC
Il est interdit de fumer dans les restaurants ainsi que sur leur terrasse. On doit également fumer à 9 mètres de la porte de l'établissement, bien que certains ne respectent pas cette distance.
Les attrape-touristes à QUÉBEC
Dans les quartiers très prisés des visiteurs comme le Vieux-Québec, prenez le temps de comparer les restaurants et les menus, plusieurs ayant tendance à booster leurs tarifs pour profiter de la manne touristique.
Faire une pause à QUÉBEC
Horaires à QUÉBEC
Les commerces gourmands (pâtisseries, chocolateries, etc.), les cafés et les salons de thé sont généralement ouverts tous les jours, du matin jusqu'en milieu ou fin d'après-midi (certains peuvent être ouverts jusqu'en soirée, notamment les cafés). Il peut cependant y avoir des jours de relâche dans les plus petits commerces ou alors en région, habituellement en début de semaine. L'horaire peut également être réduit hors saison. Quant aux bars, ils sont nombreux à ouvrir leurs portes dès 11h ou midi, surtout en ville. Sinon, on peut s'attendre à une ouverture vers le milieu ou la fin d'après-midi au plus tard. L'heure de fermeture est généralement fixée à 3h du matin, mais certains ferment plus tôt (minuit ou 1h du matin) en début de semaine ou hors saison. S'ils ont tendance à être ouverts 7 jours sur 7, des jours de fermeture sont tout de même à prévoir (ex. : dimanche, lundi, mardi), notamment en région.
Budget / Bons plans à QUÉBEC
Le prix des pauses gourmandes et des consommations alcoolisées est relativement semblable à ce que l'on trouve en Europe, quoiqu'un peu plus cher même avec le taux de change. Pour faire des économies, des passeports vendus à petits prix permettent de visiter un nombre prédéterminé d'établissements participants au Québec et d'obtenir une dégustation ou une consommation gratuite (pourboire en sus). C'est le cas du passeport Je bois local (jeboislocal.ca) pour les microbrasseries et brasseries artisanales et du passeport Circuit des vignobles (circuitdesvignobles.com) pour les vignobles, cidreries et distilleries.
Il faut se rappeler que les prix affichés sont généralement hors taxes. Il faut non seulement y ajouter les taxes (14,975 %) mais aussi le service de 15 %. Tous les modes de paiement sont acceptés, mais les petits commerces se limitent parfois à l'argent comptant et/ou carte de débit.
A partir de quel âge à QUÉBEC
Au Québec, l'âge légal pour consommer de l'alcool est 18 ans. Partout où un permis de bar s'applique, seules les personnes majeures y sont autorisées. Toutefois, certains lieux détiennent un permis différent (restaurant, production artisanale...) qui permet d'accueillir les mineurs. À noter que si vous avez l'air d'avoir moins de 25 ans, on vous demandera probablement une carte d'identité officielle avec photo.
C’est très local à QUÉBEC
Dans les bars et brasseries se tient souvent en semaine le rituel du happy hour, appelé ici 5 à 7. Il se déroule habituellement de 16h ou 17h jusqu'à 19h, voire plus, et permet de faire des économies sur l'alcool et/ou la nourriture. Il va sans dire que l'affluence va de pair durant un 5 à 7...
Enfants à QUÉBEC
Les enfants sont acceptés partout où un permis de bar n'est pas en vigueur. Cependant, ils peuvent parfois être acceptés sur la terrasse d'un bar jusqu'en début de soirée.
Fumeurs à QUÉBEC
Il est interdit de fumer dans les commerces gourmands, les cafés, les salons de thé et les bars, ainsi que sur leur terrasse. On doit également fumer à 9 mètres de la porte de l'établissement, bien que certains ne respectent pas cette distance.