Informations pratiques : Se régaler en Albanie
Horaires
Si certains restaurants « chics » proposent deux services (entre midi et 15h et à partir de 19h), il faut reconnaître que la plupart des restaurants servent pratiquement en continu et qu’il est généralement possible de se restaurer à tout moment de la journée. En outre, toutes les villes et tous les villages abondent en échoppes où l’on peut manger sur le pouce des sandwichs kebabs, des pizzas ou des bureks à des prix dérisoires. De nombreux cafés proposent également une carte de restauration, voire une « formule » comprenant généralement une soupe et un plat de grillades accompagné de frites ou de légumes.
Budget / Bons plans
Là encore, les notes de restaurant sont particulièrement légères pour les bourses des touristes français. Un plat, une salade et une boisson reviennent souvent à environ 5 €. Dans les restaurants les plus chers, la note dépasse rarement les 15 €. Quant au pourboire, s’il n’est pas obligatoire, il est toujours le bienvenu. Comptez 10 % du prix total de la note. Quant au burek, sorte de hamburger national, il vous coûtera environ 40 lek, soit 0,25 €.
En supplément
Si l’eau en carafe est gratuite et de source, nous recommandons de prendre une bouteille d’eau minérale (qui vous sera parfois servie d’office). L’eau est potable, mais de vieilles canalisations peuvent parfois la polluer. Ce ne sont pas de gros frais, mais mieux vaut le savoir avant de contester l’addition, par ailleurs jamais très salée ! Enfin, au moment de payer, il est bienvenu de laisser un pourboire.
C’est très local
Au risque de surprendre certains touristes occidentaux, il arrive aux établissements locaux de ne pas afficher le menu à l’entrée, mais pas d’inquiétude. Proche de sa cousine grecque, la cuisine albanaise est à la croisée des saveurs occidentales et orientales. On y retrouve autant l’influence turque (grillades, bureks, baklavas) que celle de l’Italie méridionale et de ses sauces à base de légumes d’été. Plus campagnarde que raffinée, elle utilise des produits frais de qualité typiques des pays méditerranéens (tomates, aubergines, huile d’olive, poivrons). Au restaurant, les soupes et les viandes grillées forment l’essentiel des repas : on mange ici beaucoup de brochettes (shishqebap), de boulettes (qofte) et de petits pâtés de viande (romstek). Dans les villes proches des cours d’eau, les poissons sont également très appréciés.
Les Albanais finissent assez rarement leur repas par un dessert. Citons tout de même les sheqerpare (petites boules de pâte cuites dans du beurre), les tullumba (morceaux de pâte de forme cylindrique frits et baignés de sirop), les baklava (feuilletés aux noix et à l’huile), le hoshaf, une spécialité de Gjirokastra à base de figue, et le ballakume (gros biscuits). Le sytlijash est un riz au lait vanillé auquel on ajoute un jaune d’œuf battu et sucré.
A éviter
N’ayez pas trop – du moins pas que – de grosses coupures. Même si l’euro est souvent accepté pour les « grandes » dépenses, vous paierez en lek, la monnaie nationale de l’Albanie, sur place. Sachant qu’une collation vous coûtera généralement entre 30 et 500 lek, il est important de garder des pièces et des petites coupures pour les paiements courants. Dans un pays pauvre, sortir un billet de 1 000 ou 5 000 lek n’est pas forcément bienvenu.
Quant aux paiements par cartes, ils sont à éviter pour plusieurs raisons. Déjà, les montants des additions sont souvent modiques et hors zone euros, vous paierez sans doute une taxe parfois similaire au prix du repas. Par ailleurs, et nos lecteurs le confirment souvent, il n’est pas rare que la carte soit refusée (tout court) ou qu’elle ne fonctionne pas dans certains établissements…
Enfants
Comme chez leurs voisins grecs, les enfants sont rois, ou du moins parfaitement tolérés en Albanie. L’avantage est qu’ils sont les bienvenus partout et bien accueillis. Ici, on ne sépare pas les générations, on ne cherche pas à faire taire les enfants trop bruyants ou à leur imposer de rester assis.
Fumeurs
En théorie, depuis 2007, il est interdit de fumer dans les espaces clos en Albanie. La loi prévoit même des amendes pouvant atteindre 50 000 lek, soit 400 €. En pratique, nous avons noté que la législation était plutôt bien suivie. Même si près d’un tiers des Albanais fument, ils évitent de le faire dans les bars et les restaurants.
Les attrape-touristes
Ce n’est pas à proprement parler un « attrape-touriste » car il peut s’agir d’un vrai malentendu. Dans certains restaurants du bord de mer, comme en Grèce, le poisson est vendu au kilo. Prenez donc bien soin de faire peser la pièce choisie avant de la faire cuire. Vous n’aurez jamais d’addition astronomique, mais elle peut vite monter et surprendre. Le prix est souvent justifié (pour du homard par exemple), mais mieux vaut le savoir !