Située à 3 000 mètres d'altitude, Shahara fut le refuge le plus sûr des imams et le plus grand souci des occupants turcs durant leurs deux occupations. Dès le début du XVIe siècle, l'imam Sharaf Al-Din et son fils Mutahar se lancèrent, depuis ce village, dans une farouche guérilla contre les Turcs. L'imam Al-Qasim poursuivit la tactique et les bouta une première fois hors du Yémen en 1636. L'imam Yahya Hamid Al-Din, dès 1904, entreprit de la même façon de libérer le Yémen de la seconde occupation turque. La bataille de Shahara, peu après 1905, se termina par la victoire de l'imam Yahya et de lourdes pertes du côté ottoman. Depuis cette bataille, Shahara est qualifiée de " tombeau des turcs ". Durant la guerre civile, de 1962 à 1970, les bombardements égyptiens eurent finalement raison de ce fief monarchiste. Le village, dans lequel on entre par la bab An-Nakhla, est constitué d'imposantes maisons de pierre à quatre ou cinq étages. La disposition des pierres de la façade, plus ou moins en saillie, dessine un décors de zigzags horizontaux. Les ouvertures des meurtrières cruciformes et des oculis en albâtre sont largement badigeonnées de blanc, ce qui donne aux maisons une allure fantomatique. Vingt-trois citernes à ciel ouvert et le statut de " hijrah " ont assuré à Shahara une tranquillité assez constante. Son monument le plus remarquable est un pont suspendu entre deux pics montagneux, Al-Amer et Al-Faïsh, à 1 200 mètres au-dessus du vide. Construit au XVIIe siècle par Salah Al-Yemeni, ce pont comportait à l'origine trois arches superposées, dont seule reste l'arche supérieure.

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