Organiser son séjour au Cambodge
Argent au Cambodge
La monnaie locale est le riel. En août 2023, l'euro s'échangeait pour 4 000 riels environ sur les marchés, avec un taux officiel à 1 € pour 4,500 riels. Le dollar américain est accepté partout, et c'est d'ailleurs dans cette monnaie que sont effectuées toutes les grosses dépenses (supérieurs à 10 euros). La monnaie est rendue en dollars pour les sommes importantes ou en riels pour les petites sommes.
Si vous souhaitiez changer des espèces, sachez que les frais de change peuvent être multipliés par cinq d’un bureau de change à un autre (ces frais sont souvent déjà inclus dans le taux de change affiché). On constate la même pratique en France. Préférez donc la carte bancaire. Pour les retraits mais aussi les paiements par carte, le taux de change utilisé pour les opérations s’avère généralement plus intéressant que les taux pratiqués dans les bureaux de change.
Conseils avant départ. Pensez à prévenir votre conseiller bancaire de votre voyage. Il pourra vérifier avec vous la limitation de votre plafond de paiement et de retrait. Si besoin, demandez une autorisation exceptionnelle de relèvement de ce plafond.
De façon générale, évitez d’avoir trop d’espèces sur vous. Celles-ci pourraient être perdues ou volées sans recours possible. Préférez payer avec votre carte bancaire quand cela est possible. Les frais sont moindres que pour un retrait à un distributeur et la limite des dépenses permises est souvent plus élevée.
Notez que lors d’un paiement par carte bancaire, il est possible que vous n’ayez pas à indiquer votre code pin. Une signature et éventuellement votre pièce d’identité vous seront néanmoins demandées.
Acceptation de la carte bancaire. La carte bancaire est un moyen de paiement généralement accepté dans les grands hôtels, ainsi que dans certains restaurants des grandes villes. Néanmoins, si vous prévoyez d’explorer des contrées plus reculées, prévoyez de retirer des espèces en conséquence, vous pourrez aisément retirer des espèces à l’un des distributeurs à proximité.
Frais de paiement par carte. Hors zone Euro, les paiements par carte bancaire sont soumis à des frais bancaires. Ils peuvent varier en fonction des banques. Renseignez-vous auprès de votre conseiller bancaire.
Budget / Bons plans au Cambodge
Attention, la population du Cambodge est pauvre dans sa grande majorité, mais le coût de la vie pour les étrangers est supérieur à celui d’autres pays asiatiques. A prestations égales, la Thaïlande, plus développée est aussi meilleur marché. En effet, compte tenu du revenu moyen mensuel de la population (de 30 à 50 $) et du coût de la vie dans les pays voisins, on dépense deux fois moins au Vietnam pour le même train de vie). Le Cambodge n’est pas un pays très bon marché, surtout en raison des prestations fournies (hôtellerie par exemple). En particulier, le séjour à Angkor coûte relativement cher : tout est organisé pour que les touristes dépensent un maximum d’argent en un minimum de temps ; transports locaux, tarifs des guides et prix d’entrée sur les sites ont vite fait de crever les bourses peu garnies.
Petit budget : compter environ 25 $ par jour, avec chambre ventilée en guesthouse, transports en commun et repas dans les échoppes de rues.
Budget moyen : compter environ 60 $ par jour pour dormir dans des chambres climatisées bien entretenues, avec cabinet de toilette correct, manger au restaurant midi et soir et utiliser des moyens de transport confortables (taxis et minibus).
Gros budget : au-delà de 100 $ par jour pour dormir dans des hôtels de très bon standing et bénéficier de prestations de qualité.
Autres infos
- Pourboire. Les pourboires ne sont pas obligatoires mais, si vous décidez de donner, prévoir 1 dollar ($) au minimum.
- Marchandage. La règle générale est de commencer la discussion à un tiers du prix proposé par le commerçant et de monter ensuite doucement en observant les réactions du vendeur.
