4000 av. J.-C

Les lacustres

Les premiers habitants s’installent sur les rives du lac Léman. Des indices d’occupation humaine sont ceux laissés à partir de 4 000 ou 3 500 av. J.-C. par des peuplades regroupées sous le nom de « lacustres », qui ont construit des villages au bord du lac Léman. Ici, elles développèrent l’agriculture, tout en y pratiquant l’élevage, le tissage et l’art de la poterie. Toutefois, ces peuplades seront amenées à quitter la région à partir du IXe siècle av. J.-C., lorsque des changements climatiques provoquèrent d’importantes inondations et la montée des eaux du lac. La maquette interactive du musée maison Tavel, vous explique l’évolution.

300-120 av. J.-C

Les Allobroges

Les Allobroges (population celtique) sont attestés dès le IIe siècle avant J.-C. sur le territoire genevois. Les vestiges d’une tombe sont visibles au Musée archéologique. Datée de 100 av. J.-C., la tombe se trouve sous le chœur de plusieurs édifices successifs. C’est probablement celle d’un chef allobroge inhumé à cet endroit.

58 av. J.-C

Genève la romaine

Jules César arrête au pont de l’Île la marche des tribus helvètes vers la Gaule. Cet épisode est relaté au début des Commentaires sur la guerre des Gaules. Il s’agit de la première mention du terme latin Genua (Genève), signifiant « l’embouchure », dans un document historique. Soumise désormais à la destinée de l’Empire romain, Genève doit faire face aux menaces des Alamans et des Germains au IIIe siècle apr. J.-C. Durant le IVe siècle, elle devient le chef-lieu d’un diocèse, et adopte de fait progressivement le christianisme comme religion d’État. Un siècle plus tard, elle doit accepter l’implantation par voie d’alliance des Burgondes sur son sol.

380

Le christianisme

Le christianisme s’installe à Genève. Un groupe épiscopal (lieux de culte et bâtiments résidentiels, administratifs) est édifié vers 380 à l’emplacement de la cathédrale actuelle. Isaac, vers 400, est le premier évêque.

443

Genève devient la capitale du royaume burgonde

Vous trouverez un indice marquant de cette période à la place Bourg de Four, au n° 5. La petite statue du roi Gondebaud est nichée dans un des murs d’une bâtisse, à l’emplacement de l’ancien château.

1032

Première partie de l’époque médiévale

Genève est intégrée en 1032 au Saint Empire romain germanique ; l’empereur est sacré roi de Bourgogne dans la cathédrale Saint-Pierre-aux-Liens. Face à l’effondrement de l’Empire romain puis de l’Empire carolingien, une figure de stabilité et de protection demeure : celle de l’évêque de Genève. Véritable maître et seigneur de la ville, il allie en effet pouvoirs religieux et politiques. Mais son statut attire, dès le XIIe siècle, la convoitise des comtes, qui parviennent, à l’image d’Aymon Ier, à usurper des biens et des droits appartenant à l’Église. Les conflits entre comtes et évêques prendront fin en 1219 par le traité de Desingy consacrant la vassalité des comtes de Genève à l’égard de l’évêque.

1260

Construction des halles et essor des foires à Genève

Au croisement des chemins, Genève détient une place stratégique pour les échanges commerciaux. Les premières foires se font à la place Bourg de Four. Très vite, les foires de Genève placent le comté puis le duché de Savoie au cœur de l'Europe d'un point de vue économique, et donc politique. L’apogée des foires s’étend du XIIIe au XVe siècle. Les places de la Fusterie, du Molard et Longemalle accueillent tous les marchands. Place du Molard, sous le passage du Rhône, une exposition permanente témoigne de l’activité commerciale de l’époque à l’emplacement d’anciennes halles commerçantes.

1263

Naissance de la commune

C'est l’événement qui marquera le plus durablement la Genève médiévale. Il s’agit d’une association jurée d’artisans et de commerçants. Cette naissance est tardive, elle remonte à 1263. Au départ, la commune est appuyée par les comtes de Savoie, souhaitant eux aussi affaiblir les pouvoirs de l’évêque.

