VBDCK
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Pas certain que ce nom assez énigmatique soit conservé tout au long de l'existence de la société, mais la naissance de cette brasserie de Tielrode (Flandre-Orientale) remonte à 2017 déjà. Derrière ces initiales se cachent en fait les patronymes de plusieurs familles. Les Verbeeck-Back d'abord, qui ont brassé jusqu'au milieu des années 1960, et la famille De Cock dont les jeunes sœur et frère, Charlotte et Jozef, ont relancé une activité brassicole dans les anciens bâtiments de la chaussée d'Anvers. Le dernier « K » renvoie, lui, à Kerel (gars, mec) du nom de la gamme de bières de la brasserie. Un esprit volontiers iconoclaste plane sur cette entreprise. Pas de moine bedonnant sur l'étiquette, pas de mention « traditionnelle »... Le format de la bouteille ferait d'ailleurs presque croire qu'il s'agit d'un médicament et non d'une bière. Mais les remèdes VBDCK ont rapidement trouvé leurs patients, avec une belle présence dans la grande distribution et une percée aux États-Unis, destination qui ne manque pourtant pas de brasseries émergentes. Charlotte et Jozef ont été malins : ils ont pris soin de ne pas y expédier leur IPA, un style que l'on trouve à foison outre-Alantique. Ils ont en fait misé sur des catégories belges assez... traditionnelles dont une blanche et une saison. Au total, quelque 4 000 hectolitres de bières sont produits à Tielrode chaque année et s'écoulent dans une douzaine de pays.
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