Passeport et visas au Cambodge
Pour entrer au Cambodge, il vous faudra un passeport valide 6 mois après la date de votre retour, ainsi qu'un visa à acheter sur place à votre arrivée (30 $), valable 1 mois. Vous pouvez également demander un visa à l'ambassade du Cambodge de votre pays de départ, ou par Internet (e-visa) sur www.evisa.gov.kh. Le visa de tourisme peut être prorogé d’un mois maximum, une seule fois, par les services de l’immigration situés en face de l’aéroport de Phnom Penh. En cas de dépassement vous vous exposez à une amende de 10$ par jour de retard, avec des pénalités plus importantes pouvant aller jusqu'à la prison si vous exagérez vraiment.
Conseil. Avant de partir, pensez à photocopier tous les documents que vous emportez avec vous. Vous emporterez un exemplaire de chaque document et laisserez l’autre à quelqu’un en France. En cas de perte ou de vol, les démarches de renouvellement seront ainsi beaucoup plus simples auprès des autorités consulaires. Vous pouvez également conserver des copies sur le site Internet officiel (mon.service-public.fr). Il vous suffit de créer un compte et de scanner toutes vos pièces d'identité et autres documents importants dans l'espace confidentiel.
Se rendre dans les pays limitrophes
De/Vers la Thaïlande
Par Koh Kong et le golfe de Siam. Depuis Phnom Penh, des bus se rendent directement à Koh Kong et au poste frontière de Cham Yeam par la route nationale 48. D'autant que la route est désormais en excellent état (compter entre 3 et 4 heures). Depuis la ville, se rendre à la frontière où se trouve un beau bureau de l’immigration, récemment rénové. Les policiers de service sont plutôt corrects et, une fois obtenu le tampon de sortie du territoire, vous n’avez plus que 150 autres mètres à faire, vers la gauche, pour devenir un « farang », la version siamoise du « barang ». Les douaniers thaïlandais vous délivreront automatiquement et gratuitement un visa d’un mois. Vous pouvez alors continuer votre route. La première étape siamoise est la petite ville de Hat Lek. Elle se trouve à 16 km, et on peut s’y rendre en moto-taxi ou en pick-up pour 50 bahts. De là, on s’en ira vers Trat (75 km) en taxi collectif pour 120 bahts. Il est conseillé d’essayer d’aller d’une traite à Trat, cela fait gagner beaucoup de temps et vous permettra peut-être d’attraper le bus de 18h. Une fois à Trat, pas de problème, il n’y a qu’une seule « bus station » : des bus climatisés partent toutes les heures pour Bangkok (environ 200 bahts, 5 à 6h de trajet). Pensez à changer de Petit Futé…
A savoir :
- Munissez-vous de bahts dès Phnom Penh. Les régions frontalières de la Thaïlande connaissent à peine le riel, de plus, le change y est mauvais, même en dollars.
- Les postes frontières ouvrent à 7h du matin et ferment à 17h.
- Tâchez de passer la frontière assez tôt pour attraper le bus de 18h car le suivant est à 23h. Si vous le ratez, ne vous inquiétez pas, il y a un immense marché regorgeant de thai food juste derrière la gare routière.
- Horaires de bus : Trat-Bangkok, toutes les heures de 7h à 18h puis 23h et 23h30. Bangkok-Trat, 6h, 7h, 7h45, 9h30, 11h, 12h30, 14h, 15h30, 17h30, 19h30, 20h30, 22h, 23h30.
Dans le sens Bangkok-Phnom Penh : pour rallier Sihanoukville depuis Koh Kong, prenez le bus. A votre arrivée sur le sol cambodgien, louez d'abord les services d'une moto-dop (100 bahts), d'un touk-touk (7-8 $) ou d'un taxi (10 $) pour rallier le centre de Koh Kong, 8 km plus loin. De là, les bus pour Sihanoukville mettent 4 à 5 heures pour arriver à destination. Le taxi est une autre option, plus coûteuse cependant. Il n'y a plus de liaison régulière en bateau disponible entre Koh Kong et Sihanoukville.