1424

Les comtes de Savoie

La rivalité entre les comtes de Genève et ceux de Savoie remplacera la précédente querelle, pour marquer durablement l’histoire des XIIIe et XIVe siècles genevois. Cette rivalité conduira, à partir de 1424, à l’effacement de la maison de Genève au profit de celle de Savoie dans la plupart des territoires compris entre l’Arve et l’Aar. Les comtes de Savoie s’implanteront aussi solidement à Genève en gagnant notamment sur l’évêque, en 1290, la charge de vidomne, un fonctionnaire chargé de juger les procès et de mener des affaires pénales.

1477

La combourgeoisie

C’est un traité d’assistance mutuelle qui unit Genève aux villes de Berne et de Fribourg. La menace d’une annexion de Genève à la Savoie offrira une deuxième occasion aux cantons suisses de se rapprocher de Genève. En effet, pendant que se forme un esprit de résistance et de patriotisme genevois, incarné notamment par Philibert Berthelier, le cas attire la sympathie du canton de Fribourg. Une combourgeoisie avec ce dernier est acceptée par le Conseil général en 1519. La combourgeoisie de 1526, alliant les cantons de Genève, de Berne et de Fribourg, empêchera définitivement l’idée d’une annexion de Genève à la Savoie.

21 mai 1536

La Réforme protestante

Ce triomphe de la cause suisse aura aussi pour conséquence de modifier profondément la politique intérieure genevoise. Parallèlement à ces événements se fait jour la première étape du ralliement de Genève à la Réforme protestante, qui eut lieu d’ailleurs bien après les autres villes du plateau suisse. En effet, des marchands allemands, des pasteurs et des alliés bernois commencent, dès 1525, à diffuser les idées de Luther et de Zwingli. De 1534 à 1536, la majorité de la population et des conseils genevois adhère à la foi nouvelle, fait qui marque le début d’un véritable exode catholique.

1536

Jean Calvin (1509-1564)

Jean Calvin est la figure marquante de la Réforme genevoise. Il fait un premier séjour à Genève de 1536 à 1538, puis y retourne en 1541 pour entreprendre la réorganisation de l’Église, sur le modèle de l’Église réformée de Strasbourg, des ordres juridiques et politiques, par la rédaction d’ordonnances et d’édits. La réorganisation de l’enseignement sera assurée par la fondation du Collège et de l’Académie de Genève en 1559, prévoyant un système scolaire complet de l’enfance à l’entrée dans la vie professionnelle, placé sous l’égide de l’Église. L’histoire du calvinisme et de la Réforme se découvre au musée de la Réforme. Une brochure thématique disponible à l’office de tourisme vous guide au travers des monuments de la Réforme, comme le mur des Réformateurs dans le parc des Bastions.

Jean Calvin © Grafissimo - iStockphoto.com.jpg

11 décembre 1602

L’Escalade. Fin des incursions savoyardes à Genève

Le duc Emmanuel-Philibert avait complètement reconstitué l’État savoyard en 1559. Son fils, Charles-Emmanuel, recommencera, dès son avènement en 1580, les assauts contre Genève. Ceux-ci poussèrent à bout les Genevois, qui prirent l’initiative d’une guerre en 1589, aidés par des renforts français et bernois. Ils obtinrent une série de victoires, dont la dernière en date est celle de l’Escalade, contre une attaque nocturne des troupes de Charles-Emmanuel, qui eut lieu le 11 décembre 1602. Suite à sa défaite, le duc reconnaîtra en 1603, par le traité de Saint-Julien, l’indépendance de Genève. La maison Tavel vous fera découvrir cette date historique ancrée dans la mémoire des Genevois. Chaque mois de décembre, des festivités sont organisées (défilé de la Compagnie 1602 avec les habitants, ateliers, visites guidées et courses à pied). Une frise en mosaïque retrace les grands événements de cette période sous l’Arsenal dans la vieille ville.

