Découvrez le Pérou : Sports et loisirs

On n’étonnera personne en disant que le football est au Pérou, comme sur tout le continent sud-américain, LE sport par excellence. Un jeu qui déchaîne les passions dès que l’équipe nationale est de sortie. Les Péruviens suivent également l’athlétisme, aiment jouer aux dominos ou miser sur un combat de coqs. Côté activités, ce sont évidemment le trek, l’alpinisme et l’escalade qui sont les sports les plus pratiqués. Il faut dire que la cordillère des Andes, qui traverse le pays du nord au sud propose des sommets enneigés atteignant 6 768 m dans la cordillère Blanche. Les amateurs de sensations fortes pourront également se faire plaisir sur un VTT ou sur un radeau pneumatique lors d’une session de rafting. Les pêcheurs, eux, prendront la direction des rivières et des lacs andins, de l’Amazonie ou de l’immense littoral. Un littoral également prisé des surfeurs qui tenteront de dompter un océan Pacifique souvent déchaîné.

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Le football, le sport roi

C'est bien sûr la discipline phare du Pérou, comme dans tout le continent latino-américain. Pendant la Copa América qui se dispute tous les deux ans, les Péruviens s'habillent en rouge et blanc (les couleurs de la sélection nationale, surnommée la Bicolor, la Blanquirroja

ou la Rojiblanca) et l’ambiance est toujours très chaude. Il faut dire que les Péruviens se sont qualifiés au moins pour les quarts de finale du tournoi lors des dix dernières éditions. En 2019, ils ont même atteint la finale de la compétition (défaite face au Brésil) après avoir battu l’éternel rival chilien, 44 ans après le (deuxième) sacre de 1975. Lors de la dernière édition à l’été 2021, la Bicolor est encore tombée face aux Brésiliens, en demi-finale (0-1). Avant cela, la qualification pour la Coupe du Monde russe en 2018 avait secoué le pays, au sens propre comme au figuré, car la secousse lors de la victoire a déclenché les détecteurs de séismes ! Il faut dire que la dernière qualification pour un Mondial datait de 1982. Il fallait bien un jour férié national pour fêter ça ! Le parcours ensuite a été malheureusement trop court, car le Pérou s'est arrêté lors des phases de poules où il s'est d'ailleurs retrouvé face à la France.

Un haut lieu du trek et de l’alpinisme

Dans ce secteur, le Pérou offre des possibilités infinies. Le choix dépendra de vos objectifs, de votre expérience et de la période de l’année où vous planifiez votre séjour. L’organisation s’est perfectionnée au fil des ans et vous trouverez toujours un guide compétent ou une agence qui pourront vous aider. Une première difficulté à laquelle il faut s’attendre est le besoin d’acclimatation à l’altitude, dont la durée varie selon les individus mais qui exige au minimum trois jours. Les trois principales régions du Pérou pour les marches en montagne sont celles de Huaraz, Cusco et Arequipa. Dans la région de Huaraz, on peut s’attaquer au pic de l’Alpamayo (5 947 m) dans la Cordillère blanche, au trek de Santa Cruz dans le Parc national Huascarán ou à la Cordillera Huayhuash pour un trek au cœur des montagnes glaciaires. Dans la région de Cusco, place au Camino Inca jusqu'au Machu Picchu, au trek Choquequirao – Machu Picchu ou au Salkantay Trek, pour rallier le Machu Picchu avec des itinéraires moins touristiques, ou au trek du Nevado Ausangate. Au sud, cette dernière est la montagne la plus haute de la région et c’est donc le trek le plus exigeant du coin. Dans la région d’Arequipa, on pourra s’attaquer à la Vallée des Volcans, qui rassemblent le Sabancaya, l'Ubinas et le Volcan Misti ou le Nevado Chachani (des volcans actifs de plus de 5 000 m), mais aussi au canyon de Colca, pour un trek dans un cadre grandiose en compagnie des condors.

Quelques recommandations. Les maisons de guides (casas de guías) des différentes villes vous donneront de nombreux renseignements concernant la difficulté des treks, leur intérêt, la nécessité d’avoir un guide ou non et les conditions météo. Ces maisons disposent évidemment d’un grand nombre de guides et de porteurs.

La meilleure saison pour marcher en montagne s’étend de juin à août ; les mois d’avril, mai, septembre et octobre offrent également d’excellentes conditions. Pendant les autres mois, redoublez de précautions ! Les chutes de pluie rendent le terrain très glissant, et un équipement spécifique est alors nécessaire. Le mauvais temps ne dure généralement pas plus de trois jours. La région d’Arequipa est plus protégée du mauvais temps que les autres. Il est important de partir tôt afin de parcourir la partie enneigée le matin car, dès midi, la neige perd de sa stabilité et des avalanches sont à redouter.

L’équipement de base pour un trek est le suivant : tente de camping, sac de couchage, natte isolante, matériel de cuisine, chaussures de randonnée où l’on peut monter des crampons, bâtons de ski, baudrier, protection contre la pluie, habits chauds, piolet, chapeau sombrero ou casquette saharienne, lunettes de soleil, crème solaire et guêtres en cas de neige. La plus grande partie de ce matériel peut se louer ou s’acheter sur place. Une petite pharmacie est également indispensable. Et, surtout, ne pas oublier le plus important : l’acclimatation à l’altitude qui peut prendre au moins 3 jours.

Sur l’eau ou sur terre, sensations garanties !

Rafting. Le Pérou est l’un des plus beaux endroits du monde pour pratiquer le rafting. On peut s’y adonner dans des environnements très différents, toute l'année, dans des paysages à couper le souffle. La première difficulté qu’il vous faudra affronter, avant même d’avoir donné le premier coup de pagaie, sera de trouver une bonne agence qui organisera votre expédition. Les deux arguments principaux à garder en tête sont la sécurité et les possibilités d’accès à des spots parfois très isolés en pleine nature. On pourra notamment s’offrir quelques sensations fortes dans les environs de Cusco, sur les rivières Urubamba ou Apurimac, en plein cœur de la Vallée Sacrée. On peut aussi embarquer sur la rivière Tambopata, à cheval sur les régions de Puno et Madre de Dios, considérée par beaucoup le spot de rafting le plus spectaculaire du pays. Il faut aussi signaler la rivière Colca, connue pour ses 300 rapides, et la très exigeante rivière Cotahuasi.

VTT. Le callejón de Huaraz se prête au VTT et propose plusieurs circuits balisés. Attention, il faut supporter l'effort en altitude ! Vous trouverez aussi quelques loueurs de VTT dans la Vallée Sacrée vers Cusco, dans la Cordillère blanche et le Parque nacional Huascarán et dans le canyon de Colca. Encore une fois, renseignez-vous sur le matériel (l'état des vélos peut-être sujet à caution) et vérifiez bien les pièces de rechange (bombe anti-crevaison, chambre à air, etc.).

D’excellents spots de surf

Les plages au sud de Lima sont très prisées des surfeurs. Le spot de Mancora, tout au nord près de la frontière équatorienne, attire des débutants comme des plus confirmés (en plus, l'eau y est plus chaude). Enfin, à proximité de Trujillo, il faut signaler le long break de Puerto Chicama (également appelé Malabrigo) avec ses vagues de près de 4 km de long ou les vagues de Huanchaco qui sont tellement réputées que des compétitions y sont régulièrement organisées. Avis aux riders !

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