Par Poïpet et voie de terre. Vous achetez votre billet la veille dans une agence de voyages et le lendemain, vous vous levez raisonnablement tôt pour arriver avant 7h30 à la compagnie de bus Sorya, rue 217, à côté du marché central, pour prendre le bus en direction de Bangkok via Poïpet. Vous arrivez à Poïpet vers 14h, le passage des douanes khmères vous prendra le temps qu’il faut… En sortant du bureau de l’immigration, prenez à gauche et passez le pont. De l’autre côté, le poste frontière thaï vous délivrera sans problème votre visa d’un mois ou de deux semaines.
Vous n’avez plus qu’à trouver le bus pour Bangkok (en général, les employés de la compagnie Sorya vous accompagnent pour le transfert) et, 5 heures plus tard (à condition de ne pas avoir raté le premier bus), vous êtes dans la cité des Anges, avec un rhume car la clim du bus est toujours poussée à fond… Le tout vous aura pris une poignée d’heures et coûté 15 dollars… A noter que d’autres compagnies font également le trajet.
De / Vers le Viêt Nam
En bateau vers le Viêt-Nam. La guesthouse Capitol a ouvert une ligne Phnom Penh-Chau Doc pour voyageurs courageux. Bus de Chau Doc jusqu’au bac de Neak Luong, puis barque en plastique jusqu’à Kom Som Nor, de là, on traverse la frontière à pied, les oreilles bourdonnant encore du bruit du moteur (pour se protéger du bruit et du soleil, il est possible de faire comme les Cambodgiens qui sont à bord : enfiler un casque de moto, c’est totalement ridicule mais très efficace). La frontière se passe plus ou moins rapidement ; si l’on tombe hors pause déjeuner, tout va bien, sinon, on en prend pour deux heures… On termine le trajet avec un autre bateau vietnamien qui attend de l’autre côté de la frontière. Au final, il faut 3 heures 30 environ de trajet de PNH à la frontière, puis encore 3 à 3h30 de la frontière à Chau Doc sans compter le temps à la frontière qui est très aléatoire. Ça coûte 12 $ et les billets sont en vente à la guesthouse Capitol.
Aller au Viêt-Nam en bus ou en taxi. Les compagnies dont les bus traversent la frontière, comme Sorya, Capitol Tour et Mekong Express, partent de Phnom Penh à plusieurs heures de la journée (matinée et début d'après-midi) et arrivent à Saigon 6 à 7 heures plus tard. Prix : environ 12 $. Dans le cas des bus Capitol Tour, ils partent à 6h45, 8h ou 13h30 de la Capitol Guesthouse et arrivent dans la rue des voyageurs (Pham Ngu Lao) à Saigon dans l'après-midi ou en soirée. Pour y aller en taxi, la règle est la même qu’expliqué plus haut et les tarifs sont les mêmes que pour Siem Reap. Les taxis, eux, ne traversent pas la frontière, il faut donc passer à pied le no man’s land de 200 m et récupérer un taxi côté vietnamien. Prix : de 15 à 20 $ la voiture complète jusqu’à Saigon ou bien 5 à 7 $ la place (au VN, on compte une place devant et trois à l’arrière). Pour payer le vrai prix, faites-les attendre en allant boire un coup à la buvette…
Les visas. On peut passer par Kep et le poste-frontière de Prek Chak si on se fait faire un visa vietnamien à Sihanoukville ou à Phnom Penh. Le visa vietnamien n’est pas disponible aux frontières. Le visa cambodgien, lui, est disponible aux frontières suivantes : Koh Kong, Païlin, Poïpet, Prek Chak, Anlong Veng, Osmach, Bavet et à la frontière terrestre avec le Laos (distante de 10 km de celle qui se trouve au bord du Mékong).
De/ Vers le Laos
Le Laos par la route : Dong Cronlor – Voeune Kham. Ce passage est désormais ouvert par la route. Pour se rendre depuis Si Pan Don au Cambodge, il est préférable d’avoir son visa à l’avance : le racket des touristes est systématique (quelques dollars).
Permis de conduire au Cambodge
Conduire une voiture au Cambodge nécessite un permis local, et n'est donc pas possible pour les non-résidents. De toute façon nous vous le déconseillerions vivement étant donné l'état des routes et le respect tout relatif du Code de la route.