Dès 1550

Apparition de l’horlogerie avec l’arrivée de huguenots réfugiés

Durant la seconde moitié du XVIIe siècle, qui correspond aux premières persécutions des adeptes de la nouvelle foi en France, en Italie et en Angleterre, Genève, devint une terre d’accueil. Ainsi, le premier refuge s’amorce dès 1542. La révocation de l’édit de Nantes en 1685, qui obligea à l’exil ceux qui ne voulaient pas abjurer, marque le commencement du second refuge. Ainsi, des milliers de réfugiés arrivent à Genève, où ils trouveront rapidement un emploi, étant pour la plupart des artisans et des commerçants. L’interdiction de porter des apparats comme des bijoux, ordonnée par Calvin, et le savoir-faire des réfugiés contribueront à l’essor de certains secteurs clés de l’économie genevoise, comme l’horlogerie et la banque.

1603

Genève indépendante

Sous l'égide d'Henri IV et de la Diète helvétique, des négociations de paix furent âprement menées et des accords enfin conclus entre la cité de Genève et Charles-Emmanuel Ier, duc de Savoie, après sa défaite lors de la bataille de l’Escalade. Le traité de Saint-Julien est donc ratifié le 21 juillet 1603, reconnaissant l'indépendance de Genève. Les Genevois retrouvaient ainsi leur liberté économique. Le duc de Savoie, quant à lui, s'engageait à ne pas reconstruire des murailles dans un rayon de quatre lieues autour de Genève. Le protestantisme est reconnu, la liberté de circuler dans tous les États de Savoie, pour les hommes comme pour les marchandises, est rétablie, comme celle de travailler en Suisse comme dans le royaume de France.

1800-1900

La Genève des Lumières

L’économie genevoise du XVIIIe siècle est prospère, grâce au développement des métiers de l’horlogerie, de la bijouterie et de l’orfèvrerie, regroupés sous le nom de fabrique. Ainsi, de petits ateliers d’artisans s’installent aux abords de Saint-Gervais. L’industrie des toiles peintes, les indiennes, la deuxième plus importante après la fabrique, est quant à elle structurée dans de grandes manufactures. À côté de ce rayonnement économique, Genève brille aussi d’un point de vue culturel, dès le début du XVIIIe siècle. En ce sens, Jean-Robert Chouet et Jean-Alphonse Turrettini marquèrent les esprits. Le premier a en effet contribué à créer les chaires de mathématiques et de droit naturel à l’Académie de Genève, tout en introduisant des expériences dans ses cours de sciences et de philosophie. Son travail marque ainsi le point de départ d’une véritable tradition scientifique genevoise, que le philosophe et physicien Horace-Bénédict de Saussure, pionnier de l’étude des montagnes, et le naturaliste Charles Bonnet poursuivront. Quant au professeur de théologie Jean-Alphonse Turrettini, il inaugura une doctrine plus tolérante vis-à-vis des divergences d’interprétation des textes religieux.

1740-1799

Horace Bénédict de Saussure

Saussure est un naturaliste genevois qui dès 1760 souhaite se lancer dans l’ascension du mont Blanc pour y mener des observations scientifiques. Il est spécialiste dans les domaines de la géologie, de la géophysique, de la météorologie et de la glaciologie. C’est en 1786 que Jacques Balmat, Chamoniard et connaisseur de la montagne, se lance dans l’ascension du mont Blanc. Largement motivé par la récompense promise par Horace Bénédict de Saussure à celui qui ouvrira la voie, il parvient pour la première fois au sommet en compagnie du docteur Paccard le 8 août 1786. Son caractère de pionnier se traduit par cette passion extrême pour l’altitude. Lors de son périple, il transporte plusieurs instruments de mesure et développe un outil pour mesurer les changements de temps, le cyanomètre. Le cyanomètre sert à observer les différences de bleu et ainsi à comprendre les variations de temps. Cependant, ces outils restent des prototypes. L’invention la plus célèbre d’Horace Bénédict de Saussure est l’hygromètre à cheveu. Cet appareil sert à mesurer le degré hygrométrique de l’air. Le musée des Sciences dans le parc Mon Repos vous le fait découvrir.

