De l’aéroport au centre-ville au Ghana

Depuis 2017, la compagnie Air France propose des vols directs entre Paris-CDG et l’aéroport d’Accra-Kotoka. Comptez entre 550 et 1 700 € un vol aller-retour. Les prix varient sensiblement en fonction de la période et du délai de réservation et achat du billet. Ce même trajet peut être effectué par la compagnie KLM avec escale à Amsterdam, par Brussels Airlines avec escale à Bruxelles, par Royal Air Maroc avec escale à Casablanca ou par TAP Portugal avec escale à Lisbonne à des prix intéressants. D'autres compagnies desservent également Accra, comme Turkish Airlines, British Airlines ou encore Emirates.

L’aéroport international de Kotoka est situé à une dizaine de kilomètres du centre-ville. Les minibus des grands hôtels vous y conduiront. Vous pourrez également monter à bord d'un taxi (en négociant la course à l'avance, autour de 10 € max pour rejoindre le centre) pour rejoindre l'hôtel que vous aurez réservé avant d'arriver. Aucune taxe supplémentaire n’est demandée à l’aéroport si vos papiers sont en règle, que vous ayez obtenu un visa touriste ou business. Des aéroports secondaires existent à Kumasi, à Takoradi, à Sunyani et à Tamale. Un nouvel aéroport, l’aéroport de Ho, a été mis en service commercial en 2021 dans le but de dynamiser le tourisme et l’économie du Volta Region.

Transports en commun au Ghana

Les bus dépendent principalement de la société publique, State Transport Corporation (STC). Mais il existe également des entreprises privées qui proposent leurs services, comme V.I.P Jeoun Transport Service. Le bus reste le meilleur moyen de transport au Ghana, bien plus confortable que le taxi-brousse qui n’est préférable que pour les courts trajets. Il n’est pas permis de fumer dans les bus. L’ambiance qui y règne est pittoresque, des vendeurs en tout genre circulent dans les travées pour vous proposer leurs marchandises (savon, médicaments…), quand ce ne sont pas des prêcheurs inspirés qui récitent leurs paroles sacrées. Il est conseillé d’être à la gare routière une heure avant le départ pour être certain d’avoir une place assise.

Le tro-tro est le moyen de transport favori des Ghanéens. Ce sont des minibus de type van Volkswagen, transformés en taxi collectif, avec une dizaine à une quinzaine de places. C’est plus rapide, mais plus inconfortable et plus dangereux (les chauffeurs de tro-tro sont des cracks du volant) que le bus. Il faut payer un prix fixe en sortant. Il y a des lignes et des arrêts fixes, mais souvent difficiles à déceler. Mieux vaut demander à quelqu’un. Dans les espaces péri-urbains ou ruraux, un tro-tro s’arrête si on lui fait signe, et vous pose là où vous lui demandez, si c’est sur la ligne de son trajet. Ayez quelques cedis en poche.

Vélo, trottinette & co au Ghana

Si le Ghana ne dispose pas des meilleures routes du monde, si vous vous en tenez à la route littorale et que vous disposez de tout l'équipement du cycliste prêt à tous les problèmes techniques, vous devriez être en mesure de traverser le pays sans encombres. Certaines zones se prêtent plus à la pratique du vélo, et du VTT notamment du côté de Wli. Un centre de location a même vu le jour il y a quelques années.

Avec un chauffeur au Ghana

Les taxis sont en général assez fiables mais aussi bien souvent l'option la plus pratique (et parfois la seule possible) pour couvrir certains trajets. Prenez soin de négocier clairement le prix de la course avant de monter à bord. En moyenne, comptez plus ou moins 20 € pour une heure de trajet.

VTC. A noter que des applications de VTC type Uber et Bolt sont en fonctionnement au Ghana (et plus spécialement dans la capitale et le long de la bande côtière, ainsi qu'à Kumasi). La réservation se fait via votre smartphone mais le paiement se fait en espèces. A noter qu'une simple connexion wi-fi vous suffit pour effectuer la réservation. Une fois qu'elle est acceptée par le chauffeur, vous pouvez monter tranquillement à bord sans vous soucier de savoir si vous avez toujours accès à internet, la réservation est validée.

En voiture au Ghana

Le réseau routier comporte officiellement plus de 40 000 km. On roule à droite au Ghana, mais la priorité est à gauche. Seuls les grands axes relient la capitale aux principales villes du pays. Louer une voiture sera la meilleure façon de voyager en indépendant. Les prix vont grosso modo de 130 US$ par jour (sans essence) pour une voiture classique à 200-250 US$ pour un 4x4. Sachez que vous aurez du mal à convaincre les loueurs de vous donner le volant, ils voudront vous donner un chauffeur (peur de la conduite des étrangers, qu’ils disparaissent avec la voiture, souci de donner du travail aux locaux). Ceci peut s’avérer à la fois pratique (le chauffeur gèrera lui-même les problèmes de la route) et pesant (il faudra veiller à lui pendant tout le voyage). Ainsi, il faut bien mettre au clair les conditions d’emploi du chauffeur avant le départ. Certains voudront que ce soit vous qui payiez pour son gîte et son couvert, d’autres vous le confieront all inclusive.

Les routes sont moyennement bien balisées ; en dehors de l’axe Accra-Kumasi, Cape Coast-Kumasi et la route côtière, elles sont en sale état : nids de poules, pistes... Il faut conduire prudemment. Parfois, la route la plus courte n’est pas la meilleure. Demandez aux locaux laquelle il vaut mieux prendre ; vous pourriez vous retrouver sur d’interminables pistes où l’on ne peut dépasser le 20 km/h. Les routes du nord sont presque toutes mauvaises, et on ne vous louera pas de voiture non 4x4 pour aller plus au nord que Kumasi. Les barrages de police à l’entrée et à la sortie des villes sont des étapes à franchir.

Accessibilité au Ghana

Les infrastructures du Ghana ne sont pas – mis à part dans certains hôtels de chaînes internationales – adaptées aux voyageurs handicapés ni aux personnes utilisant des poussettes pour enfants.

Les attrape-touristes au Ghana

Encore une fois, prenez bien soin de négocier le prix d'une course avec le chauffeur avant de monter dans un taxi. Pour le reste, une saine vigilance devrait suffire à vous tenir à distance d'escroquerie.