En revanche, vous pouvez louer un véhicule avec chauffeur dans tous les hôtels ou les agences de voyages.
Santé au Cambodge
Le Cambodge est un pays pauvre et le système de santé n'est pas très développé. Phnom Penh et Siem Reap offrent des hôpitaux décents, mais pour tout problème important vous serez transportés sur Bangkok dans laquelle les hôpitaux sont parmi les meilleurs au monde. De nombreuses pharmacies sont présentes dans tout le pays, mais avec un inventaire limité. Si vous suivez un traitement, n'oubliez pas de le prendre avec vous.
Les maladies tropicales sont présentes dans le pays. Pour certaines le vaccin est possible. Le paludisme est un risque non négligeable. Consultez votre médecin pour connaître le traitement adapté (en général sous forme de pilules). Quant à la dengue, également véhiculée par les moustiques, elle ne se prévient pas. En plus des cachets, réduisez les risques en évitant les piqûres de moustiques (répulsif et vêtements couvrants). Entre le coucher et le lever du soleil, près des points d’eau stagnante et des espaces ombragés, les risques de se faire piquer sont les plus élevés.
Pour recevoir des conseils avant votre voyage, n’hésitez pas à consulter votre médecin. Vous pouvez aussi vous adresser à la société de médecine des voyages du centre médical de l’Institut Pasteur au ✆ 01 45 68 80 88 (www.pasteur.fr/fr/sante/centre-medical) ou vous rendre sur le site du ministère des Affaires étrangères à la rubrique « Conseils aux voyageurs » (www.diplomatie.gouv.fr/voyageurs).
En cas de maladie. Un réflexe : contacter le consulat de France. Il se chargera de vous aider, de vous accompagner et vous fournira la liste des médecins francophones. En cas de problème grave, c’est aussi lui qui prévient la famille et qui décide du rapatriement. Pour connaître les urgences et établissements aux standards internationaux : consulter les sites www.diplomatie.gouv.fr et www.pasteur.fr
Votre carte bancaire ou votre mutuelle vous accompagne souvent en cas de pépin à l’étranger. Contactez-les avant votre départ pour connaître la marche à suivre en cas de problème sur place. Ils disposent en général d’une liste de médecins et d’hôpitaux avec lesquels ils collaborent ce qui vous évitera de procéder à l’avance de frais.
Vaccins obligatoires au Cambodge
Aucune vaccination n’est obligatoire pour se rendre au Cambodge. Elles sont néanmoins recommandées, car il existe des risques, ceux liés à l’environnement, aux insectes et aux animaux, à l’alimentation et à la boisson… Tout dépendra en fait du type de séjour que vous envisagez de faire. Si vous décidez de parcourir la jungle, de dormir à la belle étoile, de traverser des marécages ou des zones sauvages, nous vous conseillons dans ces cas et en priorité de vous vacciner contre : les hépatites virales A et B, la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la typhoïde, l’encéphalite japonaise (séjour prolongé en zone rurale), la rage (circuit « aventureux »). Si vous êtes un aventurier d’un tout autre genre, sachez que le sida est également très présent au Cambodge.
Sécurité au Cambodge
Voyager de façon autonome dans tous les coins du Cambodge est à la portée de toute personne en bonne santé, à condition toutefois de respecter certaines règles élémentaires de sécurité.
Vols de sacs à main : les vols de sacs à l’arraché ont également fait leur apparition dans les villes cambodgiennes, la nuit comme en plein jour… Pour vous en prémunir et si vous circulez à moto-taxi, faites en sorte que madame s’asseye entre vous et le chauffeur, le sac entre les jambes, afin de la protéger et d’éviter qu’elle ne chute quand les voyous tenteront d’arracher le sac. Le mieux est de ne pas avoir de sac à main ou bien un petit sac à dos ostensiblement bien arrimé à votre personne avec bretelles et ceinture ventrale.
Circuler (la nuit) dans Phnom Penh : des bandes de jeunes délinquants ont fait leur apparition dans la capitale et dans les grandes villes du pays : Kompong Cham, Battambang, Sihanoukville. Ils opèrent en général sur de petites motos nerveuses, rôdant à la recherche de victimes qui bravent les ténèbres à moto-dop ou, mieux encore, à pied. Ces charmants jeunes gens sont armés de pistolets et forcent les motos-taxis à s’arrêter afin de pouvoir fouiller tranquillement leurs victimes. Ne pas s’affoler surtout ! L’essentiel est de n’emporter que peu d’argent sur soi et de le donner sans faux mouvement, ou de circuler en voiture, en taxi Vantha ou encore à moto rapide.
Voyager en province : le voyageur peut maintenant aller partout, à toute heure du jour et de la nuit. La seule précaution à prendre est de faire attention aux mines en bordure de route ou de piste dans les provinces éloignées du nord et du nord-ouest. En particulier dans les régions de Païlin, Poïpet, Sisophon, Préah Vihear…
Circuler sur les routes cambodgiennes avec son propre moyen de locomotion (voiture ou moto de location) : il y a certaines règles à respecter. Voyagez le plus possible à deux véhicules, quels qu’ils soient, cela permet de remorquer celui qui tombe en panne ou d’aller chercher du secours. On prévoira toujours très large pour les temps de trajet, de manière à pouvoir se retourner facilement en cas de pépin mécanique ou autre. En moto, pensez à vous munir d’un casque : les routes peuvent donner lieu à de mauvaises chutes.
Pour connaître les dernières informations sur la sécurité sur place, consultez la rubrique « Conseils aux voyageurs » du site du ministère des Affaires étrangères : www.diplomatie. gouv.fr/voyageurs. Sachez cependant que le site dresse une liste exhaustive des dangers potentiels et que cela donne parfois une image un peu alarmiste de la situation réelle du pays. Les conditions et le sentiment de sécurité se sont largement améliorés au Cambodge. Dans l’ensemble, il est conseillé de faire particulièrement attention la nuit en milieu urbain.
Les mines. Ce danger, moins pressant aujourd'hui mais toujours réel, concerne surtout les paysans pauvres qui doivent travailler dans des zones polluées par ces satanés engins. Il y a peu de risque pour que vous alliez repiquer le riz dans des endroits chauds ou couper du bois en forêt, c’est pourquoi vous pouvez envisager sereinement de vous promener au Cambodge.
Les régions les plus touchées par ce fléau sont le Nord et le Nord-Ouest du pays, là où les combats ont été les plus importants, c’est-à-dire la région de Battambang et toutes celles qui se trouvent au-dessus de la ligne nord reliant le site d’Angkor et la ville de Kompong Thom. Ne soyons pas non plus inconscients du danger ; comme après toute guerre, il y a des engins explosifs répartis un peu partout et environ 300 personnes par mois sautent sur des mines.
Les experts estiment de 8 à 10 millions le nombre de mines laissées par tous les combattants et pensent qu’il faudra au bas mot 70 ans pour dépolluer le pays. Il faut donc toujours respecter la signalisation (des panneaux rouges à tête de mort) et se renseigner soigneusement quand on désire aller se promener dans la campagne, le mieux étant de se faire accompagner par quelqu’un du cru à qui l’on donnera un pourboire pour le remercier.
En ce qui concerne Angkor, sachez que tout le site a été soigneusement déminé par la Cofras (Compagnie française d’assistance spécialisée), qui a accompli un travail formidable dans des conditions pas toujours faciles. Pas de problèmes non plus dans les provinces nord-est de Ratanakiri et Mondolkiri, où il n’y a pratiquement pas de mines. Quoi qu’il en soit, ne touchez à rien, les obus et grenades épars sont aussi dangereux que le reste.
Pour connaître les dernières informations sur la sécurité sur place, consultez la rubrique « Conseils aux voyageurs » du site du ministère des Affaires étrangères : www.diplomatie.gouv.fr/voyageurs. Sachez cependant que le site dresse une liste exhaustive des dangers potentiels et que cela donne parfois une image un peu alarmiste de la situation réelle du pays.