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XVIIIe siècle

Genève est aussi, au cours du XVIIIe siècle, le terrain propice à des troubles politiques, liés aux droits dont jouissent les Genevois de l’Ancien Régime. Ainsi, a lieu en 1707 une révolte de la bourgeoisie contre les pouvoirs politiques de l’aristocratie. En 1734, de nouveaux troubles éclatent, liés à la perception de nouveaux impôts pour le financement de la réfection des fortifications de la ville. Enfin, le citoyen de Genève Jean-Jacques Rousseau sera l’une des causes d’une querelle entre la bourgeoisie et l’aristocratie, en 1762. C’est à cette date que le Petit Conseil condamna L’Émile et Le Contrat social à être brûlés devant l’hôtel de ville, sous prétexte qu’ils tendaient à détruire la religion et toutes formes de gouvernement. Dès lors, une bataille s’engage entre les représentants, les citoyens soutenant Rousseau, et les négatifs, à savoir l’aristocratie au pouvoir. Pour rester au pouvoir, cette dernière fera appel aux armées française, sarde et bernoise, qui assiègent Genève en 1782.

1712-1778

Jean-Jacques Rousseau

Le philosophe naît au cœur de la vieille ville au n° 40 de la Grande Rue. Sa vie et son œuvre font l’objet d’un musée à cet emplacement, la Maison Rousseau. Sa pensée jugée trop moderne, ses textes politiques, notamment Le Contrat social, l’obligeront à fuir Genève dès 1728. Vous contemplerez la statue de l’écrivain genevois sur l’île Rousseau.

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1754

Traité de Turin, le duché de Savoie et le comté de Nice sont rattachés à la France.

19 mai 1815

Naissance du canton de Genève rattaché à la Confédération helvétique

Après s’être battue bec et ongles pour garder son indépendance pendant des siècles, Genève va rejoindre la Suisse. Le 1er juin 1814, des troupes fribourgeoises et une compagnie soleuroise viennent prêter main-forte à Genève et débarquent au port Noir .Vous pouvez rejoindre l’emplacement en utilisant les « Mouettes » aux couleurs de la République jaune et rouge (gratuit avec la Transport Card). Ce débarquement reste symbolique, l’entrée dans la Confédération de Genève est signée le 19 mai 1815. Le Monument national au jardin est commémoratif. Il représente l’admission de Genève en qualité de vingt-deuxième canton suisse dans la Confédération après acceptation par tous les cantons membres. La Confédération regroupe vingt-six cantons.

1864

Berceau du droit humanitaire et neutralité suisse

Genève devient le berceau du droit humanitaire grâce à la fondation en 1863, sous l’égide d’Henri Dunant, du Comité international de la Croix-Rouge. La convention de Genève est signée le 24 mai 1864 à l’hôtel de ville. En 1920, Genève deviendra le siège de la Société des Nations, ainsi que celui du Bureau international du travail (BIT).

Henri Dunant (1828-1910)

Henri Dunant est un citoyen genevois, il se rend sur le champ de bataille de Solférino en juin 1859 pour échanger avec Napoléon III avec lequel il souhaite commercer. Face à la stupeur et à l’horreur de la guerre, des 6 000 morts et 40 000 blessés, il décide de venir en aide aux familles des victimes. Dès son retour à Genève, il rend compte de ce drame dans son livre Un souvenir de Solférino, qu’il publiera en 1862. De ses idées humanitaires et de neutralité en temps de guerre va naître un comité de seize gouvernements. La première convention de Genève est signée le 22 août 1864. Les fondements principaux et les valeurs communes d’engagement sont : soigner les blessés sans distinction de nationalité, la neutralité (l’inviolabilité) du personnel sanitaire et des établissements sanitaires et arborer le signe distinctif de la Croix-Rouge sur fond blanc comme emblème protecteur. À Genève, vous trouverez son buste situé au pied de la montée de la Treille, place Neuve, et dans la vieille ville les lieux de signature de la convention.

Henry Dunant © vincevoigt - iStockphoto.com.jpg

1919

Le traité de Versailles, à l’issue de la guerre, reconnaît la neutralité perpétuelle de la Suisse en échange de l’abandon du droit d’occuper la Savoie en cas de conflit. La Première Guerre mondiale crée un fossé entre Suisses allemands, en faveur d’une victoire de l’Allemagne, et Suisses romands, qui souhaitent voir la France et ses alliés l’emporter.

La Suisse ne participera pas aux deux guerres mondiales et accueille de nombreuses organisations internationales.

Seconde moitié du XXe siècle

Genève se place comme centre international et devient le siège européen des Nations unies en 1946 (visite guidée possible directement avec l’ONU). Elle rejoint le Conseil de l'Europe en 1963 et l'Organisation des Nations unies en 2002.

En 1992, consulté par référendum, le peuple suisse refuse d’adhérer à l’Europe (50,3 % de « non », mais l’UE a supprimé les droits de douane depuis 1972). Adhésion au FMI et à la Banque mondiale. La Suisse vote « oui » sur les accords bilatéraux Schengen/Dublin et la libre circulation des personnes.

Années 2000

Genève aujourd'hui

En septembre 2021, le mariage pour tous est accepté à 64 % par la votation fédérale. Désormais, le droit à l’adoption pour tout couple homosexuel est également autorisé.

Depuis le 1er juin 2022, Marie Barbey Chappuis a été investie comme maire de Genève.

Genève est économiquement prospère (banques, biotechnologies, horlogerie) et de nombreux travailleurs transfrontaliers en font leur territoire d’emploi. On franchit la frontière franco-suisse, sans se poser de questions (sauf, bien sûr, en période de crise). Compte-tenu du prix du foncier genevois et du niveau de vie suisse qui sont élevés, les Genevois et expatriés s'installent toujours plus nombreux dans le pays de Gex, pour y résider tout en travaillant à Genève ou dans sa région. Ainsi une majorité de "frontaliers" travaillent à Genève. Chaque jour, frontaliers et Suisses franchissent la frontière pour se rendre à leurs bureaux, faire leurs achats, faire du sport, étudier.  On répertorie 635 000 passages quotidiens.

L'environnement est en péril, les routes toujours plus engorgées et la région urbanisée à grande vitesse... Ainsi, le Grand Genève est un projet "d'agglomération franco-valdo-genevois"  englobant les deux cantons suisses de Genève et de Vaud (district de Nyon) et le "Genevois Français" incluant les départements de l'Ain et de Haute-Savoie. Cette "agglomération transfrontalière" inclut 1 millions d'habitants, s'étire sur 2000 km2 et englobe 209 communes. Elle doit gérer la mobilité entre les villes et leurs périphéries en développant les transports publics et développer le réseau routier pour encourager à prendre les transports public en vue de fluidifier le trafic et de préserver l'environnement. Ainsi, le Leman Express, train au départ de la Gare Cornavin a Genève reliant Annemasse, ville frontière de l'autre coté du lac, connecte les réseaux ferroviaires franco-suisse. Des  transports publics relieront bientôt Genève, Ferney-Voltaire, Annemasse, Saint-Julien-en-Genevois, Annecy au Chablais, le pays de Gex à la Haute Savoie.

La  voie verte, fierté des genevois, réservée aux cyclistes et piétons reliera Saint-Genis-Pouilly dans l'Ain à Bonne en Haute-Savoie, enfin au au col des Montets, dans la vallée de Chamonix, à la frontière franco-suisse.