En direction d'Ocumare, à la sortie de Maracay. Si vous êtes en voiture, faite une pause déjeuner au Club Monte Libano Tél (0243) 247 41 88. Il est réservé aux actionnaires mais vous direz comme moi que vous êtes attendu, avec votre tête de francophone ça devrait passer. Laissez une pièce d'identité au gardien et profitez de plats libanais bons et pas chers (25 Bs.F environ), de chawarmas (20 Bs.F) et de falafels (15 Bs.F), dans un cadre un peu impersonnel mais agréable. La bière Regional est presque donnée. La terrasse est en plein air, la piscine splendide. De la table, une vue charmante sur le parc national Henry-Pittier s'offre à vous.

Ce sont les plages qui ont donné leurs noms aux villages de la région. Playón, la grande plage, et Ocumare de la Costa sont des villages un peu perdus, qui autrefois ont été le théâtre de moments historiques mettant en scène Miranda et le Libertador lui-même. Le 27 avril 1806, Miranda revint de son exil de Philadelphie accompagné de volontaires américains et débarqua dans ce village connu pour ses tendances républicaines. Le 6 juillet 1816, Simón Bolívar y débarqua à son tour et décréta la fin de la " guerre à mort ", et l'affranchissement de tous les esclaves du Venezuela.

Ceci dit, tant Ocumare que El Playón manquent un peu d'intérêt... en dehors de leur proximité avec La Boca et la belle lagune de La Cienaga, et la possibilité de faire les transferts au village de Chuao, Choroní ou Cuyagua. A négocier avec les pêcheurs.

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