Les conditions et le sentiment de sécurité se sont largement améliorés au Cambodge. Dans l'ensemble, il est conseillé de faire particulièrement attention la nuit en milieu urbain.
Décalage horaire au Cambodge
Lorsqu'il est midi à Paris, il est 17h à Phnom Penh en été, et 18h en hiver (le Cambodge n'a pas d'heure d'été ou d'hiver). Le décalage horaire entre la France et le Cambodge est donc de 6 heures l’hiver et de 5 heures l’été.
Langues parlées au Cambodge
La langue officielle est le khmer, et quelques dialectes sont parlés dans les provinces. Dans les grandes villes et les lieux touristiques l'anglais est largement pratiqué.
Communiquer au Cambodge
Le réseau de téléphonie mobile est bien développé, du moins aux alentours des principales villes. Il est possible d'acheter une carte SIM locale à mettre dans votre téléphone à votre arrivée à l'aéroport, ou dans les boutiques téléphoniques en ville. Il existe toujours des cybercafés, mais ils se font rares étant donné la prépondérance des smartphones. Dans la plupart des hôtels et restaurants, le wifi gratuit est proposé, d'une vitesse tout à fait honorable.
Electricité et mesures au Cambodge
Le courant électrique est similaire à l'Europe, en 220V, et les prises acceptent les formats européens aussi bien qu'américains. Le système métrique est en vigueur et les températures se comptent en degrés Celsius.
Bagages au Cambodge
Vous pouvez vraiment voyager léger au Cambodge, la température y est clémente toute l'année. Éventuellement une petite laine pour les endroits où la climatisation est poussée à fond. Une veste de pluie également, surtout si vous voyagez en saison humide. Mais oubliez le parapluie, totalement inutile face aux trombes d'eau des averses tropicales. Un poncho est sans doute le meilleur choix. Vous en trouverez sur place pour quelques dollars si vous n'en avez pas apporté. N'oubliez pas vos médicaments, car il vous sera difficile de trouver des pharmacies aux normes européennes sur place.
Voyageur « lambda » : vous ne ferez que passer au Cambodge sans vous aventurer ailleurs que dans les jungles urbaines où les hôtels pullulent ? A vrai dire, vous n’avez pas besoin de grand-chose, une paire de chaussures légères et résistantes pour visiter les temples, quelques vêtements légers et point trop salissants, des lunettes de soleil, un chapeau de brousse léger, un chèche (pour se protéger de la poussière, du soleil, de l'air conditionné très froid, de la pollution…), un tube de crème solaire (en particulier pour ceux qui voyageront sur le toit du bateau rapide), un traitement préventif antimalaria, et tout ce qui constitue les produits de votre quotidien. De façon générale, ne vous chargez pas trop, le marché russe à Phnom Penh peut pallier la plupart des oublis vestimentaires, et puis il faut garder de la place pour ramener des souvenirs…
Voyageur « aventureux » : le même paquetage que précédemment, plus : des chaussures montantes si vous désirez faire un peu de moto, ou bien l’essentiel de l’équipement du motard enduriste si vous souhaitez (pas la peine d’apporter de casque cependant, on en trouve de fort corrects pour 30 $). Les trekkeurs amèneront des chaussures de randonnée légères et susceptibles de sécher rapidement, pas besoin de hamac, il y en a de très bons au marché russe. Les pilules de purification d’eau se trouvent facilement sur place (pharmacie de la Gare à Phnom Penh), gourde, pompe pour filtrer l’eau, boussole, GPS sont fort utiles…
Trousse à pharmacie
- Pensez à prendre des produits répulsifs contre les moustiques (attention, certains produits sont contre-indiqués chez les femmes enceintes et les enfants en bas âge, aussi demandez à votre médecin ou votre pharmacien pour plus de sécurité.
- Des protections contre le soleil de type écran total.
- Des antibiotiques ou des anti-douleurs en cas de rage de dents.
- Vos médicaments en quantité suffisante si vous souffrez d'une maladie chronique.
- Des comprimés de purification d'eau.