ZONA ARQUEOLÓGICA DE XCALUMKÍN
Les premières traces d'occupation sédentaire de cette vallée fertile, à travers des restes de céramique, datent de quelques siècles avant notre ère, lors du Préclassique Tardif. Puis la ville se développe pour atteindre son apogée vers les VIIIe et IXe siècles. Les quelques édifices explorés et restaurés, de taille modeste, correspondent aux standards architecturaux puuc. Le vaste site, 10 km2, n'était pas de premier plan car on n'y retrouve aucune trace de centre cérémoniel imposant, de bases pyramidales ou de jeu de balles. Découvert en 1887, il fut saccagé vers 1950 puis partiellement restauré à partir de 1992. Les détériorations et vols n'auront heureusement pas tout emporté des inscriptions hiéroglyphiques présentes partout. Analysées, elles relatent des évènements entre 728 et 761 ap. J.-C., dont l'étroite relation qui unissait cette cité avec l'Ile de Jaina, distante d'à peine 50 km. Plusieurs pièces avec des inscriptions (linteaux, colonnes, montants, chapiteaux, stèles) sont exposées au Museo de Arquitectura Maya de Campeche.
Poursuivre la route.... Si vous aimez les itinéraires détournés, sachez que depuis le site, vous pouvez continuer votre route vers Bolonchén de Rejón. De là, à quelques minutes en voiture, vous pouvez rejoindre les grottes de Xtacumbilxuna'an. Au nord de Bonlonchén vous gagnez le Yucatán en passant même par un autre petit site puuc, Chunhuhub. Vers le sud, vous joignez facilement les sites archéologiques de la Ruta Chenes.
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