Un climat tempéré
Le climat des Yvelines, comme celui de l’Ile-de-France, est un climat tempéré, avec une saison chaude et une saison froide. Il subit deux influences : océanique vers l'ouest, et continentale vers l'est, ainsi qu’une atténuation provoquée par le réchauffement de l'agglomération parisienne. La température moyenne annuelle varie entre 5 °C et 19 °C, avec parfois des périodes de sécheresses ou de canicule depuis quelques années – le climat n’étant pas très humide, avec une moyenne annuelle de précipitations de 600 mm. Grâce à des vents dominants de secteur ouest, les Yvelines sont relativement protégées des pics de pollution venant de l'agglomération parisienne et offre un brin d’air pur. L'été, on assiste souvent à quelques orages qui rafraîchissent l'air. Les versants de la vallée de la Seine sont connus pour leurs variations locales appelées microclimats, avec une influence sur ses rives et aux alentours.
Des paysages caractéristiques…
« Yvelines » signifiant « abondant en eau » d’après le celtique ioline, le nom même du département serait ainsi le reflet d’une réalité géographique. On doit l’aspect actuel de la région et du département à l’érosion causée par les rivières. L’Ile-de-France, et en particulier les Yvelines, se distingue en une série de plateaux d’altitude moyenne (150 m environ) dans lesquels les affluents ont creusé leur lit, pour rejoindre la Seine. S'élevant à 231 m d'altitude, la colline d'Elancourt en est le point culminant, ainsi que de la région parisienne avec une vue imprenable sur la tour Eiffel. Enfin, plusieurs régions naturelles sont également représentatives du paysage yvelinois : le Vexin français au nord, le Mantois, la vallée de la Seine, les plaines de Versailles et Monfort, le Drouais à l’ouest, la Beauce à la pointe sud, l’Hurepoix au sud-est, et le massif forestier de Rambouillet.
…traversés par des cours d'eau.
Si l’homme, sa main et ses outils y sont presque omniprésents (voies de communication, habitat et industrie), le paysage yvelinois sait aussi s’enraciner et rester attachant, notamment grâce à l’eau qui favorise la croissance des forêts. Les cours d’eau, outre la Seine, explorent près de 700 km du département. Le fleuve draine une partie du Bassin parisien, mais traverse aussi en amont tout le nord du territoire en décrivant des méandres allongés et dont les rives – grâce à quantité d’affluents et sous-affluents nés sur le sol des Yvelines (Mauldre, Yvette, Orge, Renarde, Drouette, Vesgre, Vaucouleurs) – offrent encore quelques milieux naturels, parmi lesquels les falaises de craie bordant l’ouest et autres vues champêtres. Le département possède également de nombreux étangs (parfois artificiels) qui, de l’état de mares sauvages, passent insensiblement à celui de pièces d’eau sophistiquées. Une sensibilisation nouvelle à l'importance des milieux humides permet désormais de sauvegarder ou restaurer certains marécages propices à la diversité de la faune et de la flore.
La forêt au cœur du département
Les surfaces boisées couvrent plus de 30 % du territoire des Yvelines. Les forêts domaniales de Saint-Germain-en-Laye, Marly-le-Roi, Rambouillet, Dourdan, ainsi que des forêts privées, s’implantent sans nul doute sur le territoire et dans l’esprit des rurbains comme la grande richesse du département. Puisque les formations forestières couvrent 65 000 ha, le département est indéniablement le plus boisé de toute l'Ile-de-France et est souvent cité comme étant le « poumon vert » de la région. Parce qu’elles abritent une faune et une flore souvent remarquables, parce qu’elles sont aussi ces espaces verts reposants et aérés dans des panoramas urbains parfois trop structurés, et enfin parce qu’elles offrent des univers de détente pour la population yvelinoise, ces étendues boisées ont donc trois principaux centres d’intérêt : écologique, paysager, et récréatif.
Les îles de la Seine
Une mosaïque d'îles sont à découvrir sur les bords du fleuve, dont voici ci-après un florilège.
Île de la Chaussée – Bougival
L'île offre un beau point de vue sur Bougival et les coteaux de Louveciennes. Elle est dotée d'un parc, d'un complexe sportif, de tables de pique-nique et de jeux pour enfants. À l'abri des arbres et en bord de Seine, c'est un lieu de balade très paisible, que seuls le passage des péniches d'un côté et le bruit des clubs de golf de l'autre viendront perturber.
Île de Migneaux – Poissy
Haut lieu de la peinture impressionniste, c’est sur cet îlot encastré dans la ville de Poissy que Pissarro et Monet venaient peindre les rives de Seine. Il faut dire que la luminosité particulière de ce lieu est assez séduisante. Avec un brin de nostalgie et d'imagination, vous n'aurez pas de mal à vous replonger dans l'époque joviale des guinguettes d'autrefois.
Île Nancy – Andrésy
L'île Nancy, ou d'Andrésy, est un espace naturel de 35 hectares presque entièrement boisé. Un bac permet d'y accéder gratuitement. Pour les curieux, une passe à poissons existe pour permettre aux migrateurs de remonter le courant.
Île l’Aumône – Mantes-la-Jolie
Ici, chevaux camarguais et vaches écossaises highland assurent l'entretien de cette réserve ornithologique. C'est un lieu paisible où il fait bon se balader entre les différents espaces : prairies, milieux humides (étang, plan d'eau observatoire et mare pédagogique), friches, haies champêtres et forêts.
Île des Impressionnistes – Chatou
Elle doit sa renommée aux peintres qui vinrent y poser leurs chevalets pour en peindre les paysages au XIXe siècle. Terrain idéal pour une balade, l'île est traversée par des pistes cyclables et est également le point de départ de circuits